adrien38100 wrote:Maugrim wrote:N'empêche, Nolan Roux a exactement les mêmes stats que Ricky van Wolfswinkel l'année dernière. Quarante matches, neuf buts. Y'a juste au-niveau des passes décisives où Roux est devant avec sept passes contre quatre pour RVW (qui s'explique en partie par son positionnement à l'aile, je pense).
Je ne sais pas trop quoi en déduire à propos de Roux
ça n'a aucun intérêt cette stat. C'est qui est intéressant c'est combien Roux nous a apporté de points? Car si tu marques un but quand il y a déja 2-0 ou si tu marques un but dans un match que l'on perd ça a beaucoup moins d'importance que de marquer le seul but du match ou l'ouverture du match.
Roux -
En championnat : 3 (à Montpellier, 1-2, nous fait gagner le match); 0 (Guingamp, 3-0, match déjà gagné); 0 (à Nantes, 2-1, penalty, match perdu); 0 (à Bordeaux, 1-4, match déjà gagné); 0 (Montpellier, 3-0, nous ouvre la voie mais match gagné largement); 0 (à Ajaccio, 0-2, nous ouvre la voie mais match gagné avec un deuxième but); 3 (à Bastia, 0-1, nous fait gagner le match).
En Europa League : 1 (Rosenborg, 2-2, penalty, nous obtient le nul); 1 (à Rosenborg, 1-1, penalty, nous obtient le nul)
Pour résumer : Roux nous qualifie sans doute grâce à ses deux penalties en Europa League, et il nous fait gagner six points à lui tout seul en championnat (à Montpellier et à Bastia), ouvrant aussi la voie de la victoire contre Montpellier et à Ajaccio, avant que l'on ne double (voire triple) la mise. Trois de ses buts ne "servent" à rien, soit parce qu'on a perdu le match (Nantes), soit parce qu'ils ont été marqué alors que le match était déjà fini (Guingamp, à Bordeaux).
Van Wolfswinkel -
En championnat : 1 (Bordeaux, 1-1, nous obtient le nul); 1 (Monaco, 1-1, nous obtient le nul); 0 (Lyon, 3-0, match gagné et but pas décisif, mais bon sang, qu'il était cool ce but); 3 (Bastia, 1-0, nous fait gagner le match); 0 (Evian, 3-0, but pas décisif).
En Europa League : 1 (Qarabag, 1-1, nous obtient le nul).
En Coupe : nous qualifie en huitièmes avec un doublé contre Tours (3-5 score final AP).
nous qualifie en quarts avec un but contre le Red Star (1-2 score final).
Pour résumer : RVW nous rapporte cinq points en championnat. Son apport en Europa League a été moindre puisqu'il ne marque qu'un but (et un autre refusé alors qu'il était licite), mais il nous a permis de nous qualifier deux fois en Coupe de France.
Synthèse : C'est délicat de comparer l'impact des buts de deux attaquants sur deux saisons différentes. Surtout quand l'un des deux a joué à un second poste (Roux, à l'aile). On remarque toutefois qu'avec 2797 minutes toutes compétitions, Roux est statistiquement moins bon que Van Wolfswinkel en terme de but, ce dernier ayant scoré autant en 2478 minutes. Et au niveau des passes décisives :
Trois en championnat pour RVW (dont deux ayant conduit au seul but du match, nous donnant donc deux fois la victoire et les trois points, à Lens et contre Metz) et zéro ailleurs.
Trois en Europa League pour Roux (une nous donnant le nul contre Rosenborg (avec son penalty en fin de match), une nous donnant la victoire à Dniepro, et une autre sans impact sur l'issue du match contre Dniepro à domicile), une en qualifications pour l'Europa (à Misalmi), deux en championnat (qui ne sont pas décisives quant à l'issue du match, contre Montpellier et Reims), et surtout deux en Coupe de France qui, elles, conditionnent la victoire finale : à Troyes et contre Ajaccio.
La comparaison statistique ne fait donc que souligner le fait que, selon moi, Roux est un honnête attaquant de pointe qui n'a vocation à être titulaire que quand le titulaire est blessé, donc Beric, mais est surtout un excellent joker, tant devant que sur le flanc droit, ou alors un hypothétique avant-centre dans un système à deux pointes. Quoi qu'il en soit, et malgré le fait qu'il soit décisif devant en ce moment, il n'est pas fait pour jouer tout seul tout le temps en numéro neuf, et ses buts sur penalty renforcent encore plus cette idée là.
En tout cas, et c'est à noter, Roux est dans le prolongement de ses saisons à Lille : un peu moins de buts, mais un peu plus de passes décisives.