Re: Les Cahiers du foot et l'ASSE
Posted: 20 Jan 2010, 14:59
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LA GAZETTE DE LA LIGUE 1 // ÉPISODE 20
Le Feuilleton de la Ligue 1 - mercredi 20 janvier 2010
Les résultats de la 20e journée
Grenoble-Saint-Étienne : 1-2
Les 5 gestes de la journée
• La claquette de droïde qui permet à Janot de sortir de sa lucarne le but marqué par Paillot.
• Le jaillissement supersonique de Janot dans les pieds de Dieuze pour lui rappeler que le plus fort, évidemment, c’est un Vert.
• Les piqués old school de Rivière et Tabanou, tout droit issus des années quatre-vingt.
Masterclaque
1 but de Saint-Étienne en direct dans le multiplex.
3 cris d'admiration des commentateurs.
8 superlatifs sur l'excellent travail de Galtier.
13 remarques sur la domination écrasante des Stéphanois.
1 réduction du score de Grenoble en direct et en pleine tirade sur le retour de Sainté, qui laisse les commentateurs sans voix: ça n’a pas de prix.
Les observations en vrac
• On aimerait bien que Chamakh s’amuse un jour à ce genre de choses face aux fulguropoings de Jérémie Janot, pour l’entendre dire: "Fur les confeils de Férémie, fe fuis tout de fuite allé foir l’arbitre pour lui dire que f’afais pas touffé le ballon…"
J'ai essayé Canal Football Club
(Vu du forum)
Observatoire du journalisme sportif
=>> visant - mardi 19 janvier 2010
Pour ma part, n'ayant plus Foot+ depuis deux semaines, je me suis dit, dimanche soir: "Tiens, je vais regarder le Canal Football Club pour voir les buts". Mal m'en a pris, même si je m'en doutais un peu.
19h30 : début de l'émission, suit un reportage sur la "semaine du foot". Cool.
19h35 : pub. OK.
19h37 : ha, ils me disent que c'est le début du CFC, j'ignore donc ce que je me suis tapé juste avant.
19h38 : on accueille l'invité, Mickaël Landreau.
19h39 : interruption du CFC pour voir l'arrivée des joueurs marseillais et bordelais.
Petite parenthèse: on peut m'expliquer l'intérêt de voir des mecs en jogging, sortir d'un bus, de nuit, puis les voir marcher dans un couloir? Si ce n'est de faire le concours du "Qui a le plus gros casque posé sur la tête?" (la réponse est Diawara, pour ceux que ça intéresse).
19h40 : un intermède "La fangirl". Pas drôle, on dirait un vieux concept de Téléfoot copyrighté par Pascal Praud.
19h41 : et bla et bla et bla.
19h45 : résumé de Lille-PSG. Enfin, résumé... Ça commence par une musique type "Hans Zimmer" au Camp des Loges avec deux-trois fois le mot "crise" répété. Original, vraiment. Puis on voit les occasions (enfin, les buts et UNE occasion...) de la première mi-temps. Avec de la musique bien sûr. Interviews. Seconde mi-temps (idem que pour la première). Et le reportage se finit sur le Passenger d'Iggy Pop, histoire de repartir dans l'allégresse avec l'interview d'un Lillois. J'espère que le stagiaire de Canal qui a monté tout ça aura une bonne note à son projet de fin d'études.
19h48 : retour à Bordeaux, avec Margotty et Dugarron (pour LEEE GRAND MATCH), le tout se finissant dans un superbe roulage de pelles collectif où l'on apprend que Mathoux serait le meilleur présentateur sportif du PAF, Dugarry le meilleur consultant et Ménès la meilleure tête-à-claque (élections L’Equipe Magazine). On ne saura jamais pourquoi la blonde n'a rien eu... Applaudissement général.
19h52 : on nous annonce une nouvelle page de pub (avant l'interview EXCLUSIVE de l'entraineur du Togo! Paye ton exclusivité), je ne vais pas tenir plus longtemps, tant pis pour les buts, ça m'apprendra à ne pas regarder Jour de foot en streaming.
Résultat: 90 secondes de foot en 27 minutes d'émission. Je me demande pourquoi ce n'est pas Michel Drucker qui présente cette bouillie. Je commence à regretter Pascal Praud.
L’envers du championnat
L’envers du championnat reprend enfin ses droits. La reprise offrait aux supporters une affiche déterminante pour la deuxième moitié de saison entre deux des trois pensionnaires du podium. A Saint-Etienne, le mercato fut des plus actifs. Les départs de Perrin, Comoli, Tuong-Cuong et Ilan seront-ils de nature à renforcer une équipe qui semblait sur les bons rails? Au terme du choc face au leader, les carences majeures de l’équipe continuent de sauter aux yeux sans que ni le staff, ni les dirigeants n’osent traiter le problème Janot. A lui tout seul, le portier masqué a ruiné les derniers espoirs de titre des Verts en produisant son match habituel, orné de fautes techniques à montrer dans toutes les Grégorini Schools.
Même si Varrault doit montrer l’exemple en battant Janot comme un grand, les Grenoblois s’en tirent encore à bon compte. La sempiternelle chance du champion n’est plus la seule responsable des performances exceptionnelles du leader: la maestria de Ljuboja a sauvé les Isérois du partage des points. A la 89e minute d’un match qui peut encore échapper aux Bleu et Blanc, il hérite d’un ballon à trente-cinq centimètres de la ligne de but désertée. D’un coup de crête haute précision, il parvient à trouver les panneaux publicitaires. En tribune, Ibrahima Bakayoko pâlit: son record homologué – un but raté à moins de trente centimètres des cages – a eu très chaud. Les Grenoblois surmonteront cette petite déception avec la satisfaction de voguer à vive allure vers la ligne d’arrivée.
LA GAZETTE DE LA LIGUE 1 // ÉPISODE 20
Le Feuilleton de la Ligue 1 - mercredi 20 janvier 2010
Les résultats de la 20e journée
Grenoble-Saint-Étienne : 1-2
Les 5 gestes de la journée
• La claquette de droïde qui permet à Janot de sortir de sa lucarne le but marqué par Paillot.
• Le jaillissement supersonique de Janot dans les pieds de Dieuze pour lui rappeler que le plus fort, évidemment, c’est un Vert.
• Les piqués old school de Rivière et Tabanou, tout droit issus des années quatre-vingt.
Masterclaque
1 but de Saint-Étienne en direct dans le multiplex.
3 cris d'admiration des commentateurs.
8 superlatifs sur l'excellent travail de Galtier.
13 remarques sur la domination écrasante des Stéphanois.
1 réduction du score de Grenoble en direct et en pleine tirade sur le retour de Sainté, qui laisse les commentateurs sans voix: ça n’a pas de prix.
Les observations en vrac
• On aimerait bien que Chamakh s’amuse un jour à ce genre de choses face aux fulguropoings de Jérémie Janot, pour l’entendre dire: "Fur les confeils de Férémie, fe fuis tout de fuite allé foir l’arbitre pour lui dire que f’afais pas touffé le ballon…"
J'ai essayé Canal Football Club
(Vu du forum)
Observatoire du journalisme sportif
=>> visant - mardi 19 janvier 2010
Pour ma part, n'ayant plus Foot+ depuis deux semaines, je me suis dit, dimanche soir: "Tiens, je vais regarder le Canal Football Club pour voir les buts". Mal m'en a pris, même si je m'en doutais un peu.
19h30 : début de l'émission, suit un reportage sur la "semaine du foot". Cool.
19h35 : pub. OK.
19h37 : ha, ils me disent que c'est le début du CFC, j'ignore donc ce que je me suis tapé juste avant.
19h38 : on accueille l'invité, Mickaël Landreau.
19h39 : interruption du CFC pour voir l'arrivée des joueurs marseillais et bordelais.
Petite parenthèse: on peut m'expliquer l'intérêt de voir des mecs en jogging, sortir d'un bus, de nuit, puis les voir marcher dans un couloir? Si ce n'est de faire le concours du "Qui a le plus gros casque posé sur la tête?" (la réponse est Diawara, pour ceux que ça intéresse).
19h40 : un intermède "La fangirl". Pas drôle, on dirait un vieux concept de Téléfoot copyrighté par Pascal Praud.
19h41 : et bla et bla et bla.
19h45 : résumé de Lille-PSG. Enfin, résumé... Ça commence par une musique type "Hans Zimmer" au Camp des Loges avec deux-trois fois le mot "crise" répété. Original, vraiment. Puis on voit les occasions (enfin, les buts et UNE occasion...) de la première mi-temps. Avec de la musique bien sûr. Interviews. Seconde mi-temps (idem que pour la première). Et le reportage se finit sur le Passenger d'Iggy Pop, histoire de repartir dans l'allégresse avec l'interview d'un Lillois. J'espère que le stagiaire de Canal qui a monté tout ça aura une bonne note à son projet de fin d'études.
19h48 : retour à Bordeaux, avec Margotty et Dugarron (pour LEEE GRAND MATCH), le tout se finissant dans un superbe roulage de pelles collectif où l'on apprend que Mathoux serait le meilleur présentateur sportif du PAF, Dugarry le meilleur consultant et Ménès la meilleure tête-à-claque (élections L’Equipe Magazine). On ne saura jamais pourquoi la blonde n'a rien eu... Applaudissement général.
19h52 : on nous annonce une nouvelle page de pub (avant l'interview EXCLUSIVE de l'entraineur du Togo! Paye ton exclusivité), je ne vais pas tenir plus longtemps, tant pis pour les buts, ça m'apprendra à ne pas regarder Jour de foot en streaming.
Résultat: 90 secondes de foot en 27 minutes d'émission. Je me demande pourquoi ce n'est pas Michel Drucker qui présente cette bouillie. Je commence à regretter Pascal Praud.
L’envers du championnat
L’envers du championnat reprend enfin ses droits. La reprise offrait aux supporters une affiche déterminante pour la deuxième moitié de saison entre deux des trois pensionnaires du podium. A Saint-Etienne, le mercato fut des plus actifs. Les départs de Perrin, Comoli, Tuong-Cuong et Ilan seront-ils de nature à renforcer une équipe qui semblait sur les bons rails? Au terme du choc face au leader, les carences majeures de l’équipe continuent de sauter aux yeux sans que ni le staff, ni les dirigeants n’osent traiter le problème Janot. A lui tout seul, le portier masqué a ruiné les derniers espoirs de titre des Verts en produisant son match habituel, orné de fautes techniques à montrer dans toutes les Grégorini Schools.
Même si Varrault doit montrer l’exemple en battant Janot comme un grand, les Grenoblois s’en tirent encore à bon compte. La sempiternelle chance du champion n’est plus la seule responsable des performances exceptionnelles du leader: la maestria de Ljuboja a sauvé les Isérois du partage des points. A la 89e minute d’un match qui peut encore échapper aux Bleu et Blanc, il hérite d’un ballon à trente-cinq centimètres de la ligne de but désertée. D’un coup de crête haute précision, il parvient à trouver les panneaux publicitaires. En tribune, Ibrahima Bakayoko pâlit: son record homologué – un but raté à moins de trente centimètres des cages – a eu très chaud. Les Grenoblois surmonteront cette petite déception avec la satisfaction de voguer à vive allure vers la ligne d’arrivée.