Re: Mouvements/arrivées/départs dans le centre de formation
Posted: 03 Aug 2015, 15:35
http://www.laprovence.com/article/sport ... ction.html
Dans la famille Zidane, on connaît évidemment Zinedine, enfant prodige du football français, au palmarès long comme le bras. Il y a également Farid, le frère aîné, très discret, même si on peut le croiser parfois dans certaines manifestations footballistiques de la région provençale. Puis il y a la relève, incarnée par Enzo, qui fait parler de lui avec l'équipe réserve du Real Madrid, ou Luca, que le grand public a véritablement découvert cet été lorsque l'équipe de France U17 a été sacrée championne d'Europe. Ces deux-là, fils de Zinedine, semblent d'ores et déjà lancés vers les sommets.
En revanche, ceux que l'on connaît moins, voire pas du tout, ce sont les enfants de Farid, Driss et Mehdi. Eux n'ont pas grandi en Espagne, non. Eux ont grandi ici, en Provence, plus précisément aux Pennes-Mirabeau. En toute discrétion. Mais depuis quelques semaines, tout s'est accéléré : Mehdi a d'abord signé au Pontet, en CFA ; puis, plus récemment, Driss a convaincu l'AS Saint-Étienne de l'engager avec la réserve, en CFA 2."Je suis très content pour eux car ils vont pouvoir évoluer à un niveau convenable, se réjouit Farid, leur père. C'est la reconnaissance de leur travail car je ne suis jamais intervenu pour forcer un entraîneur à les faire jouer parce qu'ils s'appellaient Zidane. J'ai toujours voulu que ce soit une récompense et non pas du piston." À eux de continuer à se faire un prénom...
Driss Zidane : "Toujours une fierté de porter ce nom"
Pour lui, l'été 2015 est passé à toute allure. Entre le dimanche 31 mai et son dernier match avec l'AS Gignac, en DHR, et son essai concluant à l'AS Saint-Étienne, mardi, pour intégrer l'effectif de l'équipe réserve, en CFA2, Driss Zidane n'a certainement pas eu le temps de voir les jours passer. Hier, le jeune milieu de terrain (20 ans) a profité d'une journée de repos pour venir se ressourcer auprès des siens, en famille. Un moment de répit bienvenu avant d'aborder un virage important de sa jeune carrière de footballeur. Important, voire même décisif. Car après avoir fait toutes ses classes dans les clubs amateurs de Provence, de la JS Pennes-Mirabeau à Gignac, en passant par le Burel et Luynes, Driss est sorti de son relatif anonymat en reprenant l'entraînement avec le GS Consolat, dans la perspective cependant d'évoluer avec l'équipe réserve, en DHR, au mois de septembre.
"Le directeur sportif (Djamal Mohamed) m'a appelé la veille de la reprise pour me dire que j'allais reprendre avec l'équipe première et faire partie du groupe jusqu'en septembre, explique-t-il. Au final, au bout de deux semaines, le coach (Nicolas Usaï) m'a dit qu'il voulait me garder." Un Zidane aurait pu alors revenir dans les quartiers Nord de Marseille ; Driss aurait pu faire quelques apparitions en National et, pourquoi pas, se faire repérer par un club professionnel, en France ou à l'étranger. Oui, Driss Zidane aurait pu... Mais on ne le saura jamais. Et pour cause : alors qu'il participait au stage d'avant-saison de Consolat à Mende (Lozère), l'AS Saint-Étienne lui a proposé d'effectuer un essai avec l'équipe réserve. Driss n'a pas hésité et a pris la direction du Forez. Le moral gonflé à bloc.
"Le fait que Consolat veuille me conserver m'a donné confiance en moi", assure-t-il, très reconnaissant. D'autant plus que l'essai chez les Verts s'est avéré concluant. "J'en ai parlé avec mon oncle, confie Driss. Il m'a dit que j'étais jeune, que Saint-Étienne était un grand club, avec une histoire et que je ne pouvais pas me permettre de refuser."
"Je ne suis pas là pour rien"
La saison prochaine, il découvrira donc le CFA 2. Ce qui n'est pas pour lui déplaire. "À mon âge, en n'ayant rien prouvé avant, c'est dur de s'imposer en National, estime-t-il. Là, je vais passer par une réserve pro, je vais continuer ma formation et poursuivre ma progression." Jusqu'où ? Personne ne le sait. Driss ne se fixe pas de limite. "Je veux aller le plus haut possible et prouver que je ne suis pas là pour rien, que je suis là grâce à un essai concluant et pas parce que je m'appelle Zidane, même si ça a toujours été une fierté de porter ce nom."
D'ailleurs, il ne pourrait pas le renier bien longtemps. Dès les premières secondes de discussion, son timbre de voix est familier. Calme, sérieux, réservé, il n'y a pas de doute : Driss a bien du Zidane dans les gènes. Ça s'entend, ça se sent. Et du Zinedine dans les pieds ? "Oui, il a des gestes dignes de... Zidane, assure Régis Gandolfo, son entraîneur la saison dernière à Gignac. Balle au pied, il sait tout faire, même s'il doit, évidemment, encore progresser pour atteindre le haut niveau." Même son de cloche du côté de Nicolas Usaï. "Il a une très bonne mentalité, il est discret, humble, il n'hésite pas à demander du travail, des conseils... développe le coach de Consolat. Je regrette de ne pas avoir pu le garder, mais je suis aussi très content qu'il ait pu toucher un club professionnel." À Driss désormais de s'y imposer. "Son seul problème était physique car il ne tenait pas 90 minutes, se souvient Gandolfo. Il doit faire un peu attention à son poids, mais, justement, Saint-Étienne peut lui permettre de franchir un palier à ce niveau-là. Car à part ça, il a tout pour réussir !"
Dans la famille Zidane, on connaît évidemment Zinedine, enfant prodige du football français, au palmarès long comme le bras. Il y a également Farid, le frère aîné, très discret, même si on peut le croiser parfois dans certaines manifestations footballistiques de la région provençale. Puis il y a la relève, incarnée par Enzo, qui fait parler de lui avec l'équipe réserve du Real Madrid, ou Luca, que le grand public a véritablement découvert cet été lorsque l'équipe de France U17 a été sacrée championne d'Europe. Ces deux-là, fils de Zinedine, semblent d'ores et déjà lancés vers les sommets.
En revanche, ceux que l'on connaît moins, voire pas du tout, ce sont les enfants de Farid, Driss et Mehdi. Eux n'ont pas grandi en Espagne, non. Eux ont grandi ici, en Provence, plus précisément aux Pennes-Mirabeau. En toute discrétion. Mais depuis quelques semaines, tout s'est accéléré : Mehdi a d'abord signé au Pontet, en CFA ; puis, plus récemment, Driss a convaincu l'AS Saint-Étienne de l'engager avec la réserve, en CFA 2."Je suis très content pour eux car ils vont pouvoir évoluer à un niveau convenable, se réjouit Farid, leur père. C'est la reconnaissance de leur travail car je ne suis jamais intervenu pour forcer un entraîneur à les faire jouer parce qu'ils s'appellaient Zidane. J'ai toujours voulu que ce soit une récompense et non pas du piston." À eux de continuer à se faire un prénom...
Driss Zidane : "Toujours une fierté de porter ce nom"
Pour lui, l'été 2015 est passé à toute allure. Entre le dimanche 31 mai et son dernier match avec l'AS Gignac, en DHR, et son essai concluant à l'AS Saint-Étienne, mardi, pour intégrer l'effectif de l'équipe réserve, en CFA2, Driss Zidane n'a certainement pas eu le temps de voir les jours passer. Hier, le jeune milieu de terrain (20 ans) a profité d'une journée de repos pour venir se ressourcer auprès des siens, en famille. Un moment de répit bienvenu avant d'aborder un virage important de sa jeune carrière de footballeur. Important, voire même décisif. Car après avoir fait toutes ses classes dans les clubs amateurs de Provence, de la JS Pennes-Mirabeau à Gignac, en passant par le Burel et Luynes, Driss est sorti de son relatif anonymat en reprenant l'entraînement avec le GS Consolat, dans la perspective cependant d'évoluer avec l'équipe réserve, en DHR, au mois de septembre.
"Le directeur sportif (Djamal Mohamed) m'a appelé la veille de la reprise pour me dire que j'allais reprendre avec l'équipe première et faire partie du groupe jusqu'en septembre, explique-t-il. Au final, au bout de deux semaines, le coach (Nicolas Usaï) m'a dit qu'il voulait me garder." Un Zidane aurait pu alors revenir dans les quartiers Nord de Marseille ; Driss aurait pu faire quelques apparitions en National et, pourquoi pas, se faire repérer par un club professionnel, en France ou à l'étranger. Oui, Driss Zidane aurait pu... Mais on ne le saura jamais. Et pour cause : alors qu'il participait au stage d'avant-saison de Consolat à Mende (Lozère), l'AS Saint-Étienne lui a proposé d'effectuer un essai avec l'équipe réserve. Driss n'a pas hésité et a pris la direction du Forez. Le moral gonflé à bloc.
"Le fait que Consolat veuille me conserver m'a donné confiance en moi", assure-t-il, très reconnaissant. D'autant plus que l'essai chez les Verts s'est avéré concluant. "J'en ai parlé avec mon oncle, confie Driss. Il m'a dit que j'étais jeune, que Saint-Étienne était un grand club, avec une histoire et que je ne pouvais pas me permettre de refuser."
"Je ne suis pas là pour rien"
La saison prochaine, il découvrira donc le CFA 2. Ce qui n'est pas pour lui déplaire. "À mon âge, en n'ayant rien prouvé avant, c'est dur de s'imposer en National, estime-t-il. Là, je vais passer par une réserve pro, je vais continuer ma formation et poursuivre ma progression." Jusqu'où ? Personne ne le sait. Driss ne se fixe pas de limite. "Je veux aller le plus haut possible et prouver que je ne suis pas là pour rien, que je suis là grâce à un essai concluant et pas parce que je m'appelle Zidane, même si ça a toujours été une fierté de porter ce nom."
D'ailleurs, il ne pourrait pas le renier bien longtemps. Dès les premières secondes de discussion, son timbre de voix est familier. Calme, sérieux, réservé, il n'y a pas de doute : Driss a bien du Zidane dans les gènes. Ça s'entend, ça se sent. Et du Zinedine dans les pieds ? "Oui, il a des gestes dignes de... Zidane, assure Régis Gandolfo, son entraîneur la saison dernière à Gignac. Balle au pied, il sait tout faire, même s'il doit, évidemment, encore progresser pour atteindre le haut niveau." Même son de cloche du côté de Nicolas Usaï. "Il a une très bonne mentalité, il est discret, humble, il n'hésite pas à demander du travail, des conseils... développe le coach de Consolat. Je regrette de ne pas avoir pu le garder, mais je suis aussi très content qu'il ait pu toucher un club professionnel." À Driss désormais de s'y imposer. "Son seul problème était physique car il ne tenait pas 90 minutes, se souvient Gandolfo. Il doit faire un peu attention à son poids, mais, justement, Saint-Étienne peut lui permettre de franchir un palier à ce niveau-là. Car à part ça, il a tout pour réussir !"