Re: Demi-finale de Coupe de France : ASSE 2 (Kolo, Boudebouz) - Rennes 1 (mt)
Posted: 06 Mar 2020, 14:08
Non, 2 contre 5! (gardien?) Les 3 Rennais derrière ne comptent pas à l'instant de la photo sinon il faut compter 11 adversaires
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
https://dev.poteaux-carres.com/forum/
Non, 2 contre 5! (gardien?) Les 3 Rennais derrière ne comptent pas à l'instant de la photo sinon il faut compter 11 adversaires
Un avant-centre qui marque des buts est un bon avant-centre, mais s'il ne marque pas (peu) de but, c'est pas forcément un mauvais avant-centre.
+ 1 . Déjà eu cette sensation également.Florent wrote: ↑06 Mar 2020, 13:57YACINE wrote: ↑06 Mar 2020, 13:05Un petit retour sur ce match, après une courte nuit de sommeil mais avec un putain de kiff.
En toute sincérité, je n'en menais pas large en arrivant au stade, on connaissait tous les enjeux, retrouver une finale de coupe de France au stade de France après 38 ans de disette mais une défaite contre Rennes et nous basculions dans une profonde crise et une descente qui se profilait vraiment voir certainement.
Cela peut sembler bizarre, mais quand je me suis installé dans les gradins, j'ai senti une ambiance particulière, des bonnes ondes, le stade renvoie une énergie particulière, une force que j'ai du mal à décrire, le chaudon quoi, j'avais ressenti cela lorsque nous avions battu 3-0 Lyon à Geoffroy, il y'a quelques années.
Pour revenir au match, Puel avait choisi d'organiser son équipe en 4/3/3 et cette densité nous a permis de prendre le dessus sur les 2 milieux bretons (Nzonzi et Cavinga) avec Mvilla en pointe basse et 2 huit, un plus organisateur et qui se projette, Cabaye et un autre plus plus physique qui va chercher les ballons dans les pieds Camara, les 2 jeunes de notre charnière permettent au bloc de jouer plus haut, nos 2 latéraux ont joué dans des registres différents, un Kolo un peu plus haut et n’hésitant pas à prendre son couloir, Debuchy un peu moins à l'aise pour se projeter.
Diony est souvent décrié et on ne va pas se mentir ce ne sont pas ses qualités techniques qui nous étourdissent mais hier, ll nous a fait un match Brandaoesque si on me permet le néologisme, il a gêné la charnière, pressé comme un fou et s'est créé pas mal d'occasion même si son manque de sensibilité technique ressort sur sa première occasion.
Les occasions de début de match ratées avec celle de Cabaye sauvée sur la ligne et quelque mauvais choix de Bouanga n'auguraient rien de bon et sur la vraie première occasion rennaise, Raphinha obtient un péno en mode en briscard sur Saliba que transforme avec sa finesse natuelle Niang.
Et à ce moment là, bizarrement j'ai repensé au scénario du match précédent face à Rennes, et si on leur rendait la monnaie de leurs pièce. Si on avait du écrire un scénario en forme d'happy end, on ne s'y serait pris autrement.
Mais rien ne fut évident dans ce match, Cabaye qui se blesse après un bon début de match (coup franc juste au dessus et balle de but sauvé par un rennais sur sa ligne), Diousse qui rentre, la malédiction qui semble perdurer, mon stephanois tu te blesseras mais cette fois çi les joueurs ne lâchent rien, le public aussi, tendu et surexcité en attente d'une étincelle, qui viendra du pied de Diony pour la tête de Kolo qui transforme le chaudron en fournaise, je suis assez zen dans la vie et là je suis passé en mode foux furieux, chaque action stéphanoise devenait vitale ou mortelle selon sa conclusion. En Henri Point on se chicanait lorsque les supporters se mettaient debout et l'exception devint la règle. Diousse est rentré avec ses forces et faiblesses mais il n'a rien lâché.
L'égalisation a transcendé le public et une forme d'exaltation s'est mise peu à peu en place, est ce que la rédemption sur ce ce match serait à la hauteur de la frustration accumulée, on sentait le public en mode cocotte minute.
la deuxième mi-temps commence difficilement, Diousse perd quelques ballons mais il y'a toujours un frère de combat pour rattraper le coup, on sent que l'équipe baisse de pied, la construction est moins relevée coté vert, on sent les rennais un peu mieux en place, nous avons du mal devant Bouanga la joue un peu perso, Diony s'éteint, pendant 30 minutes, on est en mode combat, Camara bouche les trous, Fofana tacle, Honorat se démultiplie, on souffre sur chaque CPA, Nzonzi semble sortir d'un match de NBA, mais on tient, les rennais ne passent pas loin du carton rouge (Camavinga et Del Castillo) mais l'arbitre est magnanime voir complaisant vu des tribunes, cela gronde, s'irrite, le sort ne nous aime toujours pas.
Le monney time arrive, les changement aussi Abi pour remplacer un Diony essoré et Boudebouz pour un Mvilla.
Honorat est au fort et au Jessy Moulin, on sent que nous sommes sur le fil d'un équilibriste au dessus du vide.
Les dernières minutes sont irrespirables, on pousse pour éviter les prolongations, les rennais doutent Debuchy et Abi ont une balle de match sauvée miraculeusement par la défense rennaise.
Et comme le destin est facétieux, il décide de faire des parias ce soir des héros, après une montée de Saliba digne d'Olsavaldo Piazza, celui sert Bouanga touché par la générosité du groupe laisse Boudebouz vivre l'ascenceur émotionnel ultime; une catharsis pour lui et tout les supporters verts, un déferlement de bonheur, une explosion qui retentit le chaudron est à point, et la cocotte minute a explosé de bonheur.
L'arbitre siffle et le peuple vert envahit comme si l'instant devenait communion éternelle, un pélerinage péparatoire à celui du stade de France, certains ramassent des bouts de pelouse comme des attrapes rêves, les supporters verts sont ivres de bonheur, d'autres ivres tout court, l'équipe et ses supporters ne font qu'un lors du chant mené par le jeune Saliba, il est hypnotique, viral, car le virus des verts est plus fort que tout car dans l'âme et le coeur des milliers de supporters sur la pelouse.
Mrci de m'avoir fait vivre de l'intérieur ce que j'ai vu de ma télé
j'adore ton passage sur le ressenti quand tu rentre à GG
clairement, c'est quelque chose d’indicible, mais qui se ressent carrément
j'avais eu la même sensation quand on avait battu des turcs (dont le nom m'échappe) en coupe uefa
devant la TV, c'est une des 1ere sinon la 1ere fois de la saison qu'à 0-1 je sens que c'est possible, que l'équipe montre assez d'allant pour le faire.
Mais il est pas mal en passeur ( cf sa passe pour khazri l'an dernier). Il doit évoluer en doublette ou du moins pouvoir s'excentrer comme il l'a fait à quelques reprises.
En phase complète avec ton premier paragraphe mais pas du tout avec le suivant. Après sa dépend de La Tribune peut être. Si tu étais en sud, moi en KN, j’ai senti que c’était bouillant en face mais de notre côté jusqu’à l’entrée des joueurs c’était vraiment morose. Personne n’y croyait vraiment autour de moi et l’absence des capos quasiment jusqu’au coup d’envoi avait quelque chose de surprenant au point que je me suis demandé s’ils avaient pas été pris dans une descente de police suite à leur balade au centre ville de beurk les lyon. Vu la saison qu’on vit on imagine tout et n’importe quoi. Et puis c’est vrai dès le tout premier chant on a senti la puissance du kop et j’ai de suite été rassuré. Y avait bien des touristes avec nous mais ils ont joué le jeu à fond. Sur « notre équipe est magique « les Whou étaient parfois lancés au mauvais moment par exemple mais c’était sympa, y a bien eu quelques temps faibles vu à la tension de ce qui se passait sur le terrain mais franchement l’ambiance était excellente.YACINE wrote: ↑06 Mar 2020, 13:05
En toute sincérité, je n'en menais pas large en arrivant au stade, on connaissait tous les enjeux, retrouver une finale de coupe de France au stade de France après 38 ans de disette mais une défaite contre Rennes et nous basculions dans une profonde crise et une descente qui se profilait vraiment voir certainement.
Cela peut sembler bizarre, mais quand je me suis installé dans les gradins, j'ai senti une ambiance particulière, des bonnes ondes, le stade renvoie une énergie particulière, une force que j'ai du mal à décrire,
C'est gentil les gars, mais je reste pragmatique cette victoire ne garantie rien pour dimanche, moralement elle fait du bien, par contre on a du laisser de l'énergie et quelques joueurs en cours de route type Cabaye et jouer avec la peur au ventre ou relacher change beaucoup de chose.Lubo777 wrote: ↑06 Mar 2020, 14:15+ 1 . Déjà eu cette sensation également.Florent wrote: ↑06 Mar 2020, 13:57YACINE wrote: ↑06 Mar 2020, 13:05Un petit retour sur ce match, après une courte nuit de sommeil mais avec un putain de kiff.
En toute sincérité, je n'en menais pas large en arrivant au stade, on connaissait tous les enjeux, retrouver une finale de coupe de France au stade de France après 38 ans de disette mais une défaite contre Rennes et nous basculions dans une profonde crise et une descente qui se profilait vraiment voir certainement.
Cela peut sembler bizarre, mais quand je me suis installé dans les gradins, j'ai senti une ambiance particulière, des bonnes ondes, le stade renvoie une énergie particulière, une force que j'ai du mal à décrire, le chaudon quoi, j'avais ressenti cela lorsque nous avions battu 3-0 Lyon à Geoffroy, il y'a quelques années.
Pour revenir au match, Puel avait choisi d'organiser son équipe en 4/3/3 et cette densité nous a permis de prendre le dessus sur les 2 milieux bretons (Nzonzi et Cavinga) avec Mvilla en pointe basse et 2 huit, un plus organisateur et qui se projette, Cabaye et un autre plus plus physique qui va chercher les ballons dans les pieds Camara, les 2 jeunes de notre charnière permettent au bloc de jouer plus haut, nos 2 latéraux ont joué dans des registres différents, un Kolo un peu plus haut et n’hésitant pas à prendre son couloir, Debuchy un peu moins à l'aise pour se projeter.
Diony est souvent décrié et on ne va pas se mentir ce ne sont pas ses qualités techniques qui nous étourdissent mais hier, ll nous a fait un match Brandaoesque si on me permet le néologisme, il a gêné la charnière, pressé comme un fou et s'est créé pas mal d'occasion même si son manque de sensibilité technique ressort sur sa première occasion.
Les occasions de début de match ratées avec celle de Cabaye sauvée sur la ligne et quelque mauvais choix de Bouanga n'auguraient rien de bon et sur la vraie première occasion rennaise, Raphinha obtient un péno en mode en briscard sur Saliba que transforme avec sa finesse natuelle Niang.
Et à ce moment là, bizarrement j'ai repensé au scénario du match précédent face à Rennes, et si on leur rendait la monnaie de leurs pièce. Si on avait du écrire un scénario en forme d'happy end, on ne s'y serait pris autrement.
Mais rien ne fut évident dans ce match, Cabaye qui se blesse après un bon début de match (coup franc juste au dessus et balle de but sauvé par un rennais sur sa ligne), Diousse qui rentre, la malédiction qui semble perdurer, mon stephanois tu te blesseras mais cette fois çi les joueurs ne lâchent rien, le public aussi, tendu et surexcité en attente d'une étincelle, qui viendra du pied de Diony pour la tête de Kolo qui transforme le chaudron en fournaise, je suis assez zen dans la vie et là je suis passé en mode foux furieux, chaque action stéphanoise devenait vitale ou mortelle selon sa conclusion. En Henri Point on se chicanait lorsque les supporters se mettaient debout et l'exception devint la règle. Diousse est rentré avec ses forces et faiblesses mais il n'a rien lâché.
L'égalisation a transcendé le public et une forme d'exaltation s'est mise peu à peu en place, est ce que la rédemption sur ce ce match serait à la hauteur de la frustration accumulée, on sentait le public en mode cocotte minute.
la deuxième mi-temps commence difficilement, Diousse perd quelques ballons mais il y'a toujours un frère de combat pour rattraper le coup, on sent que l'équipe baisse de pied, la construction est moins relevée coté vert, on sent les rennais un peu mieux en place, nous avons du mal devant Bouanga la joue un peu perso, Diony s'éteint, pendant 30 minutes, on est en mode combat, Camara bouche les trous, Fofana tacle, Honorat se démultiplie, on souffre sur chaque CPA, Nzonzi semble sortir d'un match de NBA, mais on tient, les rennais ne passent pas loin du carton rouge (Camavinga et Del Castillo) mais l'arbitre est magnanime voir complaisant vu des tribunes, cela gronde, s'irrite, le sort ne nous aime toujours pas.
Le monney time arrive, les changement aussi Abi pour remplacer un Diony essoré et Boudebouz pour un Mvilla.
Honorat est au fort et au Jessy Moulin, on sent que nous sommes sur le fil d'un équilibriste au dessus du vide.
Les dernières minutes sont irrespirables, on pousse pour éviter les prolongations, les rennais doutent Debuchy et Abi ont une balle de match sauvée miraculeusement par la défense rennaise.
Et comme le destin est facétieux, il décide de faire des parias ce soir des héros, après une montée de Saliba digne d'Olsavaldo Piazza, celui sert Bouanga touché par la générosité du groupe laisse Boudebouz vivre l'ascenceur émotionnel ultime; une catharsis pour lui et tout les supporters verts, un déferlement de bonheur, une explosion qui retentit le chaudron est à point, et la cocotte minute a explosé de bonheur.
L'arbitre siffle et le peuple vert envahit comme si l'instant devenait communion éternelle, un pélerinage péparatoire à celui du stade de France, certains ramassent des bouts de pelouse comme des attrapes rêves, les supporters verts sont ivres de bonheur, d'autres ivres tout court, l'équipe et ses supporters ne font qu'un lors du chant mené par le jeune Saliba, il est hypnotique, viral, car le virus des verts est plus fort que tout car dans l'âme et le coeur des milliers de supporters sur la pelouse.
Mrci de m'avoir fait vivre de l'intérieur ce que j'ai vu de ma télé
j'adore ton passage sur le ressenti quand tu rentre à GG
clairement, c'est quelque chose d’indicible, mais qui se ressent carrément
j'avais eu la même sensation quand on avait battu des turcs (dont le nom m'échappe) en coupe uefa
Si même le posé et raisonné Yacine verse dans l'emphase, c'est qu'il s'est vraiment passé qqll ch !!! Mettons cette même atmosphère au SDF, et qui sait ...
En tt cas, merci pour ce super compte-rendi Yacine
Brice2b38 wrote: ↑06 Mar 2020, 14:54Dure la décision ...
"La commission de discipline de la FFF, qui s’est réunie en urgence ce matin, a décidé de sanctionner sévèrement l’AS Saint-Etienne suite à l’envahissement de la pelouse de Geoffroy-Guichard par le public, en pleine épidémie de coronavirus, après la qualification des Verts hier soir face à Rennes.
Comme l’a indiqué la FFF dans un communiqué officiel, l’ASSE devra jouer son prochain match de coupe de France sur terrain neutre, vraisemblablement à Saint-Denis. Saint-Etienne a décidé de ne pas faire appel de la sanction."
https://jnewsfoot.com/2020/03/06/severe ... in-neutre/
Tout est dit, et franchement, tu as une plume de journaliste....Bravo à toiKeiran wrote: ↑06 Mar 2020, 09:33Retour un peu plus a froid (ça se dit "à tiède'' ? )
C'est sans conteste le match le plus aboutit de la saison. C'est, aussi, l'un des premiers où l'on voit l'équipe jouer avec "la patte Puel" : lache rien sur 90 minutes, pressing, compensations et transitions rapides.
D'ailleurs, moi qui parle souvent de collectif et notamment de compensations ô combien importantes, hier, on a été un exemple du genre. Il y a eu de nombreuses courses croisées, l'un allant compensant le déplacement de l'autre, comme un M'vila allant a grandes enjambées compenser le déplacement latéral en phase de contre de Fofana. L'exemple le plus frappant pour moi, c'est vers la 55e minute : Maouassa dépose débuchy mais Honorat revient en sprint et joue à l'épaule sur le latéral rennais, ce dernier résiste, passe et...se retrouve face à Camara qui met en corner. Ce même Camara qu'on a souvent vu marcher aux abords de notre surface plutôt qu'aller fermer. Cette action, c'est du grand art.
D'ailleurs revenons à Honorat et Maouassa : Quel duel J'ai adoré le sourire amusé d'Honorat quand Maouassa a essayé de le provoquer.
Un Honorat qui a permuté avec Bouanga en fin de match sous consigne de Puel, ce qui a totalement perdu Maouassa.
Une autre mention spéciale à Diony, en début de première période, alors que Rennes poussait fort, notre milieu était moins bien, et qu'on avait du mal à relancer, Diony est monté en puissance sur les duels, et il en a gagné beaucoup alors que Gnagnon c'est pas un manche dans l'exercice. On a pu remonter, ressortir la tête de l'eau, et il y est en grande partie responsable. J'ai même été déçu de sa sortie.
Evidemment, défense énorme, alignement parfait, au final on concède très peu d'occasions. Moulin exactement dans son rôle : je relance vite, je gère la profondeur sur les contres, je parle beaucoup aux jeunes (quand il va voir Camara )
Diousse et Boudebouze, entrés par "nécessité" sont très vite rentrés dans la partie en remplaçant des joueurs influents dans notre jeu, et ils se sont montrés à la hauteur. Notamment le gros marquage de Diousse sur N'Zonzi et un Boudebouze qui n'a ni hésité à presser, ni à proposer des solutions en décrochant.
Abi plus timide. Mais il apprend, dommage qu'il ne marque pas pour la confiance.
Bref, pour moi, c'est le fameux "Match référence". Si on les joue tous comme ça, on en perdra peu.
Maintenant un objectif : Un bon matelas de points voire même le maintiens avant la finale. Comme ça on est à bloc face à Paris et on ramène la coupe à la maison !
Tout pareil Yacine, ta prose m'a (re)mis les larmes aux yeux cet après-midi !Florent wrote: ↑06 Mar 2020, 13:57YACINE wrote: ↑06 Mar 2020, 13:05Un petit retour sur ce match, après une courte nuit de sommeil mais avec un putain de kiff.
En toute sincérité, je n'en menais pas large en arrivant au stade, on connaissait tous les enjeux, retrouver une finale de coupe de France au stade de France après 38 ans de disette mais une défaite contre Rennes et nous basculions dans une profonde crise et une descente qui se profilait vraiment voir certainement.
Cela peut sembler bizarre, mais quand je me suis installé dans les gradins, j'ai senti une ambiance particulière, des bonnes ondes, le stade renvoie une énergie particulière, une force que j'ai du mal à décrire, le chaudon quoi, j'avais ressenti cela lorsque nous avions battu 3-0 Lyon à Geoffroy, il y'a quelques années.
Pour revenir au match, Puel avait choisi d'organiser son équipe en 4/3/3 et cette densité nous a permis de prendre le dessus sur les 2 milieux bretons (Nzonzi et Cavinga) avec Mvilla en pointe basse et 2 huit, un plus organisateur et qui se projette, Cabaye et un autre plus plus physique qui va chercher les ballons dans les pieds Camara, les 2 jeunes de notre charnière permettent au bloc de jouer plus haut, nos 2 latéraux ont joué dans des registres différents, un Kolo un peu plus haut et n’hésitant pas à prendre son couloir, Debuchy un peu moins à l'aise pour se projeter.
Diony est souvent décrié et on ne va pas se mentir ce ne sont pas ses qualités techniques qui nous étourdissent mais hier, ll nous a fait un match Brandaoesque si on me permet le néologisme, il a gêné la charnière, pressé comme un fou et s'est créé pas mal d'occasion même si son manque de sensibilité technique ressort sur sa première occasion.
Les occasions de début de match ratées avec celle de Cabaye sauvée sur la ligne et quelque mauvais choix de Bouanga n'auguraient rien de bon et sur la vraie première occasion rennaise, Raphinha obtient un péno en mode en briscard sur Saliba que transforme avec sa finesse natuelle Niang.
Et à ce moment là, bizarrement j'ai repensé au scénario du match précédent face à Rennes, et si on leur rendait la monnaie de leurs pièce. Si on avait du écrire un scénario en forme d'happy end, on ne s'y serait pris autrement.
Mais rien ne fut évident dans ce match, Cabaye qui se blesse après un bon début de match (coup franc juste au dessus et balle de but sauvé par un rennais sur sa ligne), Diousse qui rentre, la malédiction qui semble perdurer, mon stephanois tu te blesseras mais cette fois çi les joueurs ne lâchent rien, le public aussi, tendu et surexcité en attente d'une étincelle, qui viendra du pied de Diony pour la tête de Kolo qui transforme le chaudron en fournaise, je suis assez zen dans la vie et là je suis passé en mode foux furieux, chaque action stéphanoise devenait vitale ou mortelle selon sa conclusion. En Henri Point on se chicanait lorsque les supporters se mettaient debout et l'exception devint la règle. Diousse est rentré avec ses forces et faiblesses mais il n'a rien lâché.
L'égalisation a transcendé le public et une forme d'exaltation s'est mise peu à peu en place, est ce que la rédemption sur ce ce match serait à la hauteur de la frustration accumulée, on sentait le public en mode cocotte minute.
la deuxième mi-temps commence difficilement, Diousse perd quelques ballons mais il y'a toujours un frère de combat pour rattraper le coup, on sent que l'équipe baisse de pied, la construction est moins relevée coté vert, on sent les rennais un peu mieux en place, nous avons du mal devant Bouanga la joue un peu perso, Diony s'éteint, pendant 30 minutes, on est en mode combat, Camara bouche les trous, Fofana tacle, Honorat se démultiplie, on souffre sur chaque CPA, Nzonzi semble sortir d'un match de NBA, mais on tient, les rennais ne passent pas loin du carton rouge (Camavinga et Del Castillo) mais l'arbitre est magnanime voir complaisant vu des tribunes, cela gronde, s'irrite, le sort ne nous aime toujours pas.
Le monney time arrive, les changement aussi Abi pour remplacer un Diony essoré et Boudebouz pour un Mvilla.
Honorat est au fort et au Jessy Moulin, on sent que nous sommes sur le fil d'un équilibriste au dessus du vide.
Les dernières minutes sont irrespirables, on pousse pour éviter les prolongations, les rennais doutent Debuchy et Abi ont une balle de match sauvée miraculeusement par la défense rennaise.
Et comme le destin est facétieux, il décide de faire des parias ce soir des héros, après une montée de Saliba digne d'Olsavaldo Piazza, celui sert Bouanga touché par la générosité du groupe laisse Boudebouz vivre l'ascenceur émotionnel ultime; une catharsis pour lui et tout les supporters verts, un déferlement de bonheur, une explosion qui retentit le chaudron est à point, et la cocotte minute a explosé de bonheur.
L'arbitre siffle et le peuple vert envahit comme si l'instant devenait communion éternelle, un pélerinage péparatoire à celui du stade de France, certains ramassent des bouts de pelouse comme des attrapes rêves, les supporters verts sont ivres de bonheur, d'autres ivres tout court, l'équipe et ses supporters ne font qu'un lors du chant mené par le jeune Saliba, il est hypnotique, viral, car le virus des verts est plus fort que tout car dans l'âme et le coeur des milliers de supporters sur la pelouse.
Mrci de m'avoir fait vivre de l'intérieur ce que j'ai vu de ma télé
j'adore ton passage sur le ressenti quand tu rentre à GG
clairement, c'est quelque chose d’indicible, mais qui se ressent carrément
j'avais eu la même sensation quand on avait battu des turcs (dont le nom m'échappe) en coupe uefa
Tu sais qu'ils ont un de leurs maillots avec des liserés blanc et rouge qui donne une illusion parfaite avec le nôtre?! Les premières fois au fin fond du Brésil, j'ai failli tomber à la renverse! Un bon gendre est celui qui t'offre celui-cirouge wrote: ↑06 Mar 2020, 07:47Gagné je l’emmène au Parc avec son maillot vertfluminensevert wrote: ↑06 Mar 2020, 04:33Palmeiras? Goias ou le Coxa? Je parie sur Palmeiras!rouge wrote: ↑06 Mar 2020, 03:58envoyé à mon gendre brésilien et supporter d'un club aussi vertfluminensevert wrote: ↑06 Mar 2020, 02:38Rio de Janeiro. Incroyable!
Tous mes amis brésiliens sont en train de m'appeler:
Les Verts ont fait la première page ( internet) de la Globo, premier journal du Brésil!
Tentez la première page si ils y sont encore:
https://www.globo.com/
sinon, le détail:
https://globoesporte.globo.com/futebol/ ... -psg.ghtml
Merci encore tout le monde y a eu droit! Maintenant, je vais écrire à la Fox pour savoir s'il ne veulent pas un Stéphanois dans le studio pour intervenir durant la finale!osvaldopiazzolla wrote: ↑06 Mar 2020, 04:17cadeau bonux : le résumé en lusophone de foxsports avec délire gooooooooooooooooooooool à la finrouge wrote: ↑06 Mar 2020, 03:58envoyé à mon gendre brésilien et supporter d'un club aussi vertfluminensevert wrote: ↑06 Mar 2020, 02:38Rio de Janeiro. Incroyable!
Tous mes amis brésiliens sont en train de m'appeler:
Les Verts ont fait la première page ( internet) de la Globo, premier journal du Brésil!
Tentez la première page si ils y sont encore:
https://www.globo.com/
sinon, le détail:
https://globoesporte.globo.com/futebol/ ... -psg.ghtml
http://livetv277.me/frx/showvideo/80179 ... ne_rennes/
Moi je peux pas.lolo4213 wrote: ↑06 Mar 2020, 15:12si toutefois Paris venait a se qualifier en demie finale de champions ligues (ce qui est loin d’être fait mais pas impossible).Il me semble que cette demie finale se joue le 28 ou 29 avril 2020 soit 3 ou 4 jours après la finale de coupe de France. Ce qui porterai le PSG à préserver ses titulaires. si je me trompe pas dans les dates je vais supporter le psg (au moins jusqu'en demie) en league des champions.
impeccable!Marée verte wrote: ↑06 Mar 2020, 11:11Keiran wrote: ↑06 Mar 2020, 09:33Retour un peu plus a froid (ça se dit "à tiède'' ? )
C'est sans conteste le match le plus aboutit de la saison. C'est, aussi, l'un des premiers où l'on voit l'équipe jouer avec "la patte Puel" : lache rien sur 90 minutes, pressing, compensations et transitions rapides.
D'ailleurs, moi qui parle souvent de collectif et notamment de compensations ô combien importantes, hier, on a été un exemple du genre. Il y a eu de nombreuses courses croisées, l'un allant compensant le déplacement de l'autre, comme un M'vila allant a grandes enjambées compenser le déplacement latéral en phase de contre de Fofana. L'exemple le plus frappant pour moi, c'est vers la 55e minute : Maouassa dépose débuchy mais Honorat revient en sprint et joue à l'épaule sur le latéral rennais, ce dernier résiste, passe et...se retrouve face à Camara qui met en corner. Ce même Camara qu'on a souvent vu marcher aux abords de notre surface plutôt qu'aller fermer. Cette action, c'est du grand art.
D'ailleurs revenons à Honorat et Maouassa : Quel duel J'ai adoré le sourire amusé d'Honorat quand Maouassa a essayé de le provoquer.
Un Honorat qui a permuté avec Bouanga en fin de match sous consigne de Puel, ce qui a totalement perdu Maouassa.
Une autre mention spéciale à Diony, en début de première période, alors que Rennes poussait fort, notre milieu était moins bien, et qu'on avait du mal à relancer, Diony est monté en puissance sur les duels, et il en a gagné beaucoup alors que Gnagnon c'est pas un manche dans l'exercice. On a pu remonter, ressortir la tête de l'eau, et il y est en grande partie responsable. J'ai même été déçu de sa sortie.
Evidemment, défense énorme, alignement parfait, au final on concède très peu d'occasions. Moulin exactement dans son rôle : je relance vite, je gère la profondeur sur les contres, je parle beaucoup aux jeunes (quand il va voir Camara )
Diousse et Boudebouze, entrés par "nécessité" sont très vite rentrés dans la partie en remplaçant des joueurs influents dans notre jeu, et ils se sont montrés à la hauteur. Notamment le gros marquage de Diousse sur N'Zonzi et un Boudebouze qui n'a ni hésité à presser, ni à proposer des solutions en décrochant.
Abi plus timide. Mais il apprend, dommage qu'il ne marque pas pour la confiance.
Bref, pour moi, c'est le fameux "Match référence". Si on les joue tous comme ça, on en perdra peu.
Maintenant un objectif : Un bon matelas de points voire même le maintiens avant la finale. Comme ça on est à bloc face à Paris et on ramène la coupe à la maison !
si tu te fais virer, tu pourras rentrer à temps pour voir la finale au SDF