ASSE - poteaux-carres.com

Fourina wrote:

la buse wrote:La seule, l'unique solution est la suppression du tour de France.
A part ça je m'en cogne toujours autant et ça se passe super bien.

Je crois qu'on a compris .

Froome fait au moins semblant d'avoir un peu de fatigue dans les montées, ça change de la machine de guerre Armstrong.

Le résultat est le même à l'arrivée...

grizzly77 wrote:

Timick wrote:

grizzly77 wrote: Merckx et Hinault.

A l'époque la stratégie d'équipe n'était pas aussi poussée qu'aujourd'hui. C'étaient davantage des combats d'homme à homme, où on attaquait et où on se faisait attaquer par son adversaire : on y allait et on répondait seul. Forcément, ça faisait faire beaucoup d'efforts et ça entraînait parfois des défaillances. Hinault, Merckx et plein d'autres ont connu leur lot de galères, de défaillances, ont parfois gagné ou perdu plusieurs minutes dans un même Tour.
Dans la période plus récente Indurain (une seule fois en difficulté, dans la montée des Arcs qui lui a coûté son 6ème Tour d'affilée), et plus encore Armstrong ou Froome (zéro défaillance à ce jour) sont des coureurs qui ne perdent jamais de temps, qui sont au-dessus du lot, qui semblent imbattables.

D'où le fait de limiter les coureurs à 7 par équipes, voir 6. Depuis Indurain en fait la tactique est la même, les équipes roulent et ça rabote les premiers cols et le leader termine le job à plus ou moins 3 kms de l'arrivée. Prévisible et très chiant à regarder

Mouai, il faudrait qu'ils soient 5 alors.
Regarde encore hier, au début du dernier col Froome avait encore 5 coéquipiers et il n'en a perdu que 2 (ou 3) dans la montée, il en avait encore au moins 2 dans le final!
En fait je ne suis pas sur que ça change grand chose, puisque de toute manière ils ont le plus d'argent, ils auraient encore la meilleure équipe.
J'ai l'impression qu'ils sont encore plus fort que l'année dernière. De mémoire, rapidement il ne restait plus que Porte l'année dernière, c'était possible "d'isoler Froome", là je rejoint les autres leader, c'est impossible de le laisser seul, dans l'une des montées les plus difficile du tour ils finissent à 3

Peut-être que le cyclisme - à l'image de tous les sports qui ont une réelle audience et un potentiel commercial avéré - souffre d'avoir atteint un stade de technicisation trop poussé, sinon indépassable.

Quand je parle de "technicisation", je ne parle pas que de la "technologie" : je parle aussi des techniques de préparation physique, des techniques de gestion d'équipe, des stratégies à tenir, etc.

Exemple. On entend souvent dire que l'ASSE des 70's a basé ses succès par l'attention donnée à la préparation physique. Voyant cela, d'autres clubs ont imité et amélioré les pratiques. Aujourd'hui, tout le monde fait des préparations physiques énormes, les joueurs sont des athlètes complets au physique et à l'endurance impressionnants sur plusieurs divisions, et même s'il y a des variantes ou des différences de degré, il y a un socle standardisé valable pour à peu près tout le monde. Les innovations qui peuvent arriver ont un impact marginal assez faible, et ne suffisent pas à donner un avantage déterminant.

Cette standardisation, tu la retrouves dans tous les aspects liés au sport. A partir de là, le principal discriminant devient l'argent : il permet d'attirer et de concentrer les meilleurs dans chaque domaine dans une seule équipe (cyclisme) ou un tout petit nombre d'équipes (football), et ainsi naissent la Sky, le PSG, Mercedes en F1, etc.

Or, le propre de l'investisseur capitaliste (c'est lui qui possède l'argent ), c'est qu'il cherche sauf exception à être rentable. En Europe, la rentabilité se fait par la victoire et le classement (la compétition rend le spectacle secondaire) : tu gagnes, t'as des primes, des droits télés, etc. On le voit bien en foot : finir 4è ou 12è, c'est un gap financier considérable...donc tu préfères assurer ta 4è place plutôt que de prendre un risque et te prendre un retour de bâton.

Les sports US (que je connais assez peu) ont une économie différente, si je ne m'abuse, qui permet d'instaurer des règles différentes, et qui favorisent le spectacle - en tout cas, le rendent moins secondaire. L'autre solution, c'est annihiler la "finitude technique" par le changement de règles : moins de coureurs par équipe, moins d'outils technologiques, en football des cages ou un terrain plus grands, que sais-je encore.

Bref : on a eu Banesto, l'US Postal aujourd'hui la Sky ; après la Sky nous aurons 2 ou 3 années de répit avant de voir sortir une autre équipe de cet acabit. En F1, il y a eu Ferrari, Red Bull, aujourd'hui Mercedes. En football en France, le PSG inaugure la lignée, même si l'OM et surtout l'OL ont été annonciateurs.

Olaf wrote:Peut-être que le cyclisme - à l'image de tous les sports qui ont une réelle audience et un potentiel commercial avéré - souffre d'avoir atteint un stade de technicisation trop poussé, sinon indépassable.

Quand je parle de "technicisation", je ne parle pas que de la "technologie" : je parle aussi des techniques de préparation physique, des techniques de gestion d'équipe, des stratégies à tenir, etc.

Exemple. On entend souvent dire que l'ASSE des 70's a basé ses succès par l'attention donnée à la préparation physique. Voyant cela, d'autres clubs ont imité et amélioré les pratiques. Aujourd'hui, tout le monde fait des préparations physiques énormes, les joueurs sont des athlètes complets au physique et à l'endurance impressionnants sur plusieurs divisions, et même s'il y a des variantes ou des différences de degré, il y a un socle standardisé valable pour à peu près tout le monde. Les innovations qui peuvent arriver ont un impact marginal assez faible, et ne suffisent pas à donner un avantage déterminant.

Cette standardisation, tu la retrouves dans tous les aspects liés au sport. A partir de là, le principal discriminant devient l'argent : il permet d'attirer et de concentrer les meilleurs dans chaque domaine dans une seule équipe (cyclisme) ou un tout petit nombre d'équipes (football), et ainsi naissent la Sky, le PSG, Mercedes en F1, etc.

Or, le propre de l'investisseur capitaliste (c'est lui qui possède l'argent ), c'est qu'il cherche sauf exception à être rentable. En Europe, la rentabilité se fait par la victoire et le classement (la compétition rend le spectacle secondaire) : tu gagnes, t'as des primes, des droits télés, etc. On le voit bien en foot : finir 4è ou 12è, c'est un gap financier considérable...donc tu préfères assurer ta 4è place plutôt que de prendre un risque et te prendre un retour de bâton.

Les sports US (que je connais assez peu) ont une économie différente, si je ne m'abuse, qui permet d'instaurer des règles différentes, et qui favorisent le spectacle - en tout cas, le rendent moins secondaire. L'autre solution, c'est annihiler la "finitude technique" par le changement de règles : moins de coureurs par équipe, moins d'outils technologiques, en football des cages ou un terrain plus grands, que sais-je encore.

Bref : on a eu Banesto, l'US Postal aujourd'hui la Sky ; après la Sky nous aurons 2 ou 3 années de répit avant de voir sortir une autre équipe de cet acabit. En F1, il y a eu Ferrari, Red Bull, aujourd'hui Mercedes. En football en France, le PSG inaugure la lignée, même si l'OM et surtout l'OL ont été annonciateurs.

bien résumé Olaf.

La Sky au contraire de l'US Postal à l'époque, dispose quand même de courreurs correspondant plus au profil de grimpeur que l'US Postal d'alors (Hincapie par ex, la blague).

Petit parallèle au foot, c'est hyper technicisation fait qu'à un certain niveau (Ligue 1 par ex), la différence physique qui se faisait avant ne se fait plus, les équipes étant toutes préparées de la même façon en gros.

NomDeStade wrote: La Sky au contraire de l'US Postal à l'époque, dispose quand même de courreurs correspondant plus au profil de grimpeur que l'US Postal d'alors (Hincapie par ex, la blague).

Petit parallèle au foot, c'est hyper technicisation fait qu'à un certain niveau (Ligue 1 par ex), la différence physique qui se faisait avant ne se fait plus, les équipes étant toutes préparées de la même façon en gros.

L'US-Postal a quand même compté dans ses rangs de bons grimpeurs comme Heras, Hamilton ou Livingstone par exemple.

Là où je ne rejoins pas totalement votre analyse sur la technicisation, c'est que contrairement au football le cyclisme n'est pas un sport collectif. Si le leader de l'équipe ne peut pas suivre ses concurrents, il a beau avoir la meilleure équipe, ça ne fonctionne pas et il perd du temps.

Au Paris-SG, ces deux dernières saisons Ibrahimovic ou Pastore ont connu pas mal de blessures et ont raté des matchs : cela n'a pas empêché le club de dominer le championnat (et même de se qualifier l'an dernier à Chelsea sans le Suédois) car le reste de l'effectif est suffisamment costaud pour pouvoir se passer d'une ou deux stars.

En cyclisme, si la star de l'équipe n'est pas dans son assiette, elle se fait distancer (comme par exemple Van Garderen ces deux derniers jours) et perd le Tour de France, quelles que soient les qualités de son équipe.
Quand je dis que Froome paraît imbattable et a connu zéro défaillance sur le Tour de France, je parle bien de lui et uniquement de lui, et peu importe quel est le niveau de l'équipe qui l'entoure. Les Sky Poels ou Nieve peuvent bien être très forts en montagne, si Froome n'est pas fort lui aussi cela ne sert à rien ; là on voit qu'il est encore plus fort qu'eux car cela fait 4 ou 5 fois qu'il attaque en fin d'étape (pour parachever le boulot de ses équipiers), en descente (Peyresourde), dans le vent sur le plat (Montpellier) et en montagne (Ventoux, Finhaut-Emosson) et qu'il fait craquer tous ses adversaires.
Quand on est dans le Tourmalet, le Galibier ou Joux-Plane, on ne peut pas être moins bien et se mettre dans la roue de ses équipiers pour qu'ils nous amènent jusqu'en haut : c'est individuellement que l'on doit y arriver et si les jambes ne répondent pas on ne pourra pas suivre le rythme. C'est un cas de figure qui sur les trois Tours remportés par Froome (je compte déjà celui-ci) ne lui est jamais arrivé alors que c'est arrivé à tous ses adversaires (qui pour certains ont quand même de belles équipes bien préparées avec eux). Ce n'était jamais arrivé à Armstrong non plus....

Tryphôn wrote:

la buse wrote:La seule, l'unique solution est la suppression du tour de France.
A part ça je m'en cogne toujours autant et ça se passe super bien.

Sans parler de le supprimer, pourquoi courir 3500 bornes alors que ça ne se joue maintenant que sur quelques hectomètres?

Il n'y a pas que le maillot jaune dans la vie! Pense aux autres classements.
Au passage bravo à Sagan d'animer la course en allant chercher des points au classement par points dans des étapes pas destinées aux sprinteurs. C'est bien que ça ne se limite pas qu'aux purs sprinteurs.

Grosse gamelle de Pierre Rolland

Fin d'étape dantesque, il flotte dans la descente, une vraie patinoire....

Richie Porte distancé. (il est revenu dans le peloton).

Platoche wrote:Fin d'étape dantesque, il flotte dans la descente, une vraie patinoire...

Molema et Froome aime ça !

Froome fait exprès de chuter pour pouvoir changer de vélo avant la caméra thermique.

VAS Y RORO !

Putain l'étape là... Froome qui n'y arrive pas..... Bardet qui part....Molema derrière à la traine....

Un France - Portugal se dessine en tête de la course.
Come on Romain !

Mais pourquoi tout le monde n'attaque pas Froome, il a le vélo d'un coéquipier, c'est le moment... Au lieu de rouler derrière les astanas !!! allez Aru attaque aussi bon dieu !!

'faut pas que ça attaque. Sinon ça va être dur pour Bardet.

Maugrim wrote:'faut pas que ça attaque. Sinon ça va être dur pour Bardet.

Mais surtout pourquoi les Astana roulent ???

Bardet doit lâcher Rui Costa, qui est très bon au sprint de surplus.

Ils essayent d'essorer tout le monde. Aru va peut être essayer de partir pour regagner des places. Sauf que ça revient sur Bardet. De toute façon, Froome n'avait qu'à se laisser porter. Aru se dit sans doute qu'il peut griller des Quintana ou Porte.

Grand Rub wrote:Bardet doit lâcher Rui Costa, qui est très bon au sprint de surplus.

La victoire d'étape c'est pas son premier objectif..et si il roule à son rythme l'autre ne devrait pas tenir..

Porte, Quintana & autres pourront faire un gros bisou aux kazakh..

Ça va revenir sur Bardet.

NomDeStade wrote:

Grand Rub wrote:Bardet doit lâcher Rui Costa, qui est très bon au sprint de surplus.

La victoire d'étape c'est pas son premier objectif..et si il roule à son rythme l'autre ne devrait pas tenir..

Porte, Quintana & autres pourront faire un gros bisou aux kazakh..

Je sais, mais j'ose espérer que Bardet a les moyens d'accélerer en sachant que le groupe maillot jaune revient et gagne du temps sur les derniers kilomètres.

Je trouve (en attendant l'arrivée) qu'on vient d'assister à la stupidité du cyclisme dans toute sa splendeur..Astana roule sur Bardet sur les 4 premiers km du col...pour rien...

ALLEZ BARDET ! ÇA VA BARDAY !

Maugrim wrote:Ça va revenir sur Bardet.

Non !

Merci d'avoir rendu ça intéressant Romain.

Ah ba voilà. Enfin une étape intéressante