ASSE - poteaux-carres.com

Olaf wrote:

Kåbigøn wrote:

Borotj42 wrote:

Platoche wrote:Vu 3 Billboards (ceux qui ont aimé la saison 1 de Fargo, ne seront pas déçus), c'est dans la droite lignée

Vu avant hier 3 Billboards, énorme !!!

Très bon. Ambiance canon, émotions variées, acteurs excellents. Sam Rockwell enfin reconnu

Pareil, je l'ai vu samedi ; excellent film.

Comme les autres, excellent film ( seul le titre est bof)

J'ai vu "Detroit" : émeutes raciales à Detroit : atmosphère tendue et glaçante . A voir

vu mercredi "ready player one", tout simplement excellent !

Pas forcément le style de films que j'ai l'habitude d'aller voir mais je le conseille grandement.

Vu également, la première demi heure qui installe l'intrigue et le contexte, j'ai trouvé ça super, le reste j'ai pas aimé du tout. Beaucoup trop manichéen comme film, avec un héros qui a toute les qualités du monde et aucun défaut et un méchant bête comme ces pieds. Je dirais presque que c'est un film pour enfant.

BTaras-5 wrote:Vu également, la première demi heure qui installe l'intrigue et le contexte, j'ai trouvé ça super, le reste j'ai pas aimé du tout. Beaucoup trop manichéen comme film, avec un héros qui a toute les qualités du monde et aucun défaut et un méchant bête comme ces pieds. Je dirais presque que c'est un film pour enfant.

Ce n'est pas nouveau de voir que le héros a les qualités et le méchant les défauts mais je trouve que cela au delà de cette vision, avec l'idée que la réalité virtuelle prend le pas sur la réalité et qu'il est important de vivre également la vie réelle.

En plus je trouve également l'intrigue bien amenée avec des clins d'oeil assez sympas et plutôt amusants pendant le film même si on sait forcément comment cela va finir.

fulcanelli wrote:

BTaras-5 wrote:Vu également, la première demi heure qui installe l'intrigue et le contexte, j'ai trouvé ça super, le reste j'ai pas aimé du tout. Beaucoup trop manichéen comme film, avec un héros qui a toute les qualités du monde et aucun défaut et un méchant bête comme ces pieds. Je dirais presque que c'est un film pour enfant.

Ce n'est pas nouveau de voir que le héros a les qualités et le méchant les défauts mais je trouve que cela au delà de cette vision, avec l'idée que la réalité virtuelle prend le pas sur la réalité et qu'il est important de vivre également la vie réelle.

En plus je trouve également l'intrigue bien amenée avec des clins d'oeil assez sympas et plutôt amusants pendant le film même si on sait forcément comment cela va finir.

Je trouve toujours étonnant que le manichéisme (ou non) d'un film semble être, pour de nombreuses personnes, l'élément principal d'appréciation d'un film.

Pourtant de très nombreux chef d'oeuvres sont très manichéens.

fulcanelli wrote:

BTaras-5 wrote:Vu également, la première demi heure qui installe l'intrigue et le contexte, j'ai trouvé ça super, le reste j'ai pas aimé du tout. Beaucoup trop manichéen comme film, avec un héros qui a toute les qualités du monde et aucun défaut et un méchant bête comme ces pieds. Je dirais presque que c'est un film pour enfant.

Ce n'est pas nouveau de voir que le héros a les qualités et le méchant les défauts mais je trouve que cela au delà de cette vision, avec l'idée que la réalité virtuelle prend le pas sur la réalité et qu'il est important de vivre également la vie réelle.

En plus je trouve également l'intrigue bien amenée avec des clins d'oeil assez sympas et plutôt amusants pendant le film même si on sait forcément comment cela va finir.

Oui j'ai bien aimé le traitement de la vie virtuelle et la vie réel. C'est pour ça que je dit j'ai bien aimé le contexte et l'intrigue, mais le côté manichéens à l’extrême m'a gâché le film.

Vu Villaineness. C'est sanglant mais j'ai bien aimé
Vu beyond skyline : Nul même pas fini de le regarder
Idem pour suburbicon

Robeberic 1er wrote:

fulcanelli wrote:

BTaras-5 wrote:Vu également, la première demi heure qui installe l'intrigue et le contexte, j'ai trouvé ça super, le reste j'ai pas aimé du tout. Beaucoup trop manichéen comme film, avec un héros qui a toute les qualités du monde et aucun défaut et un méchant bête comme ces pieds. Je dirais presque que c'est un film pour enfant.

Ce n'est pas nouveau de voir que le héros a les qualités et le méchant les défauts mais je trouve que cela au delà de cette vision, avec l'idée que la réalité virtuelle prend le pas sur la réalité et qu'il est important de vivre également la vie réelle.

En plus je trouve également l'intrigue bien amenée avec des clins d'oeil assez sympas et plutôt amusants pendant le film même si on sait forcément comment cela va finir.

Je trouve toujours étonnant que le manichéisme (ou non) d'un film semble être, pour de nombreuses personnes, l'élément principal d'appréciation d'un film.

Pourtant de très nombreux chef d'oeuvres sont très manichéens.

Je propose une explication, dis moi ce que tu en penses. J'ai comme dans l'idée que c'est plutôt un bon marqueur, en fait. Tous les gens qui regardent des films, même assidûment, ne sont pas nécessairement des spécialistes et ne sont pas nécessairement à même de parfaitement expliquer quels éléments font les émotions qu'ils ont ressentis devant un film (je dis ça parce que c'est assez souvent mon cas). Mais même sans percevoir précisément ce qui cloche, le problème qu'il y a à pointer qu'un film est manichéen, c'est que cela pointe déjà que le réalisateur n'a pas réussi à faire passer outre cet aspect.

Bref, pour être plus clair, si le manichéisme est mis en avant pour juger un film, c'est déjà qu'il y a un problème, à mon sens. Un chef d’œuvre manichéen restera avant tout un chef d’œuvre.

Après le film La stratégie Ender je prends un grand film trop manichéen sans problème.
Sans être du niveau du cycle d'Ender, Player one est lui aussi parti pour être un classique de la science fiction, une adaptation réussi est toujours bonne à prendre.

Vu hier En Guerre de Stéphane Brizé avec Lindon.

Niveau pitch c'est simple : une usine de plus de 1000 salariés, pourtant bénéficiaire, va être fermée par la holding allemande car jugée peu rentable. Les salariés vont donc se battre pour faire revenir la direction sur cette décision.

J'ai rarement été autant pris aux tripes au ciné que par ce film. Clairement ça ressemble à un documentaire tellement les jeux d'acteur sont réalistes et les faits sont largement inspirés de cas réels. Lindon est grandiose, meilleur que dans La loi du marché à mon avis, il joue avec une justesse absolument bluffante.
Le cadrage est également fait pour donner cette impression, avec une vue au plus près des acteurs caméras à l'épaule, comme si on faisait partie de ces salariés.

C'est un film extrêmement dur, avec des scènes et un montage très lourds (affrontements avec des CRS tournés au ralenti, conflits entre syndicalistes, discussions stériles avec la direction...) et, sans spoiler, très peu de joie. La montée en tension est continue, jusqu'à un épilogue à mettre sur les fesses même le plus insensible des spectateurs.

Là où La loi du marché de ce même S. Brizé avait plutôt rendu compte de la dimension individuelle des luttes sociales du 21ème siècle, du moins de la difficulté pour un chômeur de plus de 50 ans à retrouver du travail, l'accent est ici mis sur l'aspect collectif avec des centaines de personnes qui s'apprêtent à perdre leur emploi avec peu d'espoir d'en retrouver et qui se trouvent tiraillées entre l'affrontement, au risque de tout perdre, et la négociation, au risque de gagner peu.

La critique du capitalisme tel qu'il a évolué depuis les 30-40 dernières années est évidente, notamment le cynisme des dirigeants des grandes sociétés qui distribuent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires au mépris de milliers de famille qui peuvent se retrouver du jour au lendemain sans ressources, de même que celle des médias et du traitement de l'information, ainsi que de l'impuissance de l'Etat devant la dérégulation de l'économie au nom de la sacro-sainte liberté d'entreprendre.

Bref un film à voir mais aussi à montrer, notamment à ceux ayant du mal à envisager que les combats sociaux ne se limitent pas à garder des "privilèges" comme on peut le lire ici ou là, mais concernent plus globalement la survie de gens dont la vie et celle de leur famille tient au fait de garder ou non un emploi

paranoid wrote: Bref un film à voir mais aussi à montrer, notamment à ceux ayant du mal à envisager que les combats sociaux ne se limitent pas à garder des "privilèges" comme on peut le lire ici ou là, mais concernent plus globalement la survie de gens dont la vie et celle de leur famille tient au fait de garder ou non un emploi

Et sur le même sujet avec des vrais gens, qui sont peut-être votre voisin de palier ou le gars de l'immeuble d'en face, il y a des documentaires assez touchants, dont par exemple "Comme des lions".

paranoid wrote:Vu hier En Guerre de Stéphane Brizé avec Lindon.

Niveau pitch c'est simple : une usine de plus de 1000 salariés, pourtant bénéficiaire, va être fermée par la holding allemande car jugée peu rentable. Les salariés vont donc se battre pour faire revenir la direction sur cette décision.

J'ai rarement été autant pris aux tripes au ciné que par ce film. Clairement ça ressemble à un documentaire tellement les jeux d'acteur sont réalistes et les faits sont largement inspirés de cas réels. Lindon est grandiose, meilleur que dans La loi du marché à mon avis, il joue avec une justesse absolument bluffante.
Le cadrage est également fait pour donner cette impression, avec une vue au plus près des acteurs caméras à l'épaule, comme si on faisait partie de ces salariés.

C'est un film extrêmement dur, avec des scènes et un montage très lourds (affrontements avec des CRS tournés au ralenti, conflits entre syndicalistes, discussions stériles avec la direction...) et, sans spoiler, très peu de joie. La montée en tension est continue, jusqu'à un épilogue à mettre sur les fesses même le plus insensible des spectateurs.

Là où La loi du marché de ce même S. Brizé avait plutôt rendu compte de la dimension individuelle des luttes sociales du 21ème siècle, du moins de la difficulté pour un chômeur de plus de 50 ans à retrouver du travail, l'accent est ici mis sur l'aspect collectif avec des centaines de personnes qui s'apprêtent à perdre leur emploi avec peu d'espoir d'en retrouver et qui se trouvent tiraillées entre l'affrontement, au risque de tout perdre, et la négociation, au risque de gagner peu.

La critique du capitalisme tel qu'il a évolué depuis les 30-40 dernières années est évidente, notamment le cynisme des dirigeants des grandes sociétés qui distribuent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires au mépris de milliers de famille qui peuvent se retrouver du jour au lendemain sans ressources, de même que celle des médias et du traitement de l'information, ainsi que de l'impuissance de l'Etat devant la dérégulation de l'économie au nom de la sacro-sainte liberté d'entreprendre.

Bref un film à voir mais aussi à montrer, notamment à ceux ayant du mal à envisager que les combats sociaux ne se limitent pas à garder des "privilèges" comme on peut le lire ici ou là, mais concernent plus globalement la survie de gens dont la vie et celle de leur famille tient au fait de garder ou non un emploi

Peut-être le meilleur rôle de cet immense acteur qu'est Vincent Lindon. A voir absolument pour comprendre pourquoi toute cette merde, dans laquelle de plus en plus de gens se débattent, finira fatalement par de grands malheurs qui toucheront toute la société et pour lesquels nos élites feignent encore de les ignorer.

Je sors de Sauver ou périr, j'ai vraiment adoré ! Très belle performance de Niney. Beaucoup d'émotions dans ce film ! A voir

Quelqu'un serait en mesure de m'expliquer Théorème de Pasolini ? Parce que, c'est pas courant, mais j'ai rien bité.

C'est pas courant, c'est pas courant...C'est toi qui le dit

Ça me rappelle Solaris : je l'ai regardé 2 fois, 1 fois de plus avec les commentaires du réalisateur et du producteur, et quelques heures d'internet plus tard, ça commençait à ressembler à quelque chose

ForeverGreen wrote:Quelqu'un serait en mesure de m'expliquer Théorème de Pasolini ? Parce que, c'est pas courant, mais j'ai rien bité.

Moi j'ai déjà rien bité à American Sniper de Eastwood alors...

Nemo42 wrote:

ForeverGreen wrote:Quelqu'un serait en mesure de m'expliquer Théorème de Pasolini ? Parce que, c'est pas courant, mais j'ai rien bité.

Moi j'ai déjà rien bité à American Sniper de Eastwood alors...

@forever
Un étranger débarque de nulle part dans une famille bourgeoise et les séduit tous, même la bonne, avant de disparaitre comme il était arrivé. les sauve ou les damne...au choix. Hautement subversif.
@nemo
Un tireur d'élite particulièrement efficace débarque en Irak et cartonne tour se qui bouge puis je fais buter près de chez lui par un collègue dans une virée au stand de tir et devient un héros national. Hautement patriotique.

Mon top 10 2018

First man
Shape of water
Annihilation
Leto
Capharnaüm
A star is born
Phantom thread
Ready player one
Jusqu'à la garde
Bohemian Rhapsody

Bohemian Rhapsody en top 10, vraiment ? Bon va p'tet falloir que j'aille le voir quand même.

Faiseur de Tresses wrote:Bohemian Rhapsody en top 10, vraiment ? Bon va p'tet falloir que j'aille le voir quand même.

Ils mettent une version raccourcie de Fat Bottomed Girls pour illustrer la première tournée US de Queen. Rien que pour ça, ça sort du top 10

riflebird wrote:

Nemo42 wrote:

ForeverGreen wrote:Quelqu'un serait en mesure de m'expliquer Théorème de Pasolini ? Parce que, c'est pas courant, mais j'ai rien bité.

Moi j'ai déjà rien bité à American Sniper de Eastwood alors...

@forever
Un étranger débarque de nulle part dans une famille bourgeoise et les séduit tous, même la bonne, avant de disparaitre comme il était arrivé. les sauve ou les damne...au choix. Hautement subversif.

C'est sympa riflebird mais ma grille d'analyse du film s'arrêtait justement là, ahah. Justement, c'est ma grande question, j'arrive pas à savoir ce qui est le pire dans cette famille entre la situation initiale et la situation finale. Et puis, si on part du communisme de Pasolini, on peut imaginer une critique de la bourgeoisie, mais dans ce cas, je comprends pas le passage par une figure christique rédemptrice (et pourquoi la rédemption passe par le sexe).

Olaf wrote:

Faiseur de Tresses wrote:Bohemian Rhapsody en top 10, vraiment ? Bon va p'tet falloir que j'aille le voir quand même.

Ils mettent une version raccourcie de Fat Bottomed Girls pour illustrer la première tournée US de Queen. Rien que pour ça, ça sort du top 10

Moi c'est dans mon top 1 vu que c'est un des deux seuls films de l'année 2018 que j'ai vu

Olaf wrote:

Faiseur de Tresses wrote:Bohemian Rhapsody en top 10, vraiment ? Bon va p'tet falloir que j'aille le voir quand même.

Ils mettent une version raccourcie de Fat Bottomed Girls pour illustrer la première tournée US de Queen. Rien que pour ça, ça sort du top 10

Oui tu m'avais raconté. Pis il se serve pas de My Fairy KIng pour introduire le pseudo de Freddy et surtout surtout aucune chanson de Queen II.

Mais bon, faudrait que j'aille le voir quand même.


Au passage, quelqu'un a été voir Astérix ?

Faiseur de Tresses wrote:

Olaf wrote:

Faiseur de Tresses wrote:Bohemian Rhapsody en top 10, vraiment ? Bon va p'tet falloir que j'aille le voir quand même.

Ils mettent une version raccourcie de Fat Bottomed Girls pour illustrer la première tournée US de Queen. Rien que pour ça, ça sort du top 10

Oui tu m'avais raconté. Pis il se serve pas de My Fairy KIng pour introduire le pseudo de Freddy et surtout surtout aucune chanson de Queen II.

Mais bon, faudrait que j'aille le voir quand même.


Au passage, quelqu'un a été voir Astérix ?

Niveau chant, c'est quand même en deçà de Mercury

Le druide wrote:

Faiseur de Tresses wrote:

Olaf wrote:

Faiseur de Tresses wrote:Bohemian Rhapsody en top 10, vraiment ? Bon va p'tet falloir que j'aille le voir quand même.

Ils mettent une version raccourcie de Fat Bottomed Girls pour illustrer la première tournée US de Queen. Rien que pour ça, ça sort du top 10

Oui tu m'avais raconté. Pis il se serve pas de My Fairy KIng pour introduire le pseudo de Freddy et surtout surtout aucune chanson de Queen II.

Mais bon, faudrait que j'aille le voir quand même.


Au passage, quelqu'un a été voir Astérix ?

Niveau chant, c'est quand même en deçà de Mercury

Rhapsody n'est certainement pas un bon biopic pour les puristes mais les profanes se laissent prendre par l'émotion...

Je viens de visionner Astérix. C'est un produit hybride. Malgré les références omniprésentes à divers album, on s'éloigne plus ou moins fortement de l'univers de la BD aussi bien sur la forme graphique plutôt réussie que sur le fond... pour basculer dans celui d'Astier, le tout mixé à la sauce Jeune public.
Au final, sans être indigeste, le film ne ravira sans doute pas complétement les petits et laissera les grands sur leur faim. En attendant "l'Arlésienne" version cinématographique de Kamelott.

riflebird wrote:

Le druide wrote:

Faiseur de Tresses wrote:

Olaf wrote:

Faiseur de Tresses wrote:Bohemian Rhapsody en top 10, vraiment ? Bon va p'tet falloir que j'aille le voir quand même.

Ils mettent une version raccourcie de Fat Bottomed Girls pour illustrer la première tournée US de Queen. Rien que pour ça, ça sort du top 10

Oui tu m'avais raconté. Pis il se serve pas de My Fairy KIng pour introduire le pseudo de Freddy et surtout surtout aucune chanson de Queen II.

Mais bon, faudrait que j'aille le voir quand même.


Au passage, quelqu'un a été voir Astérix ?

Niveau chant, c'est quand même en deçà de Mercury

Rhapsody n'est certainement pas un bon biopic pour les puristes mais les profanes se laissent prendre par l'émotion...

Pour quelqu'un qui, comme moi, n'est pas fan des biopics, j'ai justement aimé parce qu'il se permet de s'éloigner de l'histoire et de son côté documentaire au profit de la tension dramatique. En gros, si j'osais, je dirais que c'est un bon film parce que c'est un médiocre biopic.