thesnakke wrote:Juste une question : tout ça se base sur quoi? J'ai jamais vu Galette être pretentieux ou faire sa starlette, jamais il a critiqué ses présidents ou revendiqué quoique ce soit donc ton message se base sur du vent... Quand au sabotage... du grand n'importe quoi... yen a qui ont besoin de vacances
Dans toute négociation, il y a un centre de gravité.
Au moment de l'interview italienne, Galtier était le roi du pétrole. Vois tu souvent des entraineurs s'accordant la liberté de s'interroger explicitement dans la presse sur leur avenir dans leur club ? Seuls ceux qui ont une importance telle qu'ils peuvent tout se permettre sans risque de représailles. l'Asse n'a pas assez de moyens, je ne peux rien faire de mieux dans ces conditions, je propose mes services à un club à la hauteur de mes compétences. Parallèlement un Caiazzo qui vient comme pour rassurer tout le monde, ne tremblez pas Galtier va rester, on va élargir ses attributions sur la formation, il va rester avec nous, il me l'a dit, ce n'est pas possible autrement.
A cet instant Galtier est en position de force, il peut dire je me barre si je peux, et à défaut éventuellement je reste, mais il faut me convaincre.
Suite à l'entrevue avec les Présidents et suivant la teneur de sa déclaration qui ressemble fortement à faire son amende honorable, le centre de gravité s'est déplacé et il n'est plus en position de force. "Je ne demande aucune garantie." Visiblement les présidents lui ont fait comprendre qu'il était allé trop loin et que son remplacement n'était plus inenvisageable. Rien que sa convocation fixée après le match lillois illustre de cette reprise en main, ces derniers temps c'est Galtier qui organisait l'agenda et était maître du temps. Il n'est plus en position de force, il reste si les présidents le veulent bien, et sont convaincus que c'est encore l'homme de la situation sinon il plie bagage. C'est à lui de convaincre à présent.
Sabotage n'est sans doute pas le bon terme car cela implique une intentionnalité, la faute est plutôt d'omission. On a beau souvent dévaluer le championnat de France, si les qualités techniques ne font pas toujours la différence car le niveau est assez homogène, il implique des qualités de compétiteur pour bien y figurer. Il ne permet qu'à peu d'équipes de jouer facile, chaque match est un défi. Mentalement il faut une dynamique de gagneurs, un esprit de groupe tourné vers un objectif commun. Le rôle de l'encadrement est primordial c'est lui qui insuffle le plus souvent cet esprit commando. Nous l'avions les saisons précédentes mais cette année quand le coach se préoccupe de son évolution de carrière avant la fin de saison et se trouve dans un entre-deux, un pied encore à l'Asse et l'autre ailleurs. Qu'il déclare dans une gazette italienne qu'il ne peut pas faire mieux avec son équipe.
Comment veux tu que son discours porte ?
Contre Nice dans la causerie d'avant match, on commence à 11 et on termine à 11, paf deux exclusions.
Pourquoi m'envoyer en vacances ?
Parce que je ne me contente pas de c'est la faute aux blessures, à la répétition des matchs, aux arbitres, aux médias, aux siffleurs, à Aulas, à Moustache, au Pape, à tata pirouette et cahouette.
Doit on tous ressentir la même chose ?
Je respecte les autres positions et ne prétend pas détenir la vérité, je donne juste mon opinion.
Elle choque, je fais l'effort de me justifier. On est d'accord ou pas, on cause.