Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Posted: 21 Sep 2016, 13:27
Kishizo wrote:Je l'annonce sous 48h
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
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Kishizo wrote:Je l'annonce sous 48h
Exact. Je parlais de ce dessinlatornade wrote:Il n'y a pas eu de une sur l'Italie et le seismeSP42 wrote:Après, dans l’humour et certains dessins, c’est toujours compliqué de définir les intentions… Faire un dessin du Christ qui marche sur l’eau et des musulmans qui coulent avec en entête « La preuve que l’Europe est Chrétienne », chacun ira de son interprétation.
Mais quelle interprétation donner à la une sur l’Italie et le séisme ? A part que c'est juste méchant et stupide ?
Olaf wrote:Ubu roi est une pièce apparemment méchante et stupide, et elle a pourtant compté dans l'histoire du théâtre, et pas qu'un peu. "Le bruit et l'odeur" de Chirac, c'est méchant et stupide, et ça ne l'a pas empêché d'être par la suite élu Président deux fois.
Cette caricature sur l'Italie, franchement, c'est une tempête dans un verre d'eau. Des trucs bien plus trashs et dégueu sortent tous les jours, et on ne les monte pas en épingle comme ça. Faudrait remettre Charlie Hebdo à sa place d'hebdo satirique à peu près confidentiel, au lieu d'en faire un enjeu national et de vouloir le juger et le décrier/défendre à chaque occasion. Et se rappeler les œuvres de Cabu, Wolinski, Maris, etc., qui vont bien au delà.
moins sexiste que certains titres des potins de poto²Al Greendaø wrote:Olaf wrote:Ubu roi est une pièce apparemment méchante et stupide, et elle a pourtant compté dans l'histoire du théâtre, et pas qu'un peu. "Le bruit et l'odeur" de Chirac, c'est méchant et stupide, et ça ne l'a pas empêché d'être par la suite élu Président deux fois.
Cette caricature sur l'Italie, franchement, c'est une tempête dans un verre d'eau. Des trucs bien plus trashs et dégueu sortent tous les jours, et on ne les monte pas en épingle comme ça. Faudrait remettre Charlie Hebdo à sa place d'hebdo satirique à peu près confidentiel, au lieu d'en faire un enjeu national et de vouloir le juger et le décrier/défendre à chaque occasion. Et se rappeler les œuvres de Cabu, Wolinski, Maris, etc., qui vont bien au delà.
Voilà, ce qui est vraiment énervant ce sont les personnes qui tapent sur CH, non pas tant sur le contenu que sur le symbole qu'il est devenu après janvier. Pour le reste, les pages comme celles partagées par spartakus, qui te balancent des unes de toutes les époques confondues, sans aucune re-contextualisation (a quoi fait suite tel ou tel dessin), et qui sont tellement premier degré que si il y a le mot esclave dans le dessin alors ce dessin devient une allégorie de l'esclavagisme, font vraiment peur.
Comment peut-on trouver ce dessin homophobe ? Franchement ça fait peur!
Un exemple ?rouge wrote: moins sexiste que certains titres des potins de poto²
Franchement il est naze ce dessin. Il me fait pas rire. Il y'a des centaines de dessins de CH qui m'ont fait rire sur des sujets morbides et glauques. Non pas, parce que je moquais des drames en questions et des victimes, mais simplement parce que je prenais CH comme une manière de décompresser face à un monde qui affiche des aspects assez horribles. En un sens CH, a travers leurs dessins mettaient aussi en lumière tel ou tel événement passé à la trappe par les médias traditionnels. Les articles étaient souvent sur des sujets dont tout le monde n'avait rien a foutre dans les autres médias. Je me souviens d'une série d'articles sur la vie en afghanistan. C'était carrément intéressant. Je me permet de poster une Une qui date de l'entrée en guerre de la France au Mali. A mon sens il montre bien l'état d'esprit de Charlie Hebdo, alors que dans l'ensemble l'opinion se satisfaisait de cette entrée en guerre. En un dessin, Charb se place non pas du coté de hollande (moqué en chef de guerre improbable dans un uniforme ridicule) et de l'entrée en guerre, ni du coté des djihadistes. Non il décide de se mettre à la place des maliens, ceux qui n'ont rien demandé à personne: ni à ce qu'on les oblige à faire la prière, ni à ce qu'on les bombarde. Ben ouais dans les guerres, il y a toujours un maximum de pauvres types qui en prennent plein la gueule parce qu'une minorité à décider de faire chier. Charlie avec ce dessin pense à ces gens pris entre deux feux.SP42 wrote:Exact. Je parlais de ce dessinlatornade wrote:Il n'y a pas eu de une sur l'Italie et le seismeSP42 wrote:Après, dans l’humour et certains dessins, c’est toujours compliqué de définir les intentions… Faire un dessin du Christ qui marche sur l’eau et des musulmans qui coulent avec en entête « La preuve que l’Europe est Chrétienne », chacun ira de son interprétation.
Mais quelle interprétation donner à la une sur l’Italie et le séisme ? A part que c'est juste méchant et stupide ?
En quoi serait-il sexiste? Parce qu'il met en scène deux femmes? Oui en effet, on pourrait le voir comme cela, si ce n'est que CH ne choisit pas les seules deux femmes qui existaient parmi les opposants aux mariage gay mais bel et bien les deux principales représentantes qui se sont elles-mêmes mises en avant puisque une d'elle était porte parole de la manif pour tous (il me semble). Si tu me demandes de citer d'autres opposants hormis les curés et de Villier je penserais pas à d'autres personnes que ces deux là.rouge wrote: moins sexiste que certains titres des potins de poto²
Le problème mon cher Danish, c'est qu'avant les termes de racisme et de sexisme avaient un sens précis, qui renvoyait à un mépris ou à une discrimination (théorique ou pratique) relatifs à une couleur de peau, à un sexe.Danish wrote:Un exemple ?rouge wrote: moins sexiste que certains titres des potins de poto²
Je parlais d'un titre reprenant une citation de Janot quand à m'appeler la nouvelle gauche !!!martien wrote:Le problème mon cher Danish, c'est qu'avant les termes de racisme et de sexisme avaient un sens précis, qui renvoyait à un mépris ou à une discrimination (théorique ou pratique) relatifs à une couleur de peau, à un sexe.Danish wrote:Un exemple ?rouge wrote: moins sexiste que certains titres des potins de poto²
Pour la nouvelle gauche, être sexiste ce n'est plus mépriser les femmes mais, par exemple, dire à une collègue qu'on la trouve charmante (sans me vanter, pas mal de collègues féminines m'ont déjà dit que j'étais bien habillé ou beau gosse, et je ne l'ai jamais pris pour de la misandrie ) ou désigner je ne sais plus qui par "la belle stéphanoise" dans un article sur poteaux carrés, comme le font pourtant tous les journaux féminins et autres dans le sens inverse. Certainement ce à quoi rouge fait référence, et ce qui avait outré ce cher OP.
Idem avec l'homophobie. Selon l'une des dernières campagnes du gouvernement, c'est homophobe de ne pas aimer se faire draguer par un gay. On en arrive à une telle extension, un tel galvaudage des termes que ces derniers perdent tout leur sens et leur intérêt.
Comme tout devient raciste, islamophobe, sexiste ou homophobe, on oublie ce qui l'est vraiment et doit être combattu à ce titre.
On en revient à ce que tu me disais toi-même : des causes comme l'antiracisme et l'antisexisme sont belles, mais leurs représentants arrivent à les rendre détestables au yeux de beaucoup de gens.
Justement, c'était une citation. Il le martèle dans cet article, je ne vois pas en quoi c'est sexiste que je reprenne la leitmotiv de l'article pour rédiger le titre.rouge wrote:Je parlais d'un titre reprenant une citation de Janot quand à m'appeler la nouvelle gauche !!!martien wrote:Le problème mon cher Danish, c'est qu'avant les termes de racisme et de sexisme avaient un sens précis, qui renvoyait à un mépris ou à une discrimination (théorique ou pratique) relatifs à une couleur de peau, à un sexe.Danish wrote:Un exemple ?rouge wrote: moins sexiste que certains titres des potins de poto²
Pour la nouvelle gauche, être sexiste ce n'est plus mépriser les femmes mais, par exemple, dire à une collègue qu'on la trouve charmante (sans me vanter, pas mal de collègues féminines m'ont déjà dit que j'étais bien habillé ou beau gosse, et je ne l'ai jamais pris pour de la misandrie ) ou désigner je ne sais plus qui par "la belle stéphanoise" dans un article sur poteaux carrés, comme le font pourtant tous les journaux féminins et autres dans le sens inverse. Certainement ce à quoi rouge fait référence, et ce qui avait outré ce cher OP.
Idem avec l'homophobie. Selon l'une des dernières campagnes du gouvernement, c'est homophobe de ne pas aimer se faire draguer par un gay. On en arrive à une telle extension, un tel galvaudage des termes que ces derniers perdent tout leur sens et leur intérêt.
Comme tout devient raciste, islamophobe, sexiste ou homophobe, on oublie ce qui l'est vraiment et doit être combattu à ce titre.
On en revient à ce que tu me disais toi-même : des causes comme l'antiracisme et l'antisexisme sont belles, mais leurs représentants arrivent à les rendre détestables au yeux de beaucoup de gens.
Ça me change de mes ex collègues à l'université qui pensait que j'étais un vieux ringard de la vieille gauche
Les italiens ne sont pas tous tombés dans le piège...dans le quel tu sembles tomber égalementSP42 wrote:Sur CH, loin de moi l'idée de vouloir interdire. Ils font ce qu'ils veulent, ils en ont le droit mais on a aussi le droit de considérer que c'est de la merde, qu'il y a des choses dont on peut juste ne pas se moquer et qui mérite le respect (cf. la une sur le séisme en Italie). Alors il parait qu'on peut rire de tout... OK, pourquoi pas, mais visiblement dans ce pays, c'est une règle à géométrie variable.
Dans ce pays où on est toujours en train de prôner la tolérance, il est devenu impossible de se poser des questions, débattre, de dire « Oui ces mecs la ne méritaient pas de mourir pour leur travail ! Evidemment ! Mais je n’aimais pas leur taf. » sans qu’on te taxe de tarés. Tout comme il est impossible de débattre de sujet comme le mariage homosexuel, la PMA ou GPA sans passer pour un affreux homophobe. Ne serait-ce que s’interroger est devenu condamnable...
rouge wrote:Je parlais d'un titre reprenant une citation de Janot quand à m'appeler la nouvelle gauche !!!
Ça me change de mes ex collègues à l'université qui pensait que j'étais un vieux ringard de la vieille gauche
Je partage plusieurs point de vue avec toi:martien wrote:rouge wrote:Je parlais d'un titre reprenant une citation de Janot quand à m'appeler la nouvelle gauche !!!
Ça me change de mes ex collègues à l'université qui pensait que j'étais un vieux ringard de la vieille gauche
Oh, je ne te visais pas spécialement. Mais cela dit, ce n'est pas parce que tu es de la gauche marxiste traditionnelle que tu n'as pas assimilé certains concepts très "postmodernes" (qui ne sont pas tous forcément mauvais, entendons nous bien). Pour la citation de Janot, je ne vois pas à quoi tu fais référence. Pour ma part, j'évoquais le féminisme à l'américaine, qui non content de voir du sexisme partout, criminalise presque les interactions et la séduction entre les sexes. Si tu veux un exemple populaire et contemporain parmi tant d'autres, je te renvoie vers la vidéo youtube de Marion Seclin sur le harcèlement sexuel, ou vers une tribune de l'express dans laquelle on comprend la nouvelle conception proprement hallucinante de la notion de harcèlement par les féministes modernes (en gros : tout compliment à une femme, voire tout regard de travers, est du harcèlement sexiste).
Aussi, en analysant exclusivement un phénomène par le prisme victimaire des rapports de sexes ou de races (comme black lives matter), on passe parfois à côté de problèmes sociaux plus globaux qui devraient pourtant intéresser les vrais marxistes. Exemple tout simple : aborder la drague de rue, ou le harcèlement de rue, par la stricte dénonciation de la domination masculine est tellement réducteur, alors qu'il y aurait à gauche un véritable travail sociologique à effectuer sur la misère sociale et affective (sans parler des schémas de séduction traditionnels) qui pousse ces hommes à se comporter ainsi. Evidemment, ça ne les excuse en rien, mais vraiment en rien. Il n'empêche que c'est un sujet intéressant, qui concerne de surcroît en majorité des hommes en difficulté sociale, qui proviennent des classes populaires et laborieuses, des banlieues. Alors oui, ça m'interpelle de voir des gens d'extrême-gauche dite "prolétarienne" adhérer sans réserve à la dénonciation purement petite-bourgeoise, réductrice et communautaire de madmoizelle.com ou d'OLF, pour qui un prolo disgracieux qui écarte un peu trop les jambes dans le métro est un affreux macho à enfermer (je suis sérieux, cf le terme de manspreading). Ma copine me disait d'ailleurs l'autre jour que la plupart de ces femmes se plaignent d'être draguées dans la rue car elles le sont par des "crasseux", mais que très peu d'entre elles se scandaliseraient d'être abordées par des hommes beaux et riches, ce qui signifie qu'on est insidieusement dans une démarche quelque peu classiste, comme vous diriez.
Bref, pardon pour la digression, mais je voulais clarifier mon point de vue.
J'aimerais également te répondre, à toi et à la buse, concernant le lien que vous avez fait entre le fait d'être de gauche et le fait d'être cultivé. Je vais peut-être te surprendre, mais même si je n'adhère pas à une telle généralisation, je trouve la remarque relativement pertinente car elle souligne un effet une tendance que je ne saurais contester, même en tant qu'homme de droite.
Maintenant, une fois qu'on a dit qu'en Occident les gens les plus intellectuels sont majoritairement de gauche, il faut essayer d'en comprendre les causes. Il y a deux approches. Soit on considère que les arguments de gauche présentent objectivement une supériorité intellectuelle par rapport à ceux de droite, soit on pense qu'il y a d'autres raisons plus "contextuelles" à l'origine de cette réalité. Vous vous douterez bien que je défends personnellement cette dernière hypothèse, et ma théorie en ce sens est assez simple. En fait, dans notre société, il me paraît évident que la culture s'inculque et se transmet, certes par la famille, par l'école, mais principalement par l'université. Lorsque les jeunes de 18 piges entrent à la fac, ils sont globalement assez peu politisés pour la plupart. Le cheminement politique se construit en général vers la petite vingtaine, à l'université justement, avec l'influence énorme du contexte académique et étudiant. Or, le milieu universitaire est totalement dominé par la gauche culturelle, c'est un fait. Il existe donc un cercle vicieux : l'université de gauche produit des étudiants de gauche, qui à leur tour inculqueront aux nouveaux étudiants les mêmes idées de gauche. Ce n'est pas une question d'intelligence mais d'influence.
Rouge, toi qui es dans ce milieu, tu auras certainement l'honnêteté de me concéder cette vérité. Et ma réflexion découle évidemment de mon expérience personnelle. J'ai fait de l'histoire et du droit, ce qui me paraît relativement représentatif dans la mesure où j'ai pu établir une comparaison entre une branche réputée à gauche (histoire, sciences humaines), et une autre théoriquement plus neutre voire à droite. Et bien, si la politisation assumée était plus flagrante en histoire, je peux affirmer que même les étudiants en droit n'échappent pas aux messages politiques de la gauche hégémonique. Tu veux un exemple ? Il me suffit de raconter mon premier cours. A l'entrée de l'auditoire, se trouvaient des étudiants d'un cercle d'extrême-gauche distribuant des tracts avec l'approbation du prof. Ensuite, avant le cours, leur leader a pu faire leur pub au micro de ce dernier, devant des centaines de jeunes étudiants influençables de 18 ans qui ont applaudit par politesse, sans vraiment comprendre. Enfin, pendant le cours, le prof n'a pu s'empêcher de lancer quelques piques à la droite en abordant des sujets de droit relatifs à diverses questions, comme le mariage homosexuel. Alors si ça se passe ainsi en droit, je ne te dis même pas en sciences sociales. C'en est parfois caricatural.
Dans une matière comme la sociologie, je crois qu'on ne m'a pas cité une seule fois le nom de Raymond Boudon. Sûrement trop libéral. C'est pourtant un très grand.
Comment tu veux que les étudiants ne soient pas influencés dans ce contexte ? Il leur suffit de marcher dans les allées de la fac pour ne voir QUE des affiches d'extrême-gauche. Un assistant de TP nous avait même clairement dit qu'il était inconcevable que des cercles politiques de droite ou conservateurs prennent place sur le campus, car leurs "valeurs" ne colleraient pas avec celles de l'université. Le tout, juste après nous avoir fait une grande apologie du libre examen. Admettez le caractère comique de la chose.
Le plus paradoxal, c'est que le milieu universitaire, où la gauche culturelle trouve le plus grand succès en société, est un milieu globalement petit-bourgeois et aisé. A contrario, dans les banlieues, dans les milieux ruraux ou dans les populations ouvrières, qu'elle est censée représenter, elle est massivement rejetée ou au mieux ignorée. Il n'y a qu'à voir la population de Nuit Debout et son influence absolument ridicule en banlieue.
Sachez, Forever, rouge, alex et autres amis de gauche, que mon intention n'est aucunement provocante, et qu'en tant qu'amoureux des débats, de la politique au sens noble, de la liberté et de la pluralité, je souhaiterais voir une gauche plus forte, plus intelligente, plus sociale et moins caricaturale dans notre société. Et ce souhait vaut tout autant pour la droite, qui aujourd'hui est également d'une pauvreté intellectuelle et conceptuelle sidérante...
Bien sûr , j'ai meme des cousins en Italie qui se sont mis à traiter les Francais de connards et à écrire des vafanculo CH j'en passe et des meilleures!... Ils ont souffert, vraiment, touchés aux cœurs.martien wrote:Merci minetvert pour l'article.
Par curiosité, peux-tu préciser de quel journal il provient ?
Cela dit, pour bien connaître le contexte italien, je peux te dire que la condamnation était très loin de se limiter à la droite. Elle était quasiment unanime u sein du peuple. Les raisons en sont aussi culturelles : la culture de la satire à la française est moins forte et moins connue là bas.
Enfin, je suis d'accord avec toi sur le fond, on doit pouvoir rire de tout et de tout le monde. Et effectivement, si ce dessin est minable à mes yeux, il ne mérite pas de tels débats. Il est seulement dommage de savoir que beaucoup de défenseurs de Charlie seraient les premiers à appeler à la censure lorsque sont visées par l'humour des cibles moins "politiquement correctes" que les religieux. Et pas seulement certains défenseurs de Charlie, d'ailleurs, mais carrément les dirigeants de Charlie eux-mêmes. On l'a vu avec l'épisode Siné.
Mais c'est quoi ce titre à la fin ?ForeverGreen wrote:J'avoue ne pas savoir où donner de la tête entre être obliger de défendre ma vision "puritaine" du féminisme et devoir défendre un titre que j'ai donné qui est jugé sexiste. En même temps je suis déjà selon des sources divergences un athée islamiste, un trotsko-stliniste ou un néo-nazi-sioniste donc bon, je ne suis plus à une contradiction prêt
Le titre c'était La "chatte" de Janot, c'est vrai que c'est pas fin mais c'est lui-même qui le répète deux ou trois fois dans l'article que je mentionne dans le potin.martien wrote:Mais c'est quoi ce titre à la fin ?ForeverGreen wrote:J'avoue ne pas savoir où donner de la tête entre être obliger de défendre ma vision "puritaine" du féminisme et devoir défendre un titre que j'ai donné qui est jugé sexiste. En même temps je suis déjà selon des sources divergences un athée islamiste, un trotsko-stliniste ou un néo-nazi-sioniste donc bon, je ne suis plus à une contradiction prêt
Sinon, chacun pense ce qu'il veut hein, y a pas de souci, mais si t'es vraiment sur cette ligne féministe là je préfère qu'on n'aborde pas davantage le sujet, car ça risque de dégénérer (ce courant est l'un des plus agaçants au monde à mes yeux), ahah.
Pour les contradictions, ce n'est pas un problème, je te rappelle que tu parles à un fasciste libéral qui apprécie Proudhon et Pasolini !
Très très juste ce que tu dis. C'est devenu très compliqué de discuter de sujet d'actualité, sans se faire amalgamer de sexiste, homophobe, raciste etc... toutes ces associations devraient pour beaucoup disparaître car en réalité, elles divisentmartien wrote:Le problème mon cher Danish, c'est qu'avant les termes de racisme et de sexisme avaient un sens précis, qui renvoyait à un mépris ou à une discrimination (théorique ou pratique) relatifs à une couleur de peau, à un sexe.Danish wrote:Un exemple ?rouge wrote: moins sexiste que certains titres des potins de poto²
Pour la nouvelle gauche, être sexiste ce n'est plus mépriser les femmes mais, par exemple, dire à une collègue qu'on la trouve charmante (sans me vanter, pas mal de collègues féminines m'ont déjà dit que j'étais bien habillé ou beau gosse, et je ne l'ai jamais pris pour de la misandrie ) ou désigner je ne sais plus qui par "la belle stéphanoise" dans un article sur poteaux carrés, comme le font pourtant tous les journaux féminins et autres dans le sens inverse. Certainement ce à quoi rouge fait référence, et ce qui avait outré ce cher OP.
Idem avec l'homophobie. Selon l'une des dernières campagnes du gouvernement, c'est homophobe de ne pas aimer se faire draguer par un gay. On en arrive à une telle extension, un tel galvaudage des termes que ces derniers perdent tout leur sens et leur intérêt.
Comme tout devient raciste, islamophobe, sexiste ou homophobe, on oublie ce qui l'est vraiment et doit être combattu à ce titre.
On en revient à ce que tu me disais toi-même : des causes comme l'antiracisme et l'antisexisme sont belles, mais leurs représentants arrivent à les rendre détestables au yeux de beaucoup de gens.
Oui je suis bien d'accord. Mais le débat ne peut pas exister, à partir du moment ou tu colles des étiquettes aux gens d'avis différents, ou une certaine pensée est considérée comme "non écoutable, tabou". Regarde le sujet autour de calais...Olaf wrote:Problème lié : à supposer que ton interlocuteur soit vraiment sexiste/raciste/homophobe, mettre fin au débat en disant qu'il n'est qu'un méchant sexiste/raciste/homophobe n'est pas près de le faire changer d'avis et va au contraire le confirmer dans ses idées.
Je suis bien d'accord, mais c'est pas en arrêtant d'utiliser ces mots que les divisions qui vont avec ces types de mode de pensée. Au final, le premier problème de parler d'homophobie, c'est quand même l'homophobie elle-même.SP42 wrote:toutes ces associations devraient pour beaucoup disparaître car en réalité, elles divisent
Il faut juste utiliser ces mots à bon escient. Je ne bannis pas les mots, mais les associations bidon qui entretiennent et amalgament la victimisation.ForeverGreen wrote:Je suis bien d'accord, mais c'est pas en arrêtant d'utiliser ces mots que les divisions qui vont avec ces types de mode de pensée. Au final, le premier problème de parler d'homophobie, c'est quand même l'homophobie elle-même.SP42 wrote:toutes ces associations devraient pour beaucoup disparaître car en réalité, elles divisent
Je trouve ça aussi idiot d'utiliser le critère racisme pour disqualifier quelqu'un avec qui l'on est pas d'accord que de bannir le mot parce que ça divise. Le mot existe parce qu'il se rattache à une réalité, bannir le mot, c'est aussi se voiler la face sur un fait existant.
Par contre, que le mot disparaisse parce que la réalité à laquelle il se rattache disparaîtrait aussi, c'est mon vœux le plus cher (notamment parce que sans toute ses divisions, il serait bien plus facile de raviver un sentiment de classe fort ), mais c'est encore loin d'être gagné...