ASSE - poteaux-carres.com

deiphobos wrote:

Matrick wrote:

deiphobos wrote:c'est ce que j'en ai entendu

J'entends bien,
mais P2 est un forum intello,
où on décrypte l'actualité pour ne pas passer pour des quiches,
faire preuve de jugeote,
et ainsi se démarquer de l'outre A47 dans son ensemble moins les travailleurs immigrés du 42 ou 43 voire 07

Remarque d'un autre côté les cancéreux en phase terminale ont des jours de moins pire... tu devrais le savoir

Matrick wrote:

deiphobos wrote:

Matrick wrote:

deiphobos wrote:c'est ce que j'en ai entendu

J'entends bien,
mais P2 est un forum intello,
où on décrypte l'actualité pour ne pas passer pour des quiches,
faire preuve de jugeote,
et ainsi se démarquer de l'outre A47 dans son ensemble moins les travailleurs immigrés du 42 ou 43 voire 07

Remarque d'un autre côté les cancéreux en phase terminale ont des jours de moins pire... tu devrais le savoir

Moins de souffrance dans les paradis blancs, OK
De là à sortir du lit et escalader une fenêtre alors que tu ne fais plus que 40 kg ?

deiphobos wrote:

Matrick wrote:

deiphobos wrote:

Matrick wrote:

deiphobos wrote:c'est ce que j'en ai entendu

J'entends bien,
mais P2 est un forum intello,
où on décrypte l'actualité pour ne pas passer pour des quiches,
faire preuve de jugeote,
et ainsi se démarquer de l'outre A47 dans son ensemble moins les travailleurs immigrés du 42 ou 43 voire 07

Remarque d'un autre côté les cancéreux en phase terminale ont des jours de moins pire... tu devrais le savoir

Moins de souffrance dans les paradis blancs, OK
De là à sortir du lit et escalader une fenêtre alors que tu ne fais plus que 40 kg ?

Il pesait 40kg?

DenisLePoulpeDu77 wrote:OPération jupons, La party, top secret, boire et déboires : autant de films mythiques pour moi.
On perd un grand réalisateur, un de plus...

sasp wrote:

DenisLePoulpeDu77 wrote:OPération jupons, La party, top secret, boire et déboires : autant de films mythiques pour moi.
On perd un grand réalisateur, un de plus...

the Party, énorme, un film culte pour moi !

DenisLePoulpeDu77 wrote:

sasp wrote:

DenisLePoulpeDu77 wrote:OPération jupons, La party, top secret, boire et déboires : autant de films mythiques pour moi.
On perd un grand réalisateur, un de plus...

the Party, énorme, un film culte pour moi !

Avec un Peter Sellers fabuleux.

deadken wrote:

DenisLePoulpeDu77 wrote:

sasp wrote:

DenisLePoulpeDu77 wrote:OPération jupons, La party, top secret, boire et déboires : autant de films mythiques pour moi.
On perd un grand réalisateur, un de plus...

the Party, énorme, un film culte pour moi !

Avec un Peter Sellers fabuleux.

Peter Sellers is the best!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

nanesse wrote:

deadken wrote:

DenisLePoulpeDu77 wrote:

sasp wrote:

DenisLePoulpeDu77 wrote:OPération jupons, La party, top secret, boire et déboires : autant de films mythiques pour moi.
On perd un grand réalisateur, un de plus...

the Party, énorme, un film culte pour moi !

Avec un Peter Sellers fabuleux.

Peter Sellers is the best!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En cette fin de party, n''oublions pas Diamants sur canapé :

Baraban wrote:ça n'a pas été évoqué ici mais Woolly Wolstenholme, membre fondateur de Barclay James Harvest a mis fin à ses jours le 13-12

Baraban wrote:son nom ne dira sans doute rien à beaucoup mais Don Van Vliet alias Captain Beefheart s'en est allé...
Ce disciple de Franck Zappa avait quitté le monde de la musique au début des années 80 pour se consacrer à la peinture.
Il aurait eu 70 ans le 15 janvier prochain.
I'm Gonna Boogiarize You Baby

L'immense helléniste Jacqueline de Romilly nous a quittés samedi à l'âge de 97 ans. Première femme à décrocher le Concours général, première femme professeur au Collège de France et deuxième, après Marguerite Yourcenar, à entrer à l'Académie française, cette intellectuelle passionnée et passionnante a donc rejoint son cher Thucydide, le célèbre historien athénien qu'elle appelait "l'un des hommes de [sa] vie". Elle aimait la culture, qu'elle ne séparait jamais de la vie, et défendait farouchement, mais non sans humour, l'enseignement des langues anciennes dans lesquelles elle ne voyait aucunement une relique pesante, mais un trésor pour mieux penser le présent. Le grec ancien la rendait "heureuse", et elle souhaitait qu'il fût mis à la portée de tous les jeunes esprits. "On veut que les enfants sachent ce qui se passe autour d'eux", disait-elle, "mais quelle merveille de découvrir un monde autre pendant une heure ! Pourquoi tirerait-on davantage d'une rencontre avec n'importe qui que d'un tête-à-tête avec Andromaque ou Hector ?"

L'avoir rencontrée un jour, enfant, vous marque à vie, tant elle était clairvoyante, énergique, drôle, et surtout étrangère à toute désespérance. Elle jugeait les premières années du XXIe siècle "inquiétantes et pleines de périls", mais restait confiante dans la "possibilité humaine de se reprendre, de se redresser et, avec l'aide du passé, d'inventer quelque chose de mieux". Sa disparition est une grande perte. Elle donnera, on l'espère, des regrets à tous les faux modernes de l'Éducation nationale qui pensent qu'il est souhaitable de fragiliser encore un peu plus l'enseignement du grec et du latin. Et qui ne voient pas que cet inépuisable réservoir de mythes et de réflexion philosophique et politique est le plus grand de nos trésors. Ainsi qu'une source intarissable de plaisir. Jacqueline de Romilly avait du plaisir à se plonger dans Homère, Eschyle et tous ces grands Anciens lumineux, et ce plaisir, elle nous le transmettait. Elle avait publié son dernier texte aux premiers jours de l'été dernier. Ce très beau livre, humaniste et personnel, adressé à deux jeunes touristes "prêts à s'émerveiller de tout", s'intitulait La grandeur de l'homme au siècle de Périclès. Voici ce qu'écrivait Romain Brethes dans Le Point.

La Grèce pour l'éternité, par Romain Brethes

Après les disparitions de Pierre Vidal-Naquet et de Jean-Pierre Vernant, il ne reste plus guère de défenseurs acharnés de nos belles humanités. Deux voix, à la fois différentes et complémentaires, continuent pourtant de répandre inlassablement la parole des Anciens. L'une, facétieuse et subversive, ose les provocations fertiles, les rapprochements acrobatiques avec notre époque. C'est celle de Paul Veyne (auteur du récent best-seller Quand notre monde est devenu chrétien). L'autre, apaisée et lumineuse, moins turbulente peut-être mais aussi plus optimiste, est celle de Jacqueline de Romilly. La parution de La grandeur de l'homme au siècle de Périclès a tout du testament crépusculaire.

Mais ce testament, adressé judicieusement à deux jeunes touristes "prêts à s'émerveiller de tout" mais n'ayant "aucune connaissance directe de la littérature grecque", est tout sauf sépulcral. Au contraire, il respire la vie et l'envie de partager jusqu'au bout cet amour de la Grèce antique. Et c'est en renouant avec ses premières amours, que ce soit Thucydide (auquel elle a consacré sa première oeuvre en 1947 !) ou la tragédie classique, celle d'Eschyle, Sophocle et Euripide, que la doyenne de nos académiciens balaie des questions contemporaines aussi essentielles que la démocratie, la politique ou l'image du héros.

Dénonciation

Avec Thucydide, qui entendait faire de sa Guerre du Péloponnèse "un trésor pour l'éternité", Jacqueline de Romilly montre que les ambitions impérialistes athéniennes analysées par l'historien grec éclairent de manière troublante les grandes guerres du XXe et du XXIe siècle. De même, sa dénonciation de la lâcheté des hommes politiques qui ont succédé à Périclès annonce le clientélisme en vigueur dans de nombreux pays aujourd'hui, et particulièrement... en Grèce. Comme le dit Jacqueline de Romilly,"la lucidité n'est rien sans le secours d'une rigoureuse morale, d'une honnêteté parfaite pour guider les choix politiques. Et dès que ces deux qualités viennent à manquer, les conseils des hommes politiques (disons : des démagogues) perdent toute valeur, toute intelligence, toute prudence, puisqu'ils sont au service des caprices du peuple".

Quant au héros tragique, Oedipe ou Héraclès, il nous offre une élévation dans un monde où "tout est plus grand, plus exigeant, plus passionné". En guise de péroraison émouvante, confessant sa difficulté à écrire ce livre, Jacqueline de Romilly conclut par ce seul mot, digne et magnifique : "Merci." Ne nous y trompons pas. Les remerciements sont d'abord à adresser à cette immense dame qui nous laisse, à nous aussi,"un trésor pour l'éternité".

La grandeur de l'homme au siècle de Périclès, de Jacqueline de Romilly (éd. de Fallois, 124 p., 18 euros)

l'As de Saint-Etienne wrote:décédé la nuit dernière : Enzo Bearzot : l'entraineur de la squadra azzurra championne du monde en 1982

callaghan wrote:avec lui s'en va la "catenaccio" pur et dur
quelle equipe celle de l'italie 1982 (zoff,tardelli,sciera (rip),rossi...) que des enfants de coeur !!

la buse wrote:Cette coupe du monde fut certainement la plus intéressante que j'ai pu suivre, et le champion n'y fut pas étranger. L'Italie qui s'en tira miraculeusement au premier tour (il n'y a pas d'autre terme) battit ensuite l'Argentine, le Brésil, la Pologne et nous vengea de l'Allemagne en finale. Le match contre le Brésil, grand favori de l'épreuve, fut le plus beau match de la compétition.
L'Italie de Bearzot réalisa des performances tactiques et techniques de haut niveau.

Paix à ce grand monsieur du football.

la buse wrote:Cette coupe du monde fut certainement la plus intéressante que j'ai pu suivre, et le champion n'y fut pas étranger. L'Italie qui s'en tira miraculeusement au premier tour (il n'y a pas d'autre terme) battit ensuite l'Argentine, le Brésil, la Pologne et nous vengea de l'Allemagne en finale. Le match contre le Brésil, grand favori de l'épreuve, fut le plus beau match de la compétition.
L'Italie de Bearzot réalisa des performances tactiques et techniques de haut niveau.

Paix à ce grand monsieur du football.