Re: Demi-finale de Coupe de France : ASSE 2 (Kolo, Boudebouz) - Rennes 1 (mt)
Posted: 06 Mar 2020, 11:10
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
https://dev.poteaux-carres.com/forum/
Keiran wrote: ↑06 Mar 2020, 09:33Retour un peu plus a froid (ça se dit "à tiède'' ? )
C'est sans conteste le match le plus aboutit de la saison. C'est, aussi, l'un des premiers où l'on voit l'équipe jouer avec "la patte Puel" : lache rien sur 90 minutes, pressing, compensations et transitions rapides.
D'ailleurs, moi qui parle souvent de collectif et notamment de compensations ô combien importantes, hier, on a été un exemple du genre. Il y a eu de nombreuses courses croisées, l'un allant compensant le déplacement de l'autre, comme un M'vila allant a grandes enjambées compenser le déplacement latéral en phase de contre de Fofana. L'exemple le plus frappant pour moi, c'est vers la 55e minute : Maouassa dépose débuchy mais Honorat revient en sprint et joue à l'épaule sur le latéral rennais, ce dernier résiste, passe et...se retrouve face à Camara qui met en corner. Ce même Camara qu'on a souvent vu marcher aux abords de notre surface plutôt qu'aller fermer. Cette action, c'est du grand art.
D'ailleurs revenons à Honorat et Maouassa : Quel duel J'ai adoré le sourire amusé d'Honorat quand Maouassa a essayé de le provoquer.
Un Honorat qui a permuté avec Bouanga en fin de match sous consigne de Puel, ce qui a totalement perdu Maouassa.
Une autre mention spéciale à Diony, en début de première période, alors que Rennes poussait fort, notre milieu était moins bien, et qu'on avait du mal à relancer, Diony est monté en puissance sur les duels, et il en a gagné beaucoup alors que Gnagnon c'est pas un manche dans l'exercice. On a pu remonter, ressortir la tête de l'eau, et il y est en grande partie responsable. J'ai même été déçu de sa sortie.
Evidemment, défense énorme, alignement parfait, au final on concède très peu d'occasions. Moulin exactement dans son rôle : je relance vite, je gère la profondeur sur les contres, je parle beaucoup aux jeunes (quand il va voir Camara )
Diousse et Boudebouze, entrés par "nécessité" sont très vite rentrés dans la partie en remplaçant des joueurs influents dans notre jeu, et ils se sont montrés à la hauteur. Notamment le gros marquage de Diousse sur N'Zonzi et un Boudebouze qui n'a ni hésité à presser, ni à proposer des solutions en décrochant.
Abi plus timide. Mais il apprend, dommage qu'il ne marque pas pour la confiance.
Bref, pour moi, c'est le fameux "Match référence". Si on les joue tous comme ça, on en perdra peu.
Maintenant un objectif : Un bon matelas de points voire même le maintiens avant la finale. Comme ça on est à bloc face à Paris et on ramène la coupe à la maison !
Ah, le début d'un Puel Book of Records ?Vertigoal42 wrote: ↑06 Mar 2020, 10:41Un petit record pour Claude Puel qui devient le premier entraîneur depuis la remontée à
1) Remporter un derby
2) Nous qualifier pour une finale de coupe
en une saison.
En 2013, année de la dernière finale au Stade de France, nous avions perdu à domicile avant de prendre un point à Gerland.
Marée verte wrote: ↑06 Mar 2020, 11:11Keiran wrote: ↑06 Mar 2020, 09:33Retour un peu plus a froid (ça se dit "à tiède'' ? )
C'est sans conteste le match le plus aboutit de la saison. C'est, aussi, l'un des premiers où l'on voit l'équipe jouer avec "la patte Puel" : lache rien sur 90 minutes, pressing, compensations et transitions rapides.
D'ailleurs, moi qui parle souvent de collectif et notamment de compensations ô combien importantes, hier, on a été un exemple du genre. Il y a eu de nombreuses courses croisées, l'un allant compensant le déplacement de l'autre, comme un M'vila allant a grandes enjambées compenser le déplacement latéral en phase de contre de Fofana. L'exemple le plus frappant pour moi, c'est vers la 55e minute : Maouassa dépose débuchy mais Honorat revient en sprint et joue à l'épaule sur le latéral rennais, ce dernier résiste, passe et...se retrouve face à Camara qui met en corner. Ce même Camara qu'on a souvent vu marcher aux abords de notre surface plutôt qu'aller fermer. Cette action, c'est du grand art.
D'ailleurs revenons à Honorat et Maouassa : Quel duel J'ai adoré le sourire amusé d'Honorat quand Maouassa a essayé de le provoquer.
Un Honorat qui a permuté avec Bouanga en fin de match sous consigne de Puel, ce qui a totalement perdu Maouassa.
Une autre mention spéciale à Diony, en début de première période, alors que Rennes poussait fort, notre milieu était moins bien, et qu'on avait du mal à relancer, Diony est monté en puissance sur les duels, et il en a gagné beaucoup alors que Gnagnon c'est pas un manche dans l'exercice. On a pu remonter, ressortir la tête de l'eau, et il y est en grande partie responsable. J'ai même été déçu de sa sortie.
Evidemment, défense énorme, alignement parfait, au final on concède très peu d'occasions. Moulin exactement dans son rôle : je relance vite, je gère la profondeur sur les contres, je parle beaucoup aux jeunes (quand il va voir Camara )
Diousse et Boudebouze, entrés par "nécessité" sont très vite rentrés dans la partie en remplaçant des joueurs influents dans notre jeu, et ils se sont montrés à la hauteur. Notamment le gros marquage de Diousse sur N'Zonzi et un Boudebouze qui n'a ni hésité à presser, ni à proposer des solutions en décrochant.
Abi plus timide. Mais il apprend, dommage qu'il ne marque pas pour la confiance.
Bref, pour moi, c'est le fameux "Match référence". Si on les joue tous comme ça, on en perdra peu.
Maintenant un objectif : Un bon matelas de points voire même le maintiens avant la finale. Comme ça on est à bloc face à Paris et on ramène la coupe à la maison !
Vu le prix que ça vaut, ça fait une sacrée prime de match !!!pascal425 wrote: ↑06 Mar 2020, 08:37M'vila avec un flacon de gel antibactérien dans la mainLindeni wrote: ↑06 Mar 2020, 08:32ISur la vidéo du vestiaire il y a aussi Lacroix qu'on voit enlacer Saliba et Rocheteau avec Moulin.Aubame7 wrote: ↑06 Mar 2020, 07:44NordinYvanmamamia wrote: ↑06 Mar 2020, 07:43C'est qui le mec allongé sur la table en civil et truc dans les cheveux ?osvaldopiazzolla wrote: ↑06 Mar 2020, 02:14Ya même Bajic, et Vermot, et..... ah non il manque une légende du clubGueute wrote: ↑06 Mar 2020, 00:58J'ai vu Khazri sur la story Insta d'un joueur, il était bien dans le vestiaire.bladevert wrote: ↑06 Mar 2020, 00:39Pas de Khazri ni d'hamouma....Sempre Sainté wrote: ↑06 Mar 2020, 00:23Cherchez les absents
https://twitter.com/coralyne_42/status/ ... 96384?s=12
Quand on voit le carnage que 2000 pèlerins ont fait à Mulhouse, on peut craindre le pire.inconnuvert wrote: ↑06 Mar 2020, 09:02Cela dit on voit bien l'absurdité des decisions de l'etat. En quoi un concert au zénith est plus dangereux que gg!envert94 wrote: ↑06 Mar 2020, 08:48Il a encore des lecteur ce (sale) typeThomi wrote: ↑06 Mar 2020, 07:42https://twitter.com/morandiniblog/statu ... 09152?s=19
Sacré Jean Marc
"on n'ose à peine imaginer combien de personnes ont été contaminées hier soir lors de cette séquence si une seule personne parmi ces milliers de personnes étaient contaminée".
Espérons pour les records. Et 2 matches excitants et plein de bonheur. Mais entre ces deux victoires, la misère et des conflits incroyables. Fasse que maintenant, tout soit aplani et que chacun ait retrouvé une motivation pour faire avancer de concert le club.Dissident wrote: ↑06 Mar 2020, 11:17Ah, le début d'un Puel Book of Records ?Vertigoal42 wrote: ↑06 Mar 2020, 10:41Un petit record pour Claude Puel qui devient le premier entraîneur depuis la remontée à
1) Remporter un derby
2) Nous qualifier pour une finale de coupe
en une saison.
En 2013, année de la dernière finale au Stade de France, nous avions perdu à domicile avant de prendre un point à Gerland.
Le carnage...c'est pas un peu exagéré ?
vertgrenoble wrote: ↑05 Mar 2020, 08:09Se qualifier...avec la perspective de « prendre une boîte « mémorable en finale... belle perspective en effetmoloko wrote: ↑05 Mar 2020, 07:58C'est pas faux, mais bon, une fois dans le stade ce soir, la passion reprendra ses droits!NomDeStade wrote: ↑05 Mar 2020, 07:46Moi ce qui me fait le plus chier ce soir, c'est qu'avec le Psg en finale, ben franchement ça prive d'une partie du plaisir d'une potentielle qualif..
Comme en l1, l'interet sportif a qd même bien disparu en France
Mais le plaisir de la victoire, d’une belle ambiance ce soir ...et au SDF je prends.
On y croit...sinon on reste à la maison.
ALV !!!
Je le vois bien rester une saison de plus. Pour Puel & Debuchy.Gonzalo Sanogo wrote: ↑06 Mar 2020, 11:48En gros il commence à être bon à 3 mois de la fin de son contrat
D'accord avec ça. Il y avait du mieux et c'est un point important. Il va maintenant falloir concrétiser (quoi qu'on marque déjà hier sur une action consécutive à un corner).
Au début je pensais que l'article était du second degré, mais non. Et quand on lit les commentaires des lecteurs, c'est encore plus pathétique !envert94 wrote: ↑06 Mar 2020, 08:48Il a encore des lecteur ce (sale) typeThomi wrote: ↑06 Mar 2020, 07:42https://twitter.com/morandiniblog/statu ... 09152?s=19
Sacré Jean Marc
"on n'ose à peine imaginer combien de personnes ont été contaminées hier soir lors de cette séquence si une seule personne parmi ces milliers de personnes étaient contaminée".
Diony n'est pas un buteur. Devant le but, c'est une catastrophe. A Puel de lui trouver une position autre pour tirer profit de son ardeur et de son investissement manifestes.
YACINE wrote: ↑06 Mar 2020, 13:05Un petit retour sur ce match, après une courte nuit de sommeil mais avec un putain de kiff.
En toute sincérité, je n'en menais pas large en arrivant au stade, on connaissait tous les enjeux, retrouver une finale de coupe de France au stade de France après 38 ans de disette mais une défaite contre Rennes et nous basculions dans une profonde crise et une descente qui se profilait vraiment voir certainement.
Cela peut sembler bizarre, mais quand je me suis installé dans les gradins, j'ai senti une ambiance particulière, des bonnes ondes, le stade renvoie une énergie particulière, une force que j'ai du mal à décrire, le chaudon quoi, j'avais ressenti cela lorsque nous avions battu 3-0 Lyon à Geoffroy, il y'a quelques années.
Pour revenir au match, Puel avait choisi d'organiser son équipe en 4/3/3 et cette densité nous a permis de prendre le dessus sur les 2 milieux bretons (Nzonzi et Cavinga) avec Mvilla en pointe basse et 2 huit, un plus organisateur et qui se projette, Cabaye et un autre plus plus physique qui va chercher les ballons dans les pieds Camara, les 2 jeunes de notre charnière permettent au bloc de jouer plus haut, nos 2 latéraux ont joué dans des registres différents, un Kolo un peu plus haut et n’hésitant pas à prendre son couloir, Debuchy un peu moins à l'aise pour se projeter.
Diony est souvent décrié et on ne va pas se mentir ce ne sont pas ses qualités techniques qui nous étourdissent mais hier, ll nous a fait un match Brandaoesque si on me permet le néologisme, il a gêné la charnière, pressé comme un fou et s'est créé pas mal d'occasion même si son manque de sensibilité technique ressort sur sa première occasion.
Les occasions de début de match ratées avec celle de Cabaye sauvée sur la ligne et quelque mauvais choix de Bouanga n'auguraient rien de bon et sur la vraie première occasion rennaise, Raphinha obtient un péno en mode en briscard sur Saliba que transforme avec sa finesse natuelle Niang.
Et à ce moment là, bizarrement j'ai repensé au scénario du match précédent face à Rennes, et si on leur rendait la monnaie de leurs pièce. Si on avait du écrire un scénario en forme d'happy end, on ne s'y serait pris autrement.
Mais rien ne fut évident dans ce match, Cabaye qui se blesse après un bon début de match (coup franc juste au dessus et balle de but sauvé par un rennais sur sa ligne), Diousse qui rentre, la malédiction qui semble perdurer, mon stephanois tu te blesseras mais cette fois çi les joueurs ne lâchent rien, le public aussi, tendu et surexcité en attente d'une étincelle, qui viendra du pied de Diony pour la tête de Kolo qui transforme le chaudron en fournaise, je suis assez zen dans la vie et là je suis passé en mode foux furieux, chaque action stéphanoise devenait vitale ou mortelle selon sa conclusion. En Henri Point on se chicanait lorsque les supporters se mettaient debout et l'exception devint la règle. Diousse est rentré avec ses forces et faiblesses mais il n'a rien lâché.
L'égalisation a transcendé le public et une forme d'exaltation s'est mise peu à peu en place, est ce que la rédemption sur ce ce match serait à la hauteur de la frustration accumulée, on sentait le public en mode cocotte minute.
la deuxième mi-temps commence difficilement, Diousse perd quelques ballons mais il y'a toujours un frère de combat pour rattraper le coup, on sent que l'équipe baisse de pied, la construction est moins relevée coté vert, on sent les rennais un peu mieux en place, nous avons du mal devant Bouanga la joue un peu perso, Diony s'éteint, pendant 30 minutes, on est en mode combat, Camara bouche les trous, Fofana tacle, Honorat se démultiplie, on souffre sur chaque CPA, Nzonzi semble sortir d'un match de NBA, mais on tient, les rennais ne passent pas loin du carton rouge (Camavinga et Del Castillo) mais l'arbitre est magnanime voir complaisant vu des tribunes, cela gronde, s'irrite, le sort ne nous aime toujours pas.
Le monney time arrive, les changement aussi Abi pour remplacer un Diony essoré et Boudebouz pour un Mvilla.
Honorat est au fort et au Jessy Moulin, on sent que nous sommes sur le fil d'un équilibriste au dessus du vide.
Les dernières minutes sont irrespirables, on pousse pour éviter les prolongations, les rennais doutent Debuchy et Abi ont une balle de match sauvée miraculeusement par la défense rennaise.
Et comme le destin est facétieux, il décide de faire des parias ce soir des héros, après une montée de Saliba digne d'Olsavaldo Piazza, celui sert Bouanga touché par la générosité du groupe laisse Boudebouz vivre l'ascenceur émotionnel ultime; une catharsis pour lui et tout les supporters verts, un déferlement de bonheur, une explosion qui retentit le chaudron est à point, et la cocotte minute a explosé de bonheur.
L'arbitre siffle et le peuple vert envahit comme si l'instant devenait communion éternelle, un pélerinage péparatoire à celui du stade de France, certains ramassent des bouts de pelouse comme des attrapes rêves, les supporters verts sont ivres de bonheur, d'autres ivres tout court, l'équipe et ses supporters ne font qu'un lors du chant mené par le jeune Saliba, il est hypnotique, viral, car le virus des verts est plus fort que tout car dans l'âme et le coeur des milliers de supporters sur la pelouse.