Boarf. La crise systémique, elle est là depuis au moins 30-35 ans : l'équilibre de la société fordiste reposait sur le plein emploi et sur une répartition inégalitaire mais dans une mesure "limitée" des richesses (en tout cas pour le monde occidental), ainsi que sur l'amélioration du confort matériel.En marche En vert wrote:C'était surtout le fait d'éviter une crise systémique qui aurait mis tout le système économique par terre ce qui au final et malgré les postures n'est souhaité que par une très faible minorité.Olaf wrote:Le renflouement des banques a surtout permis de continuer comme avant sans rien changer, pour ceux qui touchent les dividendes du capitalisme financier.
Le fait que ça ait en partie sauvé la mise des autres n'est qu'une externalité accidentelle.
Le plein emploi est mort - ou ne ressuscite qu'au prix d'une aggravation quasi sans précédent des inégalités. La qualité matérielle de la vie de la très grande masse recule pour la première fois dans l'ère industrielle.
En 2008 la poule aux oeufs d'or a failli crever - c'était hors de question de laisser faire. Par contre, le rabotage des aides sociales, la dégradation incroyable du service public (j'entends par là les hôpitaux, les écoles...), j'en passe et des meilleures, ça, peu importe du moment que les dirigeants du CAC 40 peuvent augmenter leur rémunération, et leurs actionnaires faire de la rentabilité à deux chiffres ou pas loin.
Tu me diras, mon livret A, il a une rentabilité à 3 chiffres...mais y en a 2 après la virgule, et le premier c'est un 0. Quel abruti d'être pauvre, aussi.