et l'on oubli souvent de prendre du recul par rapport à son ampleur et sa rapidité (même si ce n'est jamais assez rapide) de la mutation de la considération de la femme dans les sociétés occidentales, qui sont dans bien des domaines des précurseurs (en bien ou en mal de l'évolution de nos sociétés)Olaf wrote: Pour ce qui est d'aujourd'hui, on peut trouver beaucoup de choses à redire sur la situation des femmes en France à l'instant t. Il n'empêche que depuis la dernière guerre, la dynamique d'amélioration est bien plus qu'une tendance ponctuelle - de même que la reconnaissance des différentes nuances d'identité de genre (je ne savais même qu'il y en avait autant...).
[HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Moderators: Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
"Il faut regarder le Ciel mais la réponse se trouve à Terre" Moi
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Alex, je te répondrai plus tard au sujet de la distinction nature / culture, je suis assez débordé et je préfère ne pas le faire dans la précipitation sur téléphone, car il y a trop de choses à dire.
Je vais être clair sur mon point de vue. Le concept même de genre est une escroquerie. Il existe deux sexes, et des stéréotypes sociaux qui leur sont associés. C'est tout. Il n'y pas de "femme née dans un corps d'homme" (ça c'est de la pensée magique), seulement des hommes qui veulent adopter des caractéristiques dites féminines. Mais si un homme se sent femme, ou se transforme en femme, il n'en reste pas moins un homme, avec un corps d'homme, un cerveau d'homme. Un genderfluid, trans ou autre, c'est une personne troublée qui refuse d'accepter et d'assumer ce qu'elle est; qui n'a pas la force d'aller à l'encontre des injonctions associées à son sexe (plus facile de se dire femme qu'être un homme efféminé et/ou travesti si on se sent mieux avec les codes dits féminins); ou qui souffre simplement de pathologie.
Si on considère qu'il existe un genre mental détaché des données biologiques, alors rien ne m'empêche de tenir le même discours concernant la race ou l'espèce. C'est vrai, au fond, qui êtes vous pour refuser de me reconnaître comme un papou mi homme mi licorne et hermaphrodite si je le désire ? Je suis un homme dieu, donc je peux décider de mon "genre", de ma race, de mon espèce, de mon lieu de naissance. Et j'exige de pouvoir changer tout ça quand je veux sur mon état civil (pour les trans c'est bien embarqué, vive le progrès). Et avoir des enfants quand je veux comme je veux car l'enfant est un droit, comme celui d'acheter un jouet ou un meuble. Inclinez vous devant l'homme dieu tout puissant.
Je m'étonne, cher Olaf, que tu sembles considérer ceci comme un progrès. Pour moi, cela participe pleinement du processus très moderne de déification de l'Homme. Je sais que comme moi tu es opposé à la PMA / GPA, mais cette histoire de genre relève un peu du même état d'esprit, bien que les conséquences soient heureusement moindres. A savoir : je suis homme tout puissant, je peux renier ma nature et choisir ce que je suis, ce que je veux, sans tenir compte des réalités biologiques.Olaf wrote:de même que la reconnaissance des différentes nuances d'identité de genre (je ne savais même qu'il y en avait autant...).
Je vais être clair sur mon point de vue. Le concept même de genre est une escroquerie. Il existe deux sexes, et des stéréotypes sociaux qui leur sont associés. C'est tout. Il n'y pas de "femme née dans un corps d'homme" (ça c'est de la pensée magique), seulement des hommes qui veulent adopter des caractéristiques dites féminines. Mais si un homme se sent femme, ou se transforme en femme, il n'en reste pas moins un homme, avec un corps d'homme, un cerveau d'homme. Un genderfluid, trans ou autre, c'est une personne troublée qui refuse d'accepter et d'assumer ce qu'elle est; qui n'a pas la force d'aller à l'encontre des injonctions associées à son sexe (plus facile de se dire femme qu'être un homme efféminé et/ou travesti si on se sent mieux avec les codes dits féminins); ou qui souffre simplement de pathologie.
Si on considère qu'il existe un genre mental détaché des données biologiques, alors rien ne m'empêche de tenir le même discours concernant la race ou l'espèce. C'est vrai, au fond, qui êtes vous pour refuser de me reconnaître comme un papou mi homme mi licorne et hermaphrodite si je le désire ? Je suis un homme dieu, donc je peux décider de mon "genre", de ma race, de mon espèce, de mon lieu de naissance. Et j'exige de pouvoir changer tout ça quand je veux sur mon état civil (pour les trans c'est bien embarqué, vive le progrès). Et avoir des enfants quand je veux comme je veux car l'enfant est un droit, comme celui d'acheter un jouet ou un meuble. Inclinez vous devant l'homme dieu tout puissant.
-
Faiseur de Tresses
- Posts: 12608
- Joined: 17 Apr 2013, 13:26
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Alors là, je suis on ne peut plus d'accord.martien wrote:Alex, je te répondrai plus tard au sujet de la distinction nature / culture, je suis assez débordé et je préfère ne pas le faire dans la précipitation sur téléphone, car il y a trop de choses à dire.
Je m'étonne, cher Olaf, que tu sembles considérer ceci comme un progrès. Pour moi, cela participe pleinement du processus très moderne de déification de l'Homme. Je sais que comme moi tu es opposé à la PMA / GPA, mais cette histoire de genre relève un peu du même état d'esprit, bien que les conséquences soient heureusement moindres. A savoir : je suis homme tout puissant, je peux renier ma nature et choisir ce que je suis, ce que je veux, sans tenir compte des réalités biologiques.Olaf wrote:de même que la reconnaissance des différentes nuances d'identité de genre (je ne savais même qu'il y en avait autant...).
Je vais être clair sur mon point de vue. Le concept même de genre est une escroquerie. Il existe deux sexes, et des stéréotypes sociaux qui leur sont associés. C'est tout. Il n'y pas de "femme née dans un corps d'homme" (ça c'est de la pensée magique), seulement des hommes qui veulent adopter des caractéristiques dites féminines. Mais si un homme se sent femme, ou se transforme en femme, il n'en reste pas moins un homme, avec un corps d'homme, un cerveau d'homme. Un genderfluid, trans ou autre, c'est une personne troublée qui refuse d'accepter et d'assumer ce qu'elle est; qui n'a pas la force d'aller à l'encontre des injonctions associées à son sexe (plus facile de se dire femme qu'être un homme efféminé et/ou travesti si on se sent mieux avec les codes dits féminins); ou qui souffre simplement de pathologie.
Si on considère qu'il existe un genre mental détaché des données biologiques, alors rien ne m'empêche de tenir le même discours concernant la race ou l'espèce. C'est vrai, au fond, qui êtes vous pour refuser de me reconnaître comme un papou mi homme mi licorne et hermaphrodite si je le désire ? Je suis un homme dieu, donc je peux décider de mon "genre", de ma race, de mon espèce, de mon lieu de naissance. Et j'exige de pouvoir changer tout ça quand je veux sur mon état civil (pour les trans c'est bien embarqué, vive le progrès). Et avoir des enfants quand je veux comme je veux car l'enfant est un droit, comme celui d'acheter un jouet ou un meuble. Inclinez vous devant l'homme dieu tout puissant.

Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Dans le fond, on est d'accord martien. Ce que je considère comme un progrès, c'est que la variété des goûts sexuels et des approches individuelles des caractéristiques associées au masculin et au féminin ne soit plus nié ou uniquement jugée sous l'angle de la normalité.
Il n'y a pas qu'en matière sexuelle qu'un individu peut avoir une identité mouvante voire contradictoire ; pourtant, ces variantes-là sont souvent beaucoup moins montrées du doigt.
Il n'y a pas qu'en matière sexuelle qu'un individu peut avoir une identité mouvante voire contradictoire ; pourtant, ces variantes-là sont souvent beaucoup moins montrées du doigt.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Quels progres ? cela fait un demi-siecle que tout le monde se fou de ce que font les homo-sexuels ou autre. Il y a une difference entre etre tolerant des pratiques sexuels de chacun et de faire la promotion des transgender, homo ect...tout ca pour du business car l'homosexualité ca rapporte, "no kid" "double income" sans oublier le marché future de la PMA, mere porteuse, donateurs, sans oublier que tout le monde pourra avoir l'enfant comme definie dans un catalogue,ah les progres de la science au service du business, quel evolution !Olaf wrote:Dans le fond, on est d'accord martien. Ce que je considère comme un progrès, c'est que la variété des goûts sexuels et des approches individuelles des caractéristiques associées au masculin et au féminin ne soit plus nié ou uniquement jugée sous l'angle de la normalité.
Il n'y a pas qu'en matière sexuelle qu'un individu peut avoir une identité mouvante voire contradictoire ; pourtant, ces variantes-là sont souvent beaucoup moins montrées du doigt.
"si vous voulez un costard comme le mien, faut travailler !" Macron au travailleur..."les Francais doivent travailler plus pour Gagner moins" Francois Fillon.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Dire que l'acceptation de la variété des identités sexuelles mène à un eugénisme "consumériste", c'est aussi pertinent qu'affirmer que voter Le Pen nous mènera à la troisième guerre mondiale.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Je te conseil d'aller voi ce que dit Phillipe De villiers sur le groupe Bliderberg, et le lobby LGBT, et que tout d'un coup toute l'europe occidentale se met a promouvoir le mariage Homo, sans oublier Conchita Worst ou ce truc inviter au parlement europeen apres sa victoire a l'eurovision.Olaf wrote:Dire que l'acceptation de la variété des identités sexuelles mène à un eugénisme "consumériste", c'est aussi pertinent qu'affirmer que voter Le Pen nous mènera à la troisième guerre mondiale.
Mais tout cela est du au hasard, n'est-ce pas ?
Rien a voir avec l'dée de formater les espris, bien sur.
"si vous voulez un costard comme le mien, faut travailler !" Macron au travailleur..."les Francais doivent travailler plus pour Gagner moins" Francois Fillon.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Très très juste.martien wrote:Alex, je te répondrai plus tard au sujet de la distinction nature / culture, je suis assez débordé et je préfère ne pas le faire dans la précipitation sur téléphone, car il y a trop de choses à dire.
Je m'étonne, cher Olaf, que tu sembles considérer ceci comme un progrès. Pour moi, cela participe pleinement du processus très moderne de déification de l'Homme. Je sais que comme moi tu es opposé à la PMA / GPA, mais cette histoire de genre relève un peu du même état d'esprit, bien que les conséquences soient heureusement moindres. A savoir : je suis homme tout puissant, je peux renier ma nature et choisir ce que je suis, ce que je veux, sans tenir compte des réalités biologiques.Olaf wrote:de même que la reconnaissance des différentes nuances d'identité de genre (je ne savais même qu'il y en avait autant...).
Je vais être clair sur mon point de vue. Le concept même de genre est une escroquerie. Il existe deux sexes, et des stéréotypes sociaux qui leur sont associés. C'est tout. Il n'y pas de "femme née dans un corps d'homme" (ça c'est de la pensée magique), seulement des hommes qui veulent adopter des caractéristiques dites féminines. Mais si un homme se sent femme, ou se transforme en femme, il n'en reste pas moins un homme, avec un corps d'homme, un cerveau d'homme. Un genderfluid, trans ou autre, c'est une personne troublée qui refuse d'accepter et d'assumer ce qu'elle est; qui n'a pas la force d'aller à l'encontre des injonctions associées à son sexe (plus facile de se dire femme qu'être un homme efféminé et/ou travesti si on se sent mieux avec les codes dits féminins); ou qui souffre simplement de pathologie.
Si on considère qu'il existe un genre mental détaché des données biologiques, alors rien ne m'empêche de tenir le même discours concernant la race ou l'espèce. C'est vrai, au fond, qui êtes vous pour refuser de me reconnaître comme un papou mi homme mi licorne et hermaphrodite si je le désire ? Je suis un homme dieu, donc je peux décider de mon "genre", de ma race, de mon espèce, de mon lieu de naissance. Et j'exige de pouvoir changer tout ça quand je veux sur mon état civil (pour les trans c'est bien embarqué, vive le progrès). Et avoir des enfants quand je veux comme je veux car l'enfant est un droit, comme celui d'acheter un jouet ou un meuble. Inclinez vous devant l'homme dieu tout puissant.
A la rencontre du football pro et amateur
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Tiens anecdote drôle de soirée ce week-end, où je discutais avec une femme qui tout d’un coup m’invective parce que j’avais osé expliquer mon avis sur l'homme, la femme, les différences de sexes, comme si j’avais dit un gros mot. Quoi ? Aurai-je eu le culot de dire qu’il y avait des hommes, des femmes, et donc qu’en ce sens, nous étions un brin différents ? Alors j’ai eu le droit au discours égalitariste classique comme quoi l’homme et la femme sont pareilles, qu’ils doivent être égaux (ce que je n’ai jamais nié), qu’il n’y avait pas de prédispositions, de différences physiques entre les hommes et les femmes… Bref, le fameux discours de l’école qui apprend l’égalitarisme, qu’un garçon et une fille sont identiques, fonctionnent de la même manière. Après lui avoir rappelé que je n’étais pas un hippocampe capable de gérer la gestation de ma future descendance, un homme et une femme ne sont pas identiques (ça parait dingue de rappeler des évidences), les hommes ont des prédispositions physiques que n’ont pas les femmes ( et inversement dans d’autres secteurs). Si les garçons et les filles sont identiques, pourquoi existent-ils des barèmes différents en sport par exemple, pourquoi les grands chelems se font en 3 sets gagnant pour les hommes et deux sets gagnants pour les femmes ? Et en termes d’éducation, les parents élèvent ils les garçons et filles de la même manière (J’en appelle à ceux qui ont des enfants) Pourquoi dans un cas de divorce, la garde des enfants est confiée dans un très grande majorité à la maman et non au papa ?
C’est en ce sens que la nature est belle. Un garçon peut évidemment jouer à la poupée ou faire de la danse classique et une fille faire du rugby et jouer aux cow-boys… Aucun problème la dessus. Mais dans une large majorité, une fille qui veut jouer au rugby sera entourée majoritairement de garçons, et force est de constater que les filles auront majoritairement d’autres envies, d’autres loisirs. Mais si ton gamin veut faire de la danse, qu’il fasse de la danse … Mais le message derrière ce discours un « garçon = une fille », c’est qu’il nie, des constatations naturelles et que la science, la psychologie, et autre discipline peuvent expliquer. Pourquoi ce discours est-il si présent ? Pourquoi serait-il scandaleux d’être réticent sur ce qu’on nous présente comme du progrès, un homme = une femme, le mariage pour tous, la GPA ou la PMA ? L’idée même qu’on puisse se poser des questions irritent certains … D’ailleurs, le fond du débat autour du mariage pour tous, ce n’est pas du tout le mariage, qui en soit n’intéresse personne… ni les pour, ni les contres. Le débat est avant tout sur la filiation, l’adoption, la GPA et PMA. C’est ça le gros du débat. Sur l’adoption, il n’y a pas de débat non plus, le temps d’attente est énorme pour adopter et le nombre de gamins à adopter réellement. Donc au final, le débat réside sur la GPA, et PMA.
C’est en ce sens que la nature est belle. Un garçon peut évidemment jouer à la poupée ou faire de la danse classique et une fille faire du rugby et jouer aux cow-boys… Aucun problème la dessus. Mais dans une large majorité, une fille qui veut jouer au rugby sera entourée majoritairement de garçons, et force est de constater que les filles auront majoritairement d’autres envies, d’autres loisirs. Mais si ton gamin veut faire de la danse, qu’il fasse de la danse … Mais le message derrière ce discours un « garçon = une fille », c’est qu’il nie, des constatations naturelles et que la science, la psychologie, et autre discipline peuvent expliquer. Pourquoi ce discours est-il si présent ? Pourquoi serait-il scandaleux d’être réticent sur ce qu’on nous présente comme du progrès, un homme = une femme, le mariage pour tous, la GPA ou la PMA ? L’idée même qu’on puisse se poser des questions irritent certains … D’ailleurs, le fond du débat autour du mariage pour tous, ce n’est pas du tout le mariage, qui en soit n’intéresse personne… ni les pour, ni les contres. Le débat est avant tout sur la filiation, l’adoption, la GPA et PMA. C’est ça le gros du débat. Sur l’adoption, il n’y a pas de débat non plus, le temps d’attente est énorme pour adopter et le nombre de gamins à adopter réellement. Donc au final, le débat réside sur la GPA, et PMA.
A la rencontre du football pro et amateur
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Sur ce point, je peux évidemment te rejoindre. En fait mon avis, c'est qu'on peut prôner la tolérance et le droit à la différence, sans vouloir détruire toutes les normes et inventer des concepts fumeux qui nient la réalité naturelle. Chacun doit avoir le droit d'adopter le comportement "sexué" qu'il désire tant qu'il ne nuit pas à autrui, et évidemment d'avoir l'orientation sexuelle qu'il désire. C'est en cela que malgré mon conservatisme social (que j'assume), je me sens plus libéral plus fasciste, plus tocquevillien que maurassien. Néanmoins si je défends fermement la liberté de chacun, je crois que les minorités doivent accepter de vivre avec les normes sociales majoritaires (et/ou naturelles) et ne pas s'acharner à les transformer, ni imposer leur dictat. La majorité, quant à elle, ne doit pas empêcher les marginaux de vivre et de s'épanouir dans leur différence, quoi qu'elle pense de cette marginalité (et le jugement est un droit). A ce niveau, je considère que les fanatiques religieux et certains mouvements LGBT sont deux faces d'une même pièce, celle des ennemis du "vivre ensemble" authentique et de la tolérance mutuelle.Olaf wrote:Dans le fond, on est d'accord martien. Ce que je considère comme un progrès, c'est que la variété des goûts sexuels et des approches individuelles des caractéristiques associées au masculin et au féminin ne soit plus nié ou uniquement jugée sous l'angle de la normalité.
Il n'y a pas qu'en matière sexuelle qu'un individu peut avoir une identité mouvante voire contradictoire ; pourtant, ces variantes-là sont souvent beaucoup moins montrées du doigt.
Plus concrètement, dans mon esprit, tu as tout à fait le droit d'être transsexuel ou tout ce que tu veux. Ta vie privée ne me regarde pas et je te défendrai face aux agressions s'il le faut. Mais :
- ne t'invente pas des faux droits (droit à l'enfant, à être reconnu officiellement comme femme si tu es un homme biologique, etc)
- n'impose pas à tout le monde ta marginalité en voulant adapter la société entière à ton cas
- ne nie pas les évidences naturelles pour justifier ou normaliser ta marginalité
C'est plutôt simple dans mon esprit. Je suis très ouvert, mais honnêtement, il y a des choses qui vont beaucoup trop loin à mes yeux, et qui m'inquiètent. Car comme je te l'ai dit, la déification de l'Homme a aussi des conséquences bien plus graves que le cas précis de l'identité de "genre". C'est un état d'esprit général, qui malheureusement fait des ravages et notamment chez les autoproclamés progressistes (la presse gauche qui soutient massivement la PMA généralisée, ça me tue, par exemple).
Last edited by martien on 01 Aug 2016, 18:10, edited 1 time in total.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
A mon tour de t'approuver. Après, certains te répondront que les différences de loisirs ou d'aspirations entre hommes et femmes sont uniquement forgées par notre culture. C'est une question intéressante qui rejoint ma discussion avec alex précédemment, mais inutile de te dire que je réprouve absolument cette théorie (sans nier pour autant les influences culturelles propres).SP42 wrote:Tiens anecdote drôle de soirée ce week-end, où je discutais avec une femme qui tout d’un coup m’invective parce que j’avais osé expliquer mon avis sur l'homme, la femme, les différences de sexes, comme si j’avais dit un gros mot. Quoi ? Aurai-je eu le culot de dire qu’il y avait des hommes, des femmes, et donc qu’en ce sens, nous étions un brin différents ? Alors j’ai eu le droit au discours égalitariste classique comme quoi l’homme et la femme sont pareilles, qu’ils doivent être égaux (ce que je n’ai jamais nié), qu’il n’y avait pas de prédispositions, de différences physiques entre les hommes et les femmes… Bref, le fameux discours de l’école qui apprend l’égalitarisme, qu’un garçon et une fille sont identiques, fonctionnent de la même manière. Après lui avoir rappelé que je n’étais pas un hippocampe capable de gérer la gestation de ma future descendance, un homme et une femme ne sont pas identiques (ça parait dingue de rappeler des évidences), les hommes ont des prédispositions physiques que n’ont pas les femmes ( et inversement dans d’autres secteurs). Si les garçons et les filles sont identiques, pourquoi existent-ils des barèmes différents en sport par exemple, pourquoi les grands chelems se font en 3 sets gagnant pour les hommes et deux sets gagnants pour les femmes ? Et en termes d’éducation, les parents élèvent ils les garçons et filles de la même manière (J’en appelle à ceux qui ont des enfants) Pourquoi dans un cas de divorce, la garde des enfants est confiée dans un très grande majorité à la maman et non au papa ?
C’est en ce sens que la nature est belle. Un garçon peut évidemment jouer à la poupée ou faire de la danse classique et une fille faire du rugby et jouer aux cow-boys… Aucun problème la dessus. Mais dans une large majorité, une fille qui veut jouer au rugby sera entourée majoritairement de garçons, et force est de constater que les filles auront majoritairement d’autres envies, d’autres loisirs. Mais si ton gamin veut faire de la danse, qu’il fasse de la danse … Mais le message derrière ce discours un « garçon = une fille », c’est qu’il nie, des constatations naturelles et que la science, la psychologie, et autre discipline peuvent expliquer. Pourquoi ce discours est-il si présent ? Pourquoi serait-il scandaleux d’être réticent sur ce qu’on nous présente comme du progrès, un homme = une femme, le mariage pour tous, la GPA ou la PMA ? L’idée même qu’on puisse se poser des questions irritent certains … D’ailleurs, le fond du débat autour du mariage pour tous, ce n’est pas du tout le mariage, qui en soit n’intéresse personne… ni les pour, ni les contres. Le débat est avant tout sur la filiation, l’adoption, la GPA et PMA. C’est ça le gros du débat. Sur l’adoption, il n’y a pas de débat non plus, le temps d’attente est énorme pour adopter et le nombre de gamins à adopter réellement. Donc au final, le débat réside sur la GPA, et PMA.
Par contre, autant c'est un sujet complexe, autant la posture de certains égalitaristes est assez facilement démontable car peu cohérente. Par exemple, demande à ton amie si elle est choquée par : le peu de femmes chez les éboueurs ou les SDF, le favoritisme féminin dans les notations en EPS, le fait qu'on appellera les hommes au combat en cas de guerre, ou la différence de possibilités et de droits entre père et mère (une mère peut avorter + accoucher sous X sans l'accord du père, un père doit assumer sa paternité à partir de la conception).
-
alexioninho
- Posts: 5686
- Joined: 17 Apr 2010, 22:35
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Quelques remarques ....
Matin et Sp ... C'est précisément l'un des attributs les plus remarquable de la culture de faire passer pour naturel des phénomènes culturels .. Le discours et les exemples que vous donnez sont en ce sens remarquables qu'il tiennent les constructions culturelles de notre temps pour naturelles et légitimes sans tenir compte qu'elles sont les expressions parfois contradictoires d'une société X à un moment donnée T de son histoire....
C'est le propre d'un système de domination que de rendre les rapports sociaux, de genre ou de domination inconscients pour ceux qui les vivent ... Je vois que notre culture fonctionne encore bien en ce sens ...
Globalement, on constate que partout les hommes ont pris le pouvoir sur les femmes. La répartition des rôles montre cette inégalité. Les tâches dévolues à chaque sexe varient cependant entre chaque société (l'éducation des enfants par exemple est pas toujours féminin). Ce qui ne varie pas : c'est que les tâches réalisées par les hommes étaient globalement partout considérée comme les plus valorisées socialement (Martien, la plupart des sociétés valorisaient la guerre) .. Un exemple illustre bien cette construction du genre .. En Albanie, une famille sans héritier mâle, pouvait donner le pouvoir à une fille de la famille de prendre les armes ... Pour cela, elle devait faire voeux de chasteté, et donc abandonner symboliquement sa féminité. On l'appelait alors "oncle. ".
la GPA n'est pas une pratique de notre temps. Elle était utilisée par une trentaine de cultures africaines, généralement au profit de femmes devenues veuves ou stériles qui n'avaient put avoir d'enfants. Ces femmes prenaient alors une jeune épouse qui leur donnait un enfant généralement par l'intermédiaire d'un homme qui n'était qu'un géniteur, et ne devenait jamais un père social .. Pas contre ces femmes étaient appelées pères et jouissaient elles d'un véritable respect ..... Ces exemple empruntée à des sociétés non individualistes, et de taille réduite, montrent que la GPA n'est pas qu'une soumission à un culte de l'individu roi, mais aussi un instrument d'intégration sociale voué précisément à ne pas isoler de la société ceux qui ne peuvent pas avoir d'enfants .. Le danger actuel de la GPA ne me parait pas être la pratique en elle même, mais sa soumission à une économie marchande sur fond de pauvreté ....
De la même manière, certaines sociétés ont sciemment organisé l'homosexualité pour préserver leur ordre social, favoriser l'éducation et fabriquer des hommes
De la même manière, il existait dans de nombreuses sociétés avant la colonisation des hommes qui se sentait femmes" .. Ces sociétés avaient d'ailleurs inventé des mécanismes beaucoup plus subtils que la qualification stigmatisante de "Pédé" assortie d'une image de déviance que développeront plus tard les cultures monothéistes, en recourant à une explication de type magique (réincarnation d'un ancêtre de sexe différent rêvé au moment de la grossesse) pour justifier le maintien de ces individus au sein de la société ... Ils exerçaient en effet souvent des fonctions de maître de rituels, de chamane, à la fois craintes et respectées, ou apprenaient aux enfants les danses importantes du groupe .... C'est l'arrivée des hommes blancs, de leurs curés et de leur médecine qui les fera petit à petit basculer dans la catégorie d'homo, de prostitués et bien souvent dans l'alcool ...
Penser les relations de parenté et de genre comme naturelles est encore un artifice de ces cultures toutes puissantes pour bloquer tout transformation. Pourtant, je suis persuadé que malgré ces stratégies, notre système de parenté connaitra encore d'autres modifications ...
Matin et Sp ... C'est précisément l'un des attributs les plus remarquable de la culture de faire passer pour naturel des phénomènes culturels .. Le discours et les exemples que vous donnez sont en ce sens remarquables qu'il tiennent les constructions culturelles de notre temps pour naturelles et légitimes sans tenir compte qu'elles sont les expressions parfois contradictoires d'une société X à un moment donnée T de son histoire....
C'est le propre d'un système de domination que de rendre les rapports sociaux, de genre ou de domination inconscients pour ceux qui les vivent ... Je vois que notre culture fonctionne encore bien en ce sens ...
Globalement, on constate que partout les hommes ont pris le pouvoir sur les femmes. La répartition des rôles montre cette inégalité. Les tâches dévolues à chaque sexe varient cependant entre chaque société (l'éducation des enfants par exemple est pas toujours féminin). Ce qui ne varie pas : c'est que les tâches réalisées par les hommes étaient globalement partout considérée comme les plus valorisées socialement (Martien, la plupart des sociétés valorisaient la guerre) .. Un exemple illustre bien cette construction du genre .. En Albanie, une famille sans héritier mâle, pouvait donner le pouvoir à une fille de la famille de prendre les armes ... Pour cela, elle devait faire voeux de chasteté, et donc abandonner symboliquement sa féminité. On l'appelait alors "oncle. ".
la GPA n'est pas une pratique de notre temps. Elle était utilisée par une trentaine de cultures africaines, généralement au profit de femmes devenues veuves ou stériles qui n'avaient put avoir d'enfants. Ces femmes prenaient alors une jeune épouse qui leur donnait un enfant généralement par l'intermédiaire d'un homme qui n'était qu'un géniteur, et ne devenait jamais un père social .. Pas contre ces femmes étaient appelées pères et jouissaient elles d'un véritable respect ..... Ces exemple empruntée à des sociétés non individualistes, et de taille réduite, montrent que la GPA n'est pas qu'une soumission à un culte de l'individu roi, mais aussi un instrument d'intégration sociale voué précisément à ne pas isoler de la société ceux qui ne peuvent pas avoir d'enfants .. Le danger actuel de la GPA ne me parait pas être la pratique en elle même, mais sa soumission à une économie marchande sur fond de pauvreté ....
De la même manière, certaines sociétés ont sciemment organisé l'homosexualité pour préserver leur ordre social, favoriser l'éducation et fabriquer des hommes
De la même manière, il existait dans de nombreuses sociétés avant la colonisation des hommes qui se sentait femmes" .. Ces sociétés avaient d'ailleurs inventé des mécanismes beaucoup plus subtils que la qualification stigmatisante de "Pédé" assortie d'une image de déviance que développeront plus tard les cultures monothéistes, en recourant à une explication de type magique (réincarnation d'un ancêtre de sexe différent rêvé au moment de la grossesse) pour justifier le maintien de ces individus au sein de la société ... Ils exerçaient en effet souvent des fonctions de maître de rituels, de chamane, à la fois craintes et respectées, ou apprenaient aux enfants les danses importantes du groupe .... C'est l'arrivée des hommes blancs, de leurs curés et de leur médecine qui les fera petit à petit basculer dans la catégorie d'homo, de prostitués et bien souvent dans l'alcool ...
Penser les relations de parenté et de genre comme naturelles est encore un artifice de ces cultures toutes puissantes pour bloquer tout transformation. Pourtant, je suis persuadé que malgré ces stratégies, notre système de parenté connaitra encore d'autres modifications ...
Last edited by alexioninho on 01 Aug 2016, 21:42, edited 1 time in total.
-
REVIENSCOMOLLI
- Posts: 115
- Joined: 19 Jun 2016, 12:15
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Bravo,alexioninho 
La nullité de Saelnes est abyssale , il n'a aucune qualité pour jouer 6 , ni 8 d'ailleurs
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
J'approuve cette démonstration moi aussi. Un peu empirique mais tres bien argumentée.
-
osvaldopiazzolla
- Posts: 19225
- Joined: 29 Aug 2005, 13:05
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
on peut faire plus court : la nature n'existe pas.
Jonathan, on t'aime, on t'adore, ne pars pas, tu es magique!
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
mais dans le cas de notre société, il y a un élément important à prendre en compte, c'est le quasi "droit à l'enfant" et aux recherches sur le clonage, je te rejoins alors sur la marchandisation qui va impliquer de fortes déviances et autres exploitations.alexioninho wrote: Ces exemple empruntée à des sociétés non individualistes, et de taille réduite, montrent que la GPA n'est pas qu'une soumission à un culte de l'individu roi, mais aussi un instrument d'intégration sociale voué précisément à ne pas isoler de la société ceux qui ne peuvent pas avoir d'enfants .. Le danger actuel de la GPA ne me parait pas être la pratique en elle même, mais sa soumission à une économie marchande sur fond de pauvreté .....
car pour moi le problème est là, pourquoi refuser à des humains qui veulent des enfants d'en avoir ? donc il faudra bien encadrer cette pratique lorsqu'elle se développera.
"Il faut regarder le Ciel mais la réponse se trouve à Terre" Moi
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
...sans être enrobée par la culture, culture elle-même qui n'existe pas dans une sphère détachée de toute contingence naturelle. Par conséquent les opposer est assez vain - c'est en tout cas une vision de plus en plus répandue, considérant que le vieux clivage culture/nature n'a guère de sens. Ces vieux concepts sont d'abord et avant tout pratiques pour communiquer et se comprendre, bien plus que pour expliquer quoi que ce soit.osvaldopiazzolla wrote:on peut faire plus court : la nature n'existe pas.
Le raccourci qui lie dans une même discussion identité sexuelle et revendication du droit à la parentalité me semble à côté de la plaque. Ce sont deux questions très clairement distinctes, qui certes peuvent se recouper par endroits, mais pas plus.
@martien : le concept de "déification" de l'Homme. C'est identifié depuis longtemps - Prométhée, hybris, etc. Ce mécanisme est au fondement-même de notre civilisation. On en vit aujourd'hui les prolongements excessifs, vieillis, dégénérés, dans tous les secteurs. Il aurait été étonnant qu'un sujet aussi central que la procréation y échappe.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Si biologiquement ils ne peuvent pas, pourquoi ne pas simplement favoriser les adoptions ? Les enfants sans parents, ça ne manque pas. La surenchère technologique est loin d'être nécessaire.aissopic wrote:car pour moi le problème est là, pourquoi refuser à des humains qui veulent des enfants d'en avoir ?
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Il y a peu d'enfants à adopter. Le temps d'attente est énorme, à part si tu t'appelles Johnny Halliday, que tu arrives avec ta mallette de billets au VietnamOlaf wrote:Si biologiquement ils ne peuvent pas, pourquoi ne pas simplement favoriser les adoptions ? Les enfants sans parents, ça ne manque pas. La surenchère technologique est loin d'être nécessaire.aissopic wrote:car pour moi le problème est là, pourquoi refuser à des humains qui veulent des enfants d'en avoir ?
A la rencontre du football pro et amateur
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Non mais c'est ça c'est une histoire d'organisation.SP42 wrote:Il y a peu d'enfants à adopter. Le temps d'attente est énorme, à part si tu t'appelles Johnny Halliday, que tu arrives avec ta mallette de billets au VietnamOlaf wrote:Si biologiquement ils ne peuvent pas, pourquoi ne pas simplement favoriser les adoptions ? Les enfants sans parents, ça ne manque pas. La surenchère technologique est loin d'être nécessaire.aissopic wrote:car pour moi le problème est là, pourquoi refuser à des humains qui veulent des enfants d'en avoir ?
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
??Olaf wrote:Non mais c'est ça c'est une histoire d'organisation.SP42 wrote:Il y a peu d'enfants à adopter. Le temps d'attente est énorme, à part si tu t'appelles Johnny Halliday, que tu arrives avec ta mallette de billets au VietnamOlaf wrote:Si biologiquement ils ne peuvent pas, pourquoi ne pas simplement favoriser les adoptions ? Les enfants sans parents, ça ne manque pas. La surenchère technologique est loin d'être nécessaire.aissopic wrote:car pour moi le problème est là, pourquoi refuser à des humains qui veulent des enfants d'en avoir ?
A la rencontre du football pro et amateur
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Le temps d'attente pour adopter, ce n'est pas une fatalité. C'est une question d'organisation. Ma coiffeuse me racontait l'autre jour que, ne pouvant avoir d'enfant, elle était allé adopter en Algérie. Ça avait été réglé en quelques semaines.SP42 wrote:??Olaf wrote:Non mais c'est ça c'est une histoire d'organisation.SP42 wrote:Il y a peu d'enfants à adopter. Le temps d'attente est énorme, à part si tu t'appelles Johnny Halliday, que tu arrives avec ta mallette de billets au VietnamOlaf wrote:Si biologiquement ils ne peuvent pas, pourquoi ne pas simplement favoriser les adoptions ? Les enfants sans parents, ça ne manque pas. La surenchère technologique est loin d'être nécessaire.aissopic wrote:car pour moi le problème est là, pourquoi refuser à des humains qui veulent des enfants d'en avoir ?
Je n'érige pas le système d'adoption algérien en exemple, mais il y a probablement un juste milieu à trouver.
Et rappelons que par la voie naturelle, avoir un enfant peut également prendre plusieurs années, et qu'il y a de toute façon un délai incompressible de neuf mois environ.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
SP42 wrote: Il y a peu d'enfants à adopter. Le temps d'attente est énorme, à part si tu t'appelles Johnny Halliday, que tu arrives avec ta mallette de billets au Vietnam
Il y a peu de bébés à adopter, mais des milliers d'enfants en famille d'accueil qui attende des parents prêts à les adapter.
Cela rejoint le désir de consommateur des gens qui veulent un bébé avec toute la symbolique attachées, et ne veulent pas d'un enfant de 10, 8, 6, voir même 4 ans. Car il faut être franc, l'adoption d'un bébé relève de la logique de consommation pure. Adopter un enfant de 6 ans pour lui donner une meilleure chance, c'est un acte d'utilité sociale, de dévouement totalement admirable.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Un enfant en quelques semaines... c'est quand même bien flippant ce que tu racontes et ça ne va pas dans le bon sens.Olaf wrote:Le temps d'attente pour adopter, ce n'est pas une fatalité. C'est une question d'organisation. Ma coiffeuse me racontait l'autre jour que, ne pouvant avoir d'enfant, elle était allé adopter en Algérie. Ça avait été réglé en quelques semaines.SP42 wrote:??Olaf wrote:Non mais c'est ça c'est une histoire d'organisation.SP42 wrote:Il y a peu d'enfants à adopter. Le temps d'attente est énorme, à part si tu t'appelles Johnny Halliday, que tu arrives avec ta mallette de billets au VietnamOlaf wrote:Si biologiquement ils ne peuvent pas, pourquoi ne pas simplement favoriser les adoptions ? Les enfants sans parents, ça ne manque pas. La surenchère technologique est loin d'être nécessaire.aissopic wrote:car pour moi le problème est là, pourquoi refuser à des humains qui veulent des enfants d'en avoir ?
Je n'érige pas le système d'adoption algérien en exemple, mais il y a probablement un juste milieu à trouver.
Et rappelons que par la voie naturelle, avoir un enfant peut également prendre plusieurs années, et qu'il y a de toute façon un délai incompressible de neuf mois environ.
A la rencontre du football pro et amateur
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Mais bien sur, t'as totalement raison. Moi je parle évidemment d'un enfant en bas age... le problème c'est que la plupart des parents adoptant ne veulent pas d'un gamin de 10 ans trimbalé de foyers en foyers... C'est la réalité.ZDV wrote:SP42 wrote: Il y a peu d'enfants à adopter. Le temps d'attente est énorme, à part si tu t'appelles Johnny Halliday, que tu arrives avec ta mallette de billets au Vietnam
Il y a peu de bébés à adopter, mais des milliers d'enfants en famille d'accueil qui attende des parents prêts à les adapter.
Cela rejoint le désir de consommateur des gens qui veulent un bébé avec toute la symbolique attachées, et ne veulent pas d'un enfant de 10, 8, 6, voir même 4 ans. Car il faut être franc, l'adoption d'un bébé relève de la logique de consommation pure. Adopter un enfant de 6 ans pour lui donner une meilleure chance, c'est un acte d'utilité sociale, de dévouement totalement admirable.
A la rencontre du football pro et amateur
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]
[url]www.soccerpopulaire.com[/url]