Re: A Sainté, il y a aussi le rugby, le tennis...
Posted: 26 Sep 2010, 00:33
Et ya DIMITRI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
https://dev.poteaux-carres.com/forum/
ce serait pas mal qu'il y ait au moins 10 000 personnesl'As de Saint-Etienne wrote:A noter que le prochain match du CASE Rugby contre Bègles aura lieu le 9/10 à 18H30 à GG
http://www.caserugby.com/" onclick="window.open(this.href);return false;
9 - 34 à la 51 ème 4 essais à 0 pour Bordeaux bèglesGonzalo Vicente wrote:Des news du rugby ?
Et le juste prix est 16-48 ...Parasar wrote:16-41
8125Kevlevert wrote:Vu que je n'ai pas pu aller au match, quelqu'un sait combien il y avait de personnes au match ?
merci biencallaghan wrote:8125Kevlevert wrote:Vu que je n'ai pas pu aller au match, quelqu'un sait combien il y avait de personnes au match ?
http://www.lequipe.fr/Rugby/RugbyFicheMatch15187.html" onclick="window.open(this.href);return false;
José wrote:Intéressant entretien de Frédéric Baudouin dans Le Journal de l'Entreprise du 8 octobre :
Frédéric Baudouin. Un gestionnaire au naturel
L'ex P-dg de Gibaud, aujourd'hui président du club de rugby de Saint-Étienne (CASE), est un gestionnaire. Passé par le Club Med, il est devenu au fil des années un acteur économique important de la région stéphanoise tout en restant tourné vers le monde.
Frédéric Baudouin est un homme au parcours atypique marqué par la fidélité professionnelle et par l'international. Gestionnaire de formation, il travaille chez Gibaud depuis 24 ans et n'a connu que quelques structures ayant compté dans son parcours.
Du Club Med à Gibaud
Au début de sa carrière, Frédéric Baudoin a fait les beaux jours de nombreux villages du Club Med. «À la fin de mes études au sein de l'EBS (European Business School), j'avais un stage de 6 mois à faire. Ayant déjà apprécié les vacances au Club Med, je me suis rapproché de ce groupe pour effectuer mon stage. Au final, ils m'ont recruté en tant que gestionnaire de village et je suis resté 8 ans au sein de cette société, explique "l'homme au chapeau". Pendant cette période, j'ai eu la chance de travailler dans 12 pays, en ayant dirigé 14 villages. J'ai également eu la chance de côtoyer un grand patron en la personne de Gilbert Trigano. Il était un modèle de management humain.» À 30 ans, Frédéric Baudouin a souhaité poser ses valises et ainsi créer une vie de famille. «La vie du Club Med est passionnante mais c'est une vie de célibataire, avoue-t-il. Je suis donc rentré en France et j'ai travaillé pendant deux ans chez Havas, sur tout le territoire français. Ce travail m'a permis de faire une transition lors de mon retour.» Cette expérience de commercial fut assez courte puisqu'en 1986, il entre chez Gibaud. Franco-Suisse, il est tout d'abord chargé de développer la filiale suisse du groupe, à Genève. Par la suite, il arrive à Saint-Étienne et évolue en tant que responsable export puis comme Directeur général commercial.
La reprise de Gibaud
En 2001, Gibaud est mis en vente. Frédéric Baudouin décide de se placer avec d'autres cadres pour le rachat de l'entreprise. «Notre projet LMBO a eu l'aval des salariés et nous avons racheté la société, explique Frédéric Baudouin. L'expérience a duré 6 ans. Pendant cette période j'étais P-dg. Nous avons réussi à éponger presque toutes les dettes et mener à bien de beaux projets de développement. Nous avons par exemple racheté une entreprise de bas et collants. Ce fut une très belle expérience. Nous avons ensuite été mis sur le marché et nous avons intégré le groupe islandais Ossür en 2006, deuxième fabricant mondial de prothèses pour les membres inférieurs»
De l'International au local
Aujourd'hui, Frédéric Baudouin travaille toujours au sein de Gibaud. Responsable des opérations Europe, il continue de traiter de nombreuses affa beaucoup avec l'étranger. Au cours de sa vie «internationale», il a eu l'occasion de se former à plusieurs langues. «Modestement, je parle Anglais couramment, et jecomprends et me fais comprendre en Allemand, Espagnol, Italien, un peu en Hébreu et en Arabe, tempère-t-il. En ce moment, je prends des cours de Thaïlandais...L'International a toujours compté pour moi.» Parallèlement à ses multiples voyages, Frédéric Baudouin reste attaché à Saint-Étienne et sa région. Comme le prouve son autre vie professionnelle avec la présidence du CASE Rugby. «J'ai intégré le CASE pour mon fils, qui est rugbyman au CASE. J'en suis devenu le président. C'était une belle opportunité que m'a laissée Jean-Marc Boudon, l'ex-président.»
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«Le territoire stéphanois a un véritable potentiel»
Comment s'est passée votre arrivée à la tête du CASE Rugby ?
Je suis arrivé à la présidence du club dans une situation que personne n'attendait. J'ai débarqué dans un club amateur qui est devenu en quelques mois un club professionnel. Ce n'est pas du tout la même gestion. Il y a un fossé incroyable entre l'amateurisme et le professionnalisme. On avait un projet de monter entre trois et cinq ans (ndlr: montage d'une SASP dans ce but-là). Il a fallu dans un espace de 3 semaines faire ce qu'on a avait prévu de faire en 3 ans... et ainsi construire une équipe compétitive pour la Pro D2.
Comment avez-vous géré ce chamboulement pour le club ?
Je ne suis pas seul à gérer le club. Nous sommes aujourd'hui 9 chefs d'entreprises, représentant 9 administrateurs et on s'est réparti les différentes tâches du club. Nous sommes structurés. Nous sommes aujourd'hui une PME de 45 salariés. Je ne sais pas si, cette année, beaucoup d'entreprises ont créé 45 emplois... Le seul point noir au tableau est le peu de soutien que nous recevons de la part des pouvoirs publics par rapport à d'autres sports comme le basket. Nous sommes aidés mais pas suffisamment. Nous avons 36 joueurs, dont 15 sur le terrain avec des Stéphanois d'origine. Nous avons un centre de formation, un public fidèle de 2.000 à 3.000 personnes à chaque match mais seulement 130.000€ de subventions. S'il n'y a pas d'argent dans les caisses publiques, on peut le comprendre mais alors il n'y en a pour personne. Ce qui est pénible, c'est qu'il faut toujours se battre, avec une impression de gêner alors que nous apportons un nouveau produit sportif à la ville, permettant de donner une bonne image de Saint-Etienne. Heureusement, nous pouvons compter sur un soutien fort du côté privé et entrepreneurial que nous souhaitons développer.
En parlant de Saint-Étienne, quelle image avez-vous de l'évolution de la ville ?
Je sais que le territoire stéphanois a un véritable potentiel mais il ne faut pas se tromper de combats. Saint-Étienne n'a pas ou peu de potentiels artistiques ou touristiques. Ca ne sert à rien d'investir là-dedans. Les alentours sont attrayants mais la ville pas vraiment. Il faut être réaliste, deux paramètres sont des atouts indéniables de Saint-Étienne. Tout d'abord, le tissu de PME est le deuxième de France. Capitalisons sur les entreprises, l'innovation et le dynamisme économique et arrêtons la "beausseign'attitude". On a connu des grands malheurs comme Manufrance mais c'est terminé. Notre avenir est devant nous. L'autre chose que nous avons, c'est le sport. Ca ne coûte pas très cher d'investir sur ce secteur. Montpellier a réussi par exemple à se donner une image extraordinaire grâce au sport. Arrêtons de nous diversifier. Par exemple, l'agrandissement de Geoffroy-Guichard est une erreur car ce serait simplement pour une manifestation ponctuelle. Il y a besoin d'autres infrastructures sportives... Notamment pour la boxe.
Quels sont désormais vos projets personnels?
J'aurais connu les trois vies de Gibaud: la vie familiale, la vie sous le LMBO, maintenant je connais la vie dans un groupe international. Il y a encore beaucoup de choses à faire pour intégrer Gibaud au sein d'Ossür. J'ai de grands projets à mener à bien. D'autre part, maintenir le CASE en Pro D2 est un dessein qui me tient à coeur. Même si nous ne partons pas gagnants, le fait d'y avoir goûté est important. J'aimerais également voir mes enfants heureux dans la vie et partir au bord de la mer, dans une maison à la fin de ma carrière.
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