Tartiflette wrote:NomDeStade wrote:Platoche wrote:Il a expliqué qu'il en avait marre que personne ne bouge dans le peloton au sein des différentes équipes pour envoyer des coureurs dans des échappées, et qu'à la fin autant faire le départ à 1km de l'arrivée et de lâcher les sprinteurs...
C'est vrai que le début du Tour est un peu navrant de ce côté-là...
Bien trop d'équipes ne compte que sur les sprints pour grapiller quelque chose, alors qu'avec Kittel dans la place, c'est bien utopique comme choix.
Ouais enfin Kittel ou pas Kittel, une étape de plaine dans le TDF c'est arrivée au sprint à 99 % (sauf si vent suffisamment fort pour créer des bordures) et ça ne date pas d'aujourd'hui. Peut-être qu'après la démonstration d'hier par contre, les autres équipes vont laisser aux QuickStep le soin d'aller chercher seuls l'échappée mais à la rigueur eux pourront dire "on a déjà 4 étapes et on ne joue rien au général donc démerdez-vous".
Ma critique se valait plus large que sur ce Tour en fait.
Sur chaque Tour, sur les 22 équipes engagées, il y en a bien 1/4 qui espère choper une victoire d'étape sur les seules étapes de sprint, or globalement, on peut constater qu'à chaque tour se dégage un sprinteur au-dessus du lot.
Kittel cette année, Cavendish l'an dernier (4 victoires), Greipel en 2015 (4 victoires).
Et il y a quand même trop d'étapes dessinés pour les sprinters. Au vu du relief français, ça me semblerait pas impossible de glisser une petite bosse ou 2 dans les derniers 20 kilomètres d'une étape, afin de permettre des surprises, mais aussi de décourager les équipes de sprinters.
Le Tour français donne l'impression qu'il est composé d'étapes pour sprinteurs, d'étapes pour faire le classement, et d'une étape pour baroudeur où on y colle 5-6 cols de seconde catégorie.