Posted: 01 Feb 2007, 06:38
Pau, trois ans après...
Les Palois avaient certes mis de côté la manière mais ils ont assuré mercredi leur qualification pour le Top 16 de l'Euroligue, à l'issue de la 14e et dernière journée de la première phase. Emmenés par un Michael Wright (24 points) au finish décisif, les hommes de Gordon Herbert ont ainsi battu les Lituaniens de Kaunas (68-56). Grâce à ce succès, L'Elan Béarnais termine à la quatrième place du groupe C et se retrouve en seconde phase, performance que les Palois n'avaient plus réalisée depuis trois ans.
C'est fait. Trois ans après leur dernière participation au Top 16, Pau-Orthez revient en seconde phase grâce à son succès obtenu mercredi devant Kaunas (68-56). Un écart assez trompeur puisque les Béarnais ont dû attendre le money-time, ou presque, pour se détacher enfin des griffes des Lituaniens. Mais attention, Kaunas, déjà éliminé de la compétition avant ce dernier rendez-vous du 1er tour, n'avait rien d'un monstre, bien au contraire. Ce qui ne signifie pas pour autant que la formation de Gordon Herbert ne se soit pas employée pour venir à bout des Lituaniens.
D'autant que les Palois n'étaient pas non plus dans un jour extraordinaire. "C'était un un match crispant, surtout au début, mais on a bien défendu et on a été récompensé dans le dernier quart... ", résumé parfaitement le président Pierre Seillant au micro de Sport +. Cette première période fut donc le théatre du festival des maladresses. Entre les multiples tentatives à trois points ratées des Lituaniens, et le rythme que n'arrivaient pas à imposer les Béarnais, ces 20 premières minutes ne risquaient pas de faire grimper le pourcentage de réussite. Surtout, la formation de Gordon Herbert, qui avait décidé d'aligner un cinq de départ 100% américain (Harrisson, Johnsen, Greer, Miles et Wright) ne profitait pas de la faiblesse de son adversaire pour rejoindre les vestiaires fort d'une avance conséquente.
Wright, le libérateur
Au lieu de cela, Kaunas virait en tête à la pause pour un petit point (31-30). Pas grand chose donc de positif à retenir du côté de l'entraîneur palois. Le technicien américain pouvait toujours entretenir l'espoir d'un changement radical en seconde période en se basant sur ce dunk du jeune pivot français Mahinmi à la 13e, suivi d'un contre plein d'autorité signé Thierry Rupert. Une action pleine d'envie mais c'était la seule fois dans cette première partie où l'on voyait les Palois mordre véritablement dans le ballon comme l'enjeu de la rencontre l'exigeait.
Le troisième quart, heureusement, apportait un léger mieux dans ce secteur mais pas de quoi faire lever le public du Palais des Sports. Sous l'impulsion d'Aaron Miles (souvent trop seul pour tenir la baraque à ce moment du match) Pau-Orthez assurait quand même l'essentiel en se détachant à l'amorce des 10 dernières minutes (49-44). Toujours sous la menace des Lituaniens en cette fin de match , les Palois étaient tout heureux de voir Michael Wright enclencher la vitesse supérieure, bien aidé par Harisson.
Les deux Américains faisaient ainsi passer l'avance de deux points (56-54 à 3'37 de la fin), à 10 (64-54) pour ensuite une victoire finale méritée, 68-56. "C'est la deuxième fois que l'on est dans le Top 16 en quatre ans. Tout le monde ne peut pas en dire autant...", concluait un Pierre Seillant pas peu fier sur ce coup.
www.sports.fr
Les Palois avaient certes mis de côté la manière mais ils ont assuré mercredi leur qualification pour le Top 16 de l'Euroligue, à l'issue de la 14e et dernière journée de la première phase. Emmenés par un Michael Wright (24 points) au finish décisif, les hommes de Gordon Herbert ont ainsi battu les Lituaniens de Kaunas (68-56). Grâce à ce succès, L'Elan Béarnais termine à la quatrième place du groupe C et se retrouve en seconde phase, performance que les Palois n'avaient plus réalisée depuis trois ans.
C'est fait. Trois ans après leur dernière participation au Top 16, Pau-Orthez revient en seconde phase grâce à son succès obtenu mercredi devant Kaunas (68-56). Un écart assez trompeur puisque les Béarnais ont dû attendre le money-time, ou presque, pour se détacher enfin des griffes des Lituaniens. Mais attention, Kaunas, déjà éliminé de la compétition avant ce dernier rendez-vous du 1er tour, n'avait rien d'un monstre, bien au contraire. Ce qui ne signifie pas pour autant que la formation de Gordon Herbert ne se soit pas employée pour venir à bout des Lituaniens.
D'autant que les Palois n'étaient pas non plus dans un jour extraordinaire. "C'était un un match crispant, surtout au début, mais on a bien défendu et on a été récompensé dans le dernier quart... ", résumé parfaitement le président Pierre Seillant au micro de Sport +. Cette première période fut donc le théatre du festival des maladresses. Entre les multiples tentatives à trois points ratées des Lituaniens, et le rythme que n'arrivaient pas à imposer les Béarnais, ces 20 premières minutes ne risquaient pas de faire grimper le pourcentage de réussite. Surtout, la formation de Gordon Herbert, qui avait décidé d'aligner un cinq de départ 100% américain (Harrisson, Johnsen, Greer, Miles et Wright) ne profitait pas de la faiblesse de son adversaire pour rejoindre les vestiaires fort d'une avance conséquente.
Wright, le libérateur
Au lieu de cela, Kaunas virait en tête à la pause pour un petit point (31-30). Pas grand chose donc de positif à retenir du côté de l'entraîneur palois. Le technicien américain pouvait toujours entretenir l'espoir d'un changement radical en seconde période en se basant sur ce dunk du jeune pivot français Mahinmi à la 13e, suivi d'un contre plein d'autorité signé Thierry Rupert. Une action pleine d'envie mais c'était la seule fois dans cette première partie où l'on voyait les Palois mordre véritablement dans le ballon comme l'enjeu de la rencontre l'exigeait.
Le troisième quart, heureusement, apportait un léger mieux dans ce secteur mais pas de quoi faire lever le public du Palais des Sports. Sous l'impulsion d'Aaron Miles (souvent trop seul pour tenir la baraque à ce moment du match) Pau-Orthez assurait quand même l'essentiel en se détachant à l'amorce des 10 dernières minutes (49-44). Toujours sous la menace des Lituaniens en cette fin de match , les Palois étaient tout heureux de voir Michael Wright enclencher la vitesse supérieure, bien aidé par Harisson.
Les deux Américains faisaient ainsi passer l'avance de deux points (56-54 à 3'37 de la fin), à 10 (64-54) pour ensuite une victoire finale méritée, 68-56. "C'est la deuxième fois que l'on est dans le Top 16 en quatre ans. Tout le monde ne peut pas en dire autant...", concluait un Pierre Seillant pas peu fier sur ce coup.
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