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ok, alors on est pas d'accord sur la sémiologie des phrases de thierry roland.Mick wrote:Mais on s'en tape bon sang de bon sang!osvaldopiazzolla wrote:Je comprends, mais pourquoi "soi disant" ?Mick wrote:Je suis né a une époque où un seul duo de commentateur monopolisait le petit écran: Roland, Larqué. J'ai découvert le foot avec eux. (Je n'avais pas canal!). Thierry Roland a, d'une certaine manière, un peu fait parti de ma vie. Certes son analyse du foot n'étais pas très approfondie, il n'avait rien d'un intellectuel et en 97, on se demande encore d'où lui vient son 7 d'or du meilleur journaliste sportif. Mais peu importe: il y a des expressions telles que "il n'a pas fait le voyage pour rien!" ou bien "ces 2 là ne passeront pas leurs vacances ensembles", qui font partie de mon vocabulaire et tu sais pourquoi? Juste parce qu'un mec, Thierry Roland, approximatif et imparfait mais au final tellement attachant, les a prononcés durant des matchs de foot.osvaldopiazzolla wrote:heu réveille toi, Mick là.Mick wrote:Marat Izmailov wrote:[Symptomatique d'une France
C'est exactement ça.
Je n'ai pas regretté de moins l'entendre depuis son départ de TF1 en 2004, mais trop tard, j'étais déjà imprégné, sa voix m'était sans que je ne puisse rien n'y faire déjà familière, et quand le duo avec Larqué fut reformé en 2011, ça m'a quand même fait quelque chose.
Alors oui, sans non plus me foutre KO et la boule au ventre, son décès me touche.
Quand aux phrases soit disant racistes: la plupart des Français disent souvent bien pire le dimanche durant les repas de familles, avant d'aller avec plaisir retrouver Rachid, le lundi, à l'usine ou au bureau. Mais quand même plus souvent à l'usine parce que y'a pas beaucoup de Rachid dans les bureaux.Celle là Thierry Roland aurait pu la sortir.
Roland était un commentateur Franchouillard, certes chauvin. Mais c'est pas grave ça. Et comme tout type déraisonné par sa propre passion, il est parfois allé trop loin dans le chauvinisme. Mais en France, le chauvinisme ça s'arrête globalement là.
Vous avez vu les unes des journaux étrangers avant parfois de jouer contre la France?Encore la semaine dernière, les titres de certains journaux anglais "Français mangeurs d'ail"...
Souvenir de 2006 aussi, avant le France Espagne, la presse Espagnole s'était bien lâchée sur zizou, d'autres et sur la France en générale. ça fait partie du jeu, ça ne me dérange pas. Sauf qu'en France (sauf erreur ou omission de ma part), soit disant pays de chauvins et de prétentieux, ça n'existe pas, ça. Même si de temps en temps un commentateur pète les plombs, on garde nos préjugés pour le repas de famille et tant que ça n'en sort pas, c'est très bien.
Oui, ce n'est pas directement la personne de Thierry Roland qui suscite cette vague d'émotion mais ce qu'il représente. Non, les regrets ne portent pas sur la télévision mais bien sur le football, sur le football et sur une époque.osvaldopiazzolla wrote:ok, alors on est pas d'accord sur la sémiologie des phrases de thierry roland.
en fait c'est pas le football que les nostalgiques de Thierry Roland aiment, c'est la télévision.
Tout à fait, Tryphon !Tryphôn wrote:Oui, ce n'est pas directement la personne de Thierry Roland qui suscite cette vague d'émotion mais ce qu'il représente. Non, les regrets ne portent pas sur la télévision mais bien sur le football, sur le football et sur une époque.osvaldopiazzolla wrote:ok, alors on est pas d'accord sur la sémiologie des phrases de thierry roland.
en fait c'est pas le football que les nostalgiques de Thierry Roland aiment, c'est la télévision.
Thierry Roland représente un temps où le football n'avait pas été réduit au rang de produit. On raille son manque supposé de connaissances techniques du jeu mais il en percevait naturellement l'âme en laissant parler la passion sans retenue. Le contraire des clones qui officient aujourd'hui dans le souci de vendre le produit à grands renforts de considérations techniques qui confinent parfois à l'absurde et d’enthousiasme feint qui tend souvent au ridicule. C'est aussi l'état de la profession et de ce qu'est devenu le monde du football qui pousse à la nostalgie.
J'ai trouvé la prestation de l'EdF tellement pourrie que ca ne m'a pas choqué un chouillaUlysse42 wrote:Moi la seule chose que j'aimais bien chez Thierry Roland, c'était surtout son chauvinisme. Hier ça m'a quand même saoulé au bout d'un moment que Jean Mimi et Balbir se paluchaient sur les suédois dès qu'il faisaient une passe ou un appel et dès que les français faisaient quelque chose c'était tout pourri, sans envie, honteux... (ce qui était pas faux mais ça on le vois bien nous même)
Personnellement, je préfère leur réalisme à un chauvinisme exagéré.Ulysse42 wrote:Moi la seule chose que j'aimais bien chez Thierry Roland, c'était surtout son chauvinisme. Hier ça m'a quand même saoulé au bout d'un moment que Jean Mimi et Balbir se paluchaient sur les suédois dès qu'il faisaient une passe ou un appel et dès que les français faisaient quelque chose c'était tout pourri, sans envie, honteux... (ce qui était pas faux mais ça on le vois bien nous même)
Chacun ses préférences, ça se discute pas. Mais pour moi un commentateur doit divertir, si c'est pour uniquement décrire ce qui se passe sur le terrain comme ils le font, pas besoin d'eux, j'ai des yeux pour ça. C'est pas comme la radio la télé. C'est pour ça que quand je peux je regarde les matchs en streaming de chaines anglaises ou américaines, leurs commentateurs sont quand même largement meilleurs et plus divertissants pour moi.Benji wrote:Personnellement, je préfère leur réalisme à un chauvinisme exagéré.Ulysse42 wrote:Moi la seule chose que j'aimais bien chez Thierry Roland, c'était surtout son chauvinisme. Hier ça m'a quand même saoulé au bout d'un moment que Jean Mimi et Balbir se paluchaient sur les suédois dès qu'il faisaient une passe ou un appel et dès que les français faisaient quelque chose c'était tout pourri, sans envie, honteux... (ce qui était pas faux mais ça on le vois bien nous même)
ouest-france.frLa pianiste française Brigitte Engerer, disparue samedi à l’âge de 59 ans après une brillante carrière internationale, était une femme de cœur et de passion, habitée par la musique française mais aussi par le répertoire russe.
Décédée des suites d’une longue maladie, Brigitte Engerer a donné son dernier concert le 12 juin au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, aux côtés de l’Orchestre de Chambre de Paris avec lequel elle a interprété le concerto de Schumann. «Ce soir-là, jamais un piano n’a autant chanté», a commenté le violoncelliste Henri Demarquette, ami et compagnon de travail de Brigitte Engerer. Pour lui, «elle était parvenue à une complétude totale d’artiste et ne jouait pas une note qui ne soit de l’amour».
Cinquante ans auparavant, à l’âge de neuf ans, la pianiste donnait son premier concert dans cette salle.
A Moscou à 17 ans
Éprise du répertoire romantique, Brigitte Engerer était une virtuose formée à l’école russe. Elle avait quitté Paris à l’âge de 17 ans, pour étudier en URSS, à l’invitation du Conservatoire de Moscou. «Une partie d’elle-même est devenue russe à jamais», selon son agent Hervé Corre de Valmalète.
Pour Stanislas Neuhaus, l’un des plus grands pédagogues russes qui a été son professeur pendant cinq ans, Brigitte Engerer était «l’une des pianistes les plus brillantes et les plus originales de sa génération». «Son jeu se caractérise par son sens artistique, son esprit romantique, son ampleur, la perfection de sa technique, ainsi que par une science innée d’établir le contact avec l’auditoire», disait-il.
«Je fonctionne au désir. Sans cela, je ne peux rien faire», affirmait pour sa part Brigitte Engerer.
Invitée par Herbert von Karajan
Pour Hervé Corre de Valmalète, cette artiste était «la plus internationale des pianistes françaises». Elle a joué avec les plus grands comme Herbert von Karajan qui l’invite, alors qu’elle a seulement 25 ans, à se produire avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin puis à participer aux fêtes du centenaire de l’orchestre. Elle fera ensuite ses débuts avec l’Orchestre de Paris sous la baguette de Daniel Barenboim. Elle jouera aussi avec l’Orchestre Philharmonique de New York sous la direction de Zubin Mehta.
«Elle en trichait jamais»
La musique de chambre occupe une place de choix dans sa carrière. «J’aime me fondre dans le son et les couleurs de l’autre pour ensuite les nourrir des miens», assurait-elle.
Brigitte Engerer aimait jouer avec ses amis de toujours comme le pianiste russe Boris Berezowski, Michel Beroff, l’altiste Gérard Caussé, Olivier Demarquette. Le festival de piano de La Roque d'Anthéron n’a pas connu une édition sans elle. Pour le directeur du festival René Martin, son ami, la pianiste «était une artiste rare qui ne trichait jamais». «Elle n’essayait pas de séduire, elle était toujours dans la vérité», a-t-il confié après son décès.
Mariée à Yann Queffélec
Née le 27 octobre 1952 à Tunis, Brigitte Engerer enseignait au Conservatoire national supérieur de Paris depuis 1994. Selon son entourage, elle était profondément généreuse, «à l’écoute des autres, des jeunes, des autres talents dont elle s’imprégnait». Très cultivée, passionnée de littérature, tout particulièrement russe, la pianiste parlait plusieurs langues étrangères. Elle a été mariée à l’écrivain Yann Queffélec et avait une fille de 27 ans et un fils de 18 ans.
Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ordre National du Mérite, Commandeur de l’Ordre National des Arts et Lettres, elle a reçu en 2011 la Victoire d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière, par les Victoires de la Musique Classique.
T'as le droit de t'abstenir de faire de la provoque à 2 balles... Parce que à la longue c'est un peu lourd. Créez vous un petit forum, toi et Tofulon, vous pourrez échanger à bâton rompu de vos idoles de toujours: Pétain, Laval, Darnand et consort...Marat Izmailov -
28/06/2012 15:15
Ca fait longtemps qu'il est mort, mais apparemment on le fête aujourd'hui, alors une p'tite pensée pour un original de moyenne extraction monté aux nues, détruit par un milieu auquel il n'a jamais réussi à s'acclimater et qui n'a jamais accepté des choix personnels certes pour le moins discutables, et qui termina complètement parano en laissant derrière lui une oeuvre qui donne encore à penser aujourd'hui...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Laval" onclick="window.open(this.href);return false;
Il s'agissait plutôt (je pense) d'un sarcasme vis-à-vis de mon post (identique, à part le lien) sur Rousseau, qui a d'ailleurs été récupéré par certains extrémistes.Al Bâtard wrote:T'as le droit de t'abstenir de faire de la provoque à 2 balles... Parce que à la longue c'est un peu lourd. Créez vous un petit forum, toi et Tofulon, vous pourrez échanger à bâton rompu de vos idoles de toujours: Pétain, Laval, Darnand et consort...Marat Izmailov -
28/06/2012 15:15
Ca fait longtemps qu'il est mort, mais apparemment on le fête aujourd'hui, alors une p'tite pensée pour un original de moyenne extraction monté aux nues, détruit par un milieu auquel il n'a jamais réussi à s'acclimater et qui n'a jamais accepté des choix personnels certes pour le moins discutables, et qui termina complètement parano en laissant derrière lui une oeuvre qui donne encore à penser aujourd'hui...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Laval" onclick="window.open(this.href);return false;
Le sujet de ce topic est d'annoncer des décès récents, pas de fêter l'anniversaire de la mort des supérieurs hiérarchique de ton grand-père.
D'avance merci
Oui ça je sais, mais comme j'ai une mauvaise mémoire je voulais pas accuser un pauvre gars de l'Ump à tort.osvaldopiazzolla -
02/07/2012 11:59
je crois qu'ils sont légèrement plus que deux sur ce forum, tu sais.
fofie wrote:Pour en revenir à Thierry, pour l'anecdote (ça a peut être été écrit), j'ai entendu dire qu'il était enterré à côté d'un couple célèbre, un certain Ernest et une certaine Marie-Louise, fondateurs de La Samaritaine. Et c'est assez marrant qu'il soit enterré à côté d'eux.
Il s'agit de M. Cognacq et Mme Jay. A vous les studios.
merci Fée verte !!!