ASSE - poteaux-carres.com

TED ça commence fort... après ça tombe vite dans le schéma bateau de l'histoire d'amour mais au lieu d'un bon pote humain c'est un ours en peluche... Dommage car il y avait de quoi faire un super film..
Mais a voir quand même pour les peux de moments drôle

Je suis maté ça hier soir, et ce fut assez jubilatoire.
Une comédie "acide" déjantée à souhait, comme seuls les British savent le faire.
Je crois que ce sont les gars qui ont fait aussi le déjà culte "Bons baisers de Bruges".

deadbâtard wrote:Je suis maté ça hier soir, et ce fut assez jubilatoire.
Une comédie "acide" déjantée à souhait, comme seuls les British savent le faire.
Je crois que ce sont les gars qui ont fait aussi le déjà culte "Bons baisers de Bruges".

"Bon baisers de Bruges" qui passait hier sur W9... J'adore...

http://www.youtube.com/watch?v=1AVCBqQdEXY" onclick="window.open(this.href);return false;

Vu Royal Affair, pour imaginer à quoi ressemble le guerrier silencieux en Ruy Blas à la danoise. Ben c'est du film en costumes, quoi, avec tout ce qui va avec, de bien comme de moins bien.

Vu aussi Skyfall, un James Bond de facture correcte mais qui ne m'a pas autant emballé que je l'aurais aimé. Par contre, il est très beau (le film, pas Bond, avec sa coupe de cheveux de para tendance skin). Quelques moments drôles

Olaf wrote:Vu Royal Affair, pour imaginer à quoi ressemble le guerrier silencieux en Ruy Blas à la danoise. Ben c'est du film en costumes, quoi, avec tout ce qui va avec, de bien comme de moins bien.

Vu aussi Skyfall, un James Bond de facture correcte mais qui ne m'a pas autant emballé que je l'aurais aimé. Par contre, il est très beau (le film, pas Bond, avec sa coupe de cheveux de para tendance skin). Quelques moments drôles

Le dernier Bond relève presque d'un hors-série pour moi. Le film brise les cordes maintes fois utilisés dans les précédents films de la franchise. C'est totalement différent. Ça sort d'ailleurs. Ici j'aurai même tendance à dire que la vraie James Bond girl c'est M. Faut dire qu'il est quand même assez rare d'avoir un 'vrai' réalisateur de cinéma aux commandes de la franchise. J'ai trouvé qu'il conciliait très bien plaisir cinéphile et divertissement. Alors certes pas le meilleur Bond du à un méchant un ton en dessous et quelques sautes de rythmes mais sur le plan formel c'est peut-être ce qu'on a eu de plus jusqu'à ce jour dans la franchise. Donc pourquoi pas, moi j'ai bien aimé, surtout que comme tu le dis on y retrouve une pointe d'humour plutôt absente de la saga Craig.

Je recommande Argo. Malgré quelques faiblesses, notamment l'entretien d'un suspense qu'on devine totalement artificiel, le tout sonne très juste.

pitchdobrasil wrote:Je recommande Argo. Malgré quelques faiblesses, notamment l'entretien d'un suspense qu'on devine totalement artificiel, le tout sonne très juste.

Même sentiment.
Et c'est en effet complètement artificiel :
http://www.slate.fr/story/63889/argo-en-vrai" onclick="window.open(this.href);return false;

Dodeo wrote:

Olaf wrote:Vu Royal Affair, pour imaginer à quoi ressemble le guerrier silencieux en Ruy Blas à la danoise. Ben c'est du film en costumes, quoi, avec tout ce qui va avec, de bien comme de moins bien.

Vu aussi Skyfall, un James Bond de facture correcte mais qui ne m'a pas autant emballé que je l'aurais aimé. Par contre, il est très beau (le film, pas Bond, avec sa coupe de cheveux de para tendance skin). Quelques moments drôles

Le dernier Bond relève presque d'un hors-série pour moi. Le film brise les cordes maintes fois utilisés dans les précédents films de la franchise. C'est totalement différent. Ça sort d'ailleurs. Ici j'aurai même tendance à dire que la vraie James Bond girl c'est M. Faut dire qu'il est quand même assez rare d'avoir un 'vrai' réalisateur de cinéma aux commandes de la franchise. J'ai trouvé qu'il conciliait très bien plaisir cinéphile et divertissement. Alors certes pas le meilleur Bond du à un méchant un ton en dessous et quelques sautes de rythmes mais sur le plan formel c'est peut-être ce qu'on a eu de plus jusqu'à ce jour dans la franchise. Donc pourquoi pas, moi j'ai bien aimé, surtout que comme tu le dis on y retrouve une pointe d'humour plutôt absente de la saga Craig.

ATTENTION SPOIL

C'est clair que Judi Dench a droit à une sortie en or. Après, je trouve le scénario parfois limite : pourquoi laisse-t-il le fameux Patrice buter ce pauvre milliardaire de Shanghai alors qu'il a dix mille fois le temps d'intervenir ? Pourquoi Silva s'embête-t-il à voler des documents top-secret, si son objectif c'est de buter la vieille au plus vite ?

Allez, on confie encore le prochain à Sam Mendes ou quelqu'un de même calibre, et on devrait approcher petit à petit d'un Bond qui casse la baraque à fond

pitchdobrasil wrote:Je recommande Argo. Malgré quelques faiblesses, notamment l'entretien d'un suspense qu'on devine totalement artificiel, le tout sonne très juste.

C'est un peu le tour de force du film, qui vient de la qualité de sa mise en scène et de son scénario : le spectateur connaît le dénouement dès le début et pourtant la tension est constante. À noter, aussi, la qualité des dialogues. Bon, après, où il y a chipotage possible, c'est l'angle : les iraniens de l'époque et particulièrement les militants pro-Khomeini ne sont perçus dans ce film que comme une masse indistincte d'abrutis fanatisés.

Vu aussi dernièrement "La Chasse", qui est encore bien meilleur. Il faut courir aller le voir.

Marat Izmailov wrote:

pitchdobrasil wrote:Je recommande Argo. Malgré quelques faiblesses, notamment l'entretien d'un suspense qu'on devine totalement artificiel, le tout sonne très juste.

C'est un peu le tour de force du film, qui vient de la qualité de sa mise en scène et de son scénario : le spectateur connaît le dénouement dès le début et pourtant la tension est constante. À noter, aussi, la qualité des dialogues. Bon, après, où il y a chipotage possible, c'est l'angle : les iraniens de l'époque et particulièrement les militants pro-Khomeini ne sont perçus dans ce film que comme une masse indistincte d'abrutis fanatisés.

Vu aussi dernièrement "La Chasse", qui est encore bien meilleur. Il faut courir aller le voir.

Je ne peux que plussoyer, d'autant qu'il ne devrait plus rester à l'affiche très longtemps.

Olaf wrote:

Marat Izmailov wrote:

pitchdobrasil wrote:Je recommande Argo. Malgré quelques faiblesses, notamment l'entretien d'un suspense qu'on devine totalement artificiel, le tout sonne très juste.

C'est un peu le tour de force du film, qui vient de la qualité de sa mise en scène et de son scénario : le spectateur connaît le dénouement dès le début et pourtant la tension est constante. À noter, aussi, la qualité des dialogues. Bon, après, où il y a chipotage possible, c'est l'angle : les iraniens de l'époque et particulièrement les militants pro-Khomeini ne sont perçus dans ce film que comme une masse indistincte d'abrutis fanatisés.

Vu aussi dernièrement "La Chasse", qui est encore bien meilleur. Il faut courir aller le voir.

Je ne peux que plussoyer, d'autant qu'il ne devrait plus rester à l'affiche très longtemps.

Pour les stéphanois, il est à l'affiche au Méliès jusqu'au 11 décembre.

Un autre film exceptionnel que je n'avais pu voir au cinéma il y a quelques mois car le Méliès ne le proposait pas (comme souvent pour ce genre de films, et c'est bien dommage) : Les Révoltés de l'île du Diable, sur l'histoire d'un centre de rééducation pour jeunes délinquants dans la Norvège du début du XXe siècle. Un peu convenu mais glaçant, à tous les sens du terme.

Marat Izmailov wrote:

Olaf wrote:

Marat Izmailov wrote:

pitchdobrasil wrote:Je recommande Argo. Malgré quelques faiblesses, notamment l'entretien d'un suspense qu'on devine totalement artificiel, le tout sonne très juste.

C'est un peu le tour de force du film, qui vient de la qualité de sa mise en scène et de son scénario : le spectateur connaît le dénouement dès le début et pourtant la tension est constante. À noter, aussi, la qualité des dialogues. Bon, après, où il y a chipotage possible, c'est l'angle : les iraniens de l'époque et particulièrement les militants pro-Khomeini ne sont perçus dans ce film que comme une masse indistincte d'abrutis fanatisés.

Vu aussi dernièrement "La Chasse", qui est encore bien meilleur. Il faut courir aller le voir.

Je ne peux que plussoyer, d'autant qu'il ne devrait plus rester à l'affiche très longtemps.

Pour les stéphanois, il est à l'affiche au Méliès jusqu'au 11 décembre.

Un autre film exceptionnel que je n'avais pu voir au cinéma il y a quelques mois car le Méliès ne le proposait pas (comme souvent pour ce genre de films, et c'est bien dommage) : Les Révoltés de l'île du Diable, sur l'histoire d'un centre de rééducation pour jeunes délinquants dans la Norvège du début du XXe siècle. Un peu convenu mais glaçant, à tous les sens du terme.

Effectivement, un film marquant, qui confirme la vitalité du cinéma scandinave (en tout cas, celui qui arrive jusqu'en France )

Olaf wrote:La chasse : rentre direct dans le top 3 des films de l'année. A voir s'il mérite pas mieux encore ; faut que je retrouve mes archives. Des acteurs épatants, la métaphore cynégétique enrichit une narration déjà excellente, et cette tension....

Vu le weekend dernier.
J'ai trouvé ça bien, mais pour autant je ne suis pas aussi emballé que toi.
Je ne saurais trop dire pourquoi : l'interprétation est bonne, la réalisation accroche bien, mais je trouve que ça manque de quelque chose pour m'emballer vraiment.
J'ai quand même appris un truc, c'est ce que veut dire cynégétique (terme barbare que j'ignorais)

deadbâtard wrote:Je suis maté ça hier soir, et ce fut assez jubilatoire.
Une comédie "acide" déjantée à souhait, comme seuls les British savent le faire.
Je crois que ce sont les gars qui ont fait aussi le déjà culte "Bons baisers de Bruges".

J'en avais parlé l'an dernier (sorti en fin d'année dernière au ciné).
J'avais plutôt bien aimé.
Il ne me semblait pas que le réalisateur était le même que celui de l'excellent (et bien meilleur quand même) "Bons baisers de Bruges" (évoqué également ici même à l'époque).
Après vérification, les 2 réalisateurs diffèrent mais sont frères.

En tout cas, l'Irlandais (titre français) avait été vendu comme une sorte de Bons baisers de Bruges, la présence de Brendan Gleeson donnant du crédit à cette annonce, un peu exagérée.

Dodeo wrote:

Olaf wrote:Vu Royal Affair, pour imaginer à quoi ressemble le guerrier silencieux en Ruy Blas à la danoise. Ben c'est du film en costumes, quoi, avec tout ce qui va avec, de bien comme de moins bien.

Vu aussi Skyfall, un James Bond de facture correcte mais qui ne m'a pas autant emballé que je l'aurais aimé. Par contre, il est très beau (le film, pas Bond, avec sa coupe de cheveux de para tendance skin). Quelques moments drôles

Le dernier Bond relève presque d'un hors-série pour moi. Le film brise les cordes maintes fois utilisés dans les précédents films de la franchise. C'est totalement différent. Ça sort d'ailleurs. Ici j'aurai même tendance à dire que la vraie James Bond girl c'est M. Faut dire qu'il est quand même assez rare d'avoir un 'vrai' réalisateur de cinéma aux commandes de la franchise. J'ai trouvé qu'il conciliait très bien plaisir cinéphile et divertissement. Alors certes pas le meilleur Bond du à un méchant un ton en dessous et quelques sautes de rythmes mais sur le plan formel c'est peut-être ce qu'on a eu de plus jusqu'à ce jour dans la franchise. Donc pourquoi pas, moi j'ai bien aimé, surtout que comme tu le dis on y retrouve une pointe d'humour plutôt absente de la saga Craig.

Je l'ai trouvé vraiment bon ce Skyfall pour ma part.
Un peu comme toi Dodo, c'est vrai qu'il dénote un peu dans l'univers Bond (bon, je ne suis pas un spécialiste non plus). Le mélange entre modernité et rusticité m'a plu, comme le fait qu'une certaine gravité (tout est relatif, bien sûr) imprègne le film en distillant une certaine mélancolie par les sujets évoqués en filigrane (le temps qui passe inexorablement, la place des personnes avançant en âge, l'éclairage sur le passé de Bond) ainsi que dans le regard et l'attitude de Craig. D'une manière générale d'ailleurs, je trouve que Craig en plus d'une bestialité, d'un côté animal a aussi apporté une épaisseur nouvelle au rôle de Bond, il l'a humanisé.
Javier Bardem n'est pas si mal non plus en méchant, et les scènes d'action bien foutues.
Bref, je ne me suis pas ennuyé une seconde.

Vu également il y a une quinzaine, "Rengaine" de Rachid Djaidani avec Slimane Dazi, Stéphane Soo Mongo et Sabrina Hamida dans les rôles principaux.

Dans la France d'aujourd'hui, Dorcy, noir chrétien, et Sabrina, musulmane, s'aiment.
Ils décident qu'ils vont se marier car ils s'aiment vraiment. La rumeur va se répandre comme une trainée de poudre dans les quartiers parisiens plus ou moins fréquentés par ce couple jusqu'à arriver aux oreilles de Slimane, grand frère de Sabrina qui va se mettre en tête de tout faire pour empêcher ce mariage, en essayant de rameuter ses très nombreux frères qui réagissent chacun à leur manière à cette annonce (au nombre de 40 les frères ! , ceci est un conte il faut dire).
Projet qui s'est construit à force de patience sur dix ans par Rachid Djaidani, ce film est unique en son genre. Filmé dans la rue, parfois sans autorisation, caméra à l'épaule, au téléphone portable parfois aussi, c'est un assemblage de scènes tournées à l'arrache (parfois le réalisateur use et abuse des gros plans intempestifs et des cadrages très approximatifs quand même, surtout au début du film). Certains seront désarçonnés, ou lassés par ce parti pris, mais pour ceux qui l'accepteront, ils seront vite saisis, emportés par l'énergie qui se dégage de cet ensemble au final parfaitement cohérent, interprété de manière très juste par des jeunes acteurs bluffant de naturel avec une mention particulière pour Slimane Dazi dans le rôle du grand frère (vu notamment chez Audiard (Un prophète) dans le rôle inquiétant de Lattrache).
Djaidani y dénonce le manque de tolérance (voire le racisme) entre ces deux communautés (noires et maghrébines, mais cela vaut à mon avis pour toutes les communautés), le poids des traditions, les contradictions aussi. Il nous entraine dans ce périple de une heure quinze en alternant quelques scènes dramatiques et poignantes (la scène entre Slimane et son grand frère homosexuel, en fin de film par exemple) en arrosant le tout du début à la fin de multiples scènes à l'humour ravageur qui fait mouche. Le genre de film qui fout la patate.

J'ai été totalement séduit, en bref.

The baytown outlaws (2012)



Série B rythmée et attachante si on aime le sud, les flingues, les jolies nanas en Harley, le rock et Billy bob Thornton.

A télécharger ou en DVD.

Olaf wrote:La chasse : rentre direct dans le top 3 des films de l'année. A voir s'il mérite pas mieux encore ; faut que je retrouve mes archives. Des acteurs épatants, la métaphore cynégétique enrichit une narration déjà excellente, et cette tension....

Complètement d'accord avec toi pour La chasse, TOP 3 direct. Un sans-faute :
http://www.lebleudumiroir.fr/?p=3692" onclick="window.open(this.href);return false;

Je te rejoins également sur Skyfall. Superbe plastiquement mais décevant scénaristiquement.
http://www.lebleudumiroir.fr/?p=3663" onclick="window.open(this.href);return false;

Enfin, Royal Affair, un très bon film historique :
http://www.lebleudumiroir.fr/?p=3947" onclick="window.open(this.href);return false;

J'ai vu Starbuck y'a 3-4 semaines, ca vaut le détour !
En canadien en plus

Edit : je vois que vous en avez déjà parlé, mais j'avais oublié de me signaler à ce moment là

De Benh Zeitlin débutant surdoué de 30 piges!! retenez bien ce nom.Grand prix du festival de sundance et camera d'or à Cannes .

"Les Bêtes du Sud sauvage" : apocalypse dans le bayou façon Rimbaud
Quand tant de films méritoires partent battus d'avance dans le jeu inégal de l'exploitation cinématographique, certains autres semblent sortir de la cuisse de Jupiter. Cela tient souvent au calibre de leur production, mais pas toujours.

Les Bêtes du Sud sauvage, de l'Américain Benh Zeitlin, en est une preuve. Modeste production indépendante à l'origine, le film a fait forte impression lors des premières projections publiques et a réussi à retourner ses handicaps en autant d'avantages.

Doté du Grand Prix du jury au festival Sundance et de la Caméra d'or au Festival de Cannes (pour ne citer que les deux prix les plus remarquables), le film est réalisé dans le cadre d'un collectif artistique (Court 13), créé à l'université par un fougueux inconnu né il y a trente ans dans le Queens.

On ne peut, de fait, qu'admirer la démarche d'un auteur qui, sous le coup du cataclysme écologique et social déclenché par la tempête Katrina en Louisiane, en 2005, décide de vivre sur place, de monter le financement de son film contre vents et marées, puis de faire interpréter et travailler le récit (scénarisé d'après la pièce de théâtre écrite par son amie d'enfance Lucy Alibar) par des autochtones, non professionnels.

Caractérisé par une veine sociale (les déshérités de Louisiane) et poétique (le lyrisme fantastique du sud des Etats-Unis), Les Bêtes du Sud sauvage est plus ou moins implicitement annoncé, dans l'enthousiasme général, comme l'objet rimbaldien de la semaine.
extrait de l'article LE MONDE | 11.12.2012 Par Jacques Mandelbaum


Sinon pour la France, sortie du 3eme long metrage de Michel Leclerc,apres le succes du "Nom des gens".On retrouve sara Forestier et de bons acteurs comme l'excellent Eric Elmosnino et le jeune Félix Moati
ça casse pas des briques mais ç'est frais et on passe un vrai bon moment.


extrait de l'article d' Isabelle Regnier pour le Monde:

Avec Télé Gaucho, Michel Leclerc confirme qu'il est une voix à part dans le paysage de la comédie française contemporaine. Revisitant un passé proche qui court de la fin des années 1990 au début des années 2000, faisant du clivage droite/gauche le moteur de ses scénarios, alliant un parti pris naturaliste à un sens cocasse des situations, il embarque ses spectateurs dans des décors, des intrigues, des champs lexicaux qu'on associerait volontiers au cinéma d'auteur d'il y a vingt ans. Et révèle leur potentiel gaguesque.

Télé Gaucho suit l'aventure d'un collectif rassemblé, en 1996, autour d'une chaîne de télévision associative apôtre de la liberté d'expression et composé d'individus aux motivations très diverses : une militante gauchiste, un troubadour travesti, un leader charismatique foireux...

Directement inspiré de l'expérience de Télé Bocal, petite chaîne pirate à laquelle Michel Leclerc avait lui-même participé à l'époque, le film doit beaucoup de sa réussite à cette dimension autobiographique. Car c'est bien connu, la vie a plus d'imagination que la fiction.

On ne peut s'empêcher de penser que le personnage de Yasmina, la militante gauchiste du groupe, qui se retrouve de plus en plus isolée à mesure du film, aurait été plus intéressante. Mais sans doute y a-t-il des limites à la dose de politique qu'une comédie française co-produite par TF1, UGC et France 2 est capable de digérer.

C'est pas deux films qui sortent aujourd'hui, ça ? T'as passé ta matinée au ciné ?

minetvert wrote: Directement inspiré de l'expérience de Télé Bocal, petite chaîne pirate à laquelle Michel Leclerc avait lui-même participé à l'époque, le film doit beaucoup de sa réussite à cette dimension autobiographique. Car c'est bien connu, la vie a plus d'imagination que la fiction.

Ah bah c'est marrant, au milieu des années 90, ma coloc' de l'époque a participé à l'aventure de Télé Bocal et il m'est arrivé de collaborer avec eux pour des musiques originales de court-métrage.
Ils étaient situés à Alexandre Dumas, au fond d'une impasse qui donnait sur la rue de Bagnolet (non loin du Piston Pélican pour les buveurs de binouze).

deadbâtard wrote:

minetvert wrote: Directement inspiré de l'expérience de Télé Bocal, petite chaîne pirate à laquelle Michel Leclerc avait lui-même participé à l'époque, le film doit beaucoup de sa réussite à cette dimension autobiographique. Car c'est bien connu, la vie a plus d'imagination que la fiction.

Ah bah c'est marrant, au milieu des années 90, ma coloc' de l'époque a participé à l'aventure de Télé Bocal et il m'est arrivé de collaborer avec eux pour des musiques originales de court-métrage.
Ils étaient situés à Alexandre Dumas, au fond d'une impasse qui donnait sur la rue de Bagnolet (non loin du Piston Pélican pour les buveurs de binouze).

J'y ai quelques bons souvenirs dont un 30 décembre avec blondin.

Olaf wrote:C'est pas deux films qui sortent aujourd'hui, ça ? T'as passé ta matinée au ciné ?

j'avais vu le film de benh zeitlin à Cannes etla projection d'equipe de Tele gaucho j'avais un peu d'avance.
Mais ça ne m'a pas empeché de retourné voir Télé gaucho avec des potes Montreullois ce matin en effet!

A noter que RENGAINE compte dans ses rangs l'acteur stephanois Kamel Zouaoui! (qui est aussi un merveilleux auteur et conteur.)

Sinon j'ai vu La chasse, qui m'a beaucoup plu mais Olaf et Marat Ismailov ont déjà dit tout ce qu'il y avait à en dire. Il m'a manqué un tout petit quelque chose pour le classer dans les grands chefs d'oeuvre.

Et Cogan, (que je suis allé voir la veille car en retard pour la chasse... ) avec brad pitt. Pas mal du tout, les personnages sont très marqués et marquants... ça se passe aussi en louisiane, apres katrina, sur fond de discours politiques réels annonçant la crise financière à venir. A travers une histoire rocambolesque de braqueurs loosers poursuivis par des tueurs (dont brad pitt) sans pitié, une sacrée critique de l'amérique du 21 e siecle, en totale perte de repère. La dernier monologue assez joussif du personnage interprété par brad pitt en dit long sur la vision désenchantée du réalisateur sur le prétendu rêve américain. A voir aussi.