Jelp wrote: ↑29 Mar 2019, 12:54
Junito wrote: ↑29 Mar 2019, 12:41
Draculita, si tu pouvais éviter de poster ce genre de truc sans vérifier a minima par toi même le fonds de l'information, on éviterait que ce forum devienne un ramassis de news digne d'un groupe Facebook de Gilets Jaunes de base.
J'ai rien contre ou pour cette chère députée, mais si tu fais quelques recherches sur le web tu t'aperçois rapidement ...
qu'elle était absente semble-t-il pour des raisons médicales:
https://www.liberation.fr/direct/elemen ... tes_89353/
qu'elle s'est rattrapée (un peu) depuis :
https://www.nosdeputes.fr/claire-o-petit
Non mais s'il a posté ce prospectus c'est parce qu'il a décelé une ou plusieurs fautes d orthographe, notre poto prof de français
Dans un rapport publié jeudi, Projet Arcadie veut «tordre le cou» aux clichés sur l'activité des députés, trop souvent résumée au nombre d'amendements déposés sur un texte ou au présentéisme en séance publique.
https://projetarcadie.com/content/activ ... es-deputes
Régulièrement, les classements fleurissent pour désigner les députés les plus actifs ou les plus présents. Celui de Capital , publié le 21 décembre dernier, avait fait grand bruit: dans cette Assemblée fraîchement élue, les députés d'En Marche étaient désignés comme les «cancres» du palmarès. L'hebdomadaire s'était basé sur les données récoltées par le collectif «Regards citoyens» et archivées par le site «Nos députés.fr».
Ces classements s'appuient sur des critères statistiques quantifiables: nombre d'interventions, nombre de propositions de loi ou d'amendements déposés, nombre de questions écrites ou orales... En réalité, il est impossible de classer les députés au vu de la multiplicité de leurs missions.
Car la réalité du travail parlementaire ne se limite pas à voter la loi dans l'hémicycle, interpeller les ministres lors des questions au gouvernement ou déposer des liasses d'amendements pour s'arroger deux minutes de temps de parole en séance publique.
Pendant les séances en hémicycle, l'Assemblée est loin d'être au point mort ; se tiennent des réunions en commissions permanentes où les députés réalisent un travail législatif essentiel, les réunions de groupe, les commissions d'enquête, les commissions spéciales, les groupes d'études, etc.
Alors pour paraître actifs dans un système d'évaluation qui ne comprend que la statistique, les députés ont quelques techniques bien rodées. Plusieurs bénéficient manifestement d'un don d'ubiquité, si l'on se réfère aux feuilles d'émargements des commissions permanentes.
un député LR, «surnommé Amendator par ses camarades», avec 233 amendements non soutenus sur 1281 déposés. Beaucoup de ces amendements sont faciles à produire, qu'ils fassent une demande de rapport, de suppression (25% du total déposé tout de même), ou de correction. Certains élus copient des amendements déjà déposés, voire reprennent tels-quels des textes rédigés par des lobbys sans en indiquer la source.
Déposer une multitude d'amendements peut laisser croire que l'on est très actif. Et dans cette course au chiffre, les députés de la majorité sont les grands perdants. Pourtant, un seul amendement peut avoir une influence essentielle sur un texte.
Le rapport cite l'exemple de Daniel Labaronne, député LREM de la commission des finances. En collaboration avec son groupe et avec les ministres concernés, il avait travaillé une cinquantaine d'heure sur un amendement visant à simplifier la qualification juridique des entreprises. «50 heures de travail pour briller 10 minutes dans l'hémicycle», explique-t-il dans le rapport qui précise que son texte a été adopté.
Par la nature de son mandat, le député est par ailleurs soumis à une injonction contradictoire: être actif dans l'hémicycle, sans oublier de se montrer dans sa circonscription.
le travail législatif occupe les députés entre 50 et 100 heures par semaines, selon les témoignages recueillis par les auteurs. Et ce rythme infernal est maintenu par le gouvernement qui a le contrôle de l'agenda législatif.
http://premium.lefigaro.fr/politique/le ... eputes.php