o_vert_seas1 wrote:Clairement, un sweep n'aurait pas été immérité vu le profil des matchs (2 roustes atténuées en fin de rencontre pour commencer, 1 Game3 arraché au forceps, 1 Game4 plus musclé que serré et -25 hier soir...). Mais c'est assez logique car le Jazz n'avait pas non plus donné sur la saison régulière la même impression que SAS. Mine de rien, la vraie finale était le tour d'avant contre les Suns.
Game 3 arraché aux forceps ... :lol: Y'a eu +26 pour le Jazz quand même
Sinon je viens de voir le match 5 de la série Pistons vs Cavs ... quel match :shock: (on va oublier l'expulsion de McDyess :roll: ) tellement beau que je regrette même pas ma défaite quasi assurée aux pronos :lol: Un LeBron Jordanesque, c'était tout simplement ahurissant. Il a marqué, je crois, 29 des 30 derniers points de son équipe, dont tous les points en prolongation ou presque. Il a terminé le match sur un 11/14 aux shoots, autant dire qu'il était "in the zone". 48pts à 18/33 9rbds 7ast au final. Comment dire ? Stratosphérique ?
Pourtant en face ça a bien joué aussi. Billups qui met un petit 3pts à la fin du 3ème quart, en première intention, comme ça, tranquille. Là je me suis dit les Pistons peuvent pas perdre. Mais quand LeBron a mis son 3pts en fadeaway pour répondre à l'action à 3pts de C-Webb (toujours aussi précieux celui-là) ... que faire.
Un final en apothéose
Bien malin celui qui peut affirmer aujourd'hui qui de Nancy ou Roanne coiffera la couronne de champion de France samedi. Si le Sluc, double finaliste malheureux des play-offs ces deux dernières années et leader de la Pro A au terme de la saison régulière, bénéficiera sans nul doute de son expérience à l'heure de fouler le parquet de Bercy, la Chorale n'en demeure pas moins un prétendant légitime et redoutable au sacre. Une certitude toutefois : le sésame pour l'Euroligue promis au vainqueur sera en de bonnes mains à l'issue de la rencontre.
C'est l'affiche rêvée. Jean-Luc Monschau, l'entraîneur nancéien le concède : "On ne pouvait pas hériter d'une plus forte opposition. Roanne mérite amplement sa place de finaliste." Et pourtant, au coup d'envoi de la saison, nul n'aurait imaginé en ce choc le final du championnat. D'accord, le Sluc, parvenu à conserver ses forces vives à l'intersaison et notamment - outre les Julian et Zianveni - le très convoité Kirksay, comptait parmi les finalistes potentiels aux côtés des incontournables MSB, SIG et autre Asvel. Seulement pour ce qui est de la Chorale, la surprise est de taille !
Ce, même s'il faut bien l'avouer, la surprise s'est tout bonnement muée en confirmation au fil de la saison. Parti de rien ou presque, jamais classé dans la première moitié du tableau ces trois dernières saisons (2 fois 16e, 1 fois 9e), la formation ligérienne, dotée du 14e budget de Pro A, est montée en puissance à mesure que la hiérarchie de l'élite se dessinait. A tel point qu'à mi-parcours, au soir de la 17e journée, Roanne figurait déjà aux commandes du championnat devant... Nancy.
Roanne-Nancy, l'As contre l'expérience
De fait, la thèse d'une euphorie chronique, symptomatique d'une saison régulière orpheline d'un implacable guide et avancée par les oiseaux de mauvais augure, n'a pas survécu aux play-offs. Ni même à l'hiver, conclu en beauté par une consécration prématurée dans la Semaine des As, compétition particulièrement révélatrice des ressources et facultés roannaises. Car, non contents d'avoir brillé par leur constance dans le marathon de la Pro A, y compris dans sa dernière ligne droite, les hommes de Jean-Denys Choulet ont prouvé à cette occasion - si besoin était - qu'ils savaient aussi composer avec la pression d'un grand rendez-vous.
Il faut dire que la Chorale profite du timbre de quelques uns des plus beaux organes du championnat de France. Si le trio américain Spencer-Harper-Salyers - les trois meilleurs marqueurs de l'élite - est régulièrement cité en exemple, il convient de ne pas minorer l'écot des Soliman, Badiane, Cazalon et autre Pellin dans cette franche réussite (ce dernier ayant même été désigné défenseur de l'année à tout juste 19 ans).
Toutefois, aussi impressionnant soit leur bilan, les Ligériens ont trouvé plus forts qu'eux cette saison. Convié à Bercy pour la troisième année consécutive, le Sluc, leader à l'issue de la phase régulière, n'a pas manqué de faire sensation durant les play-offs pour se mettre en confiance. En ne faisant qu'une bouchée de Villeurbanne en demi-finale notamment (78-87 puis 87-75). Déterminés à vaincre le signe indien en faisant mentir l'adage "jamais deux sans trois", les Lorrains, coiffés au poteau par les Strasbourgeois et les Manceaux ces deux dernières années, n'ont jamais semblé aussi bien armés pour décrocher la timbale. Reste à franchir un palier pour voir plus haut : L'Europe et ses promesses...
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Ah oui et puis j'oubliais, j'ai eu quelques résultats. Je suis admissible à Toulouse, Marseille, Bordeaux et Nancy alors que je pensais pas en avoir une seule par rapport à mes résultats pendant l'année
![Dan.San :mrgreen:](./images/smilies/14.gif)
Clutch player ?
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