Dabo : «Jouer un grand rôle à l'OL»
Débarqué du FC Séville pour quatre ans et un million d'euros afin de doubler les postes dans les couloirs, Mouhamadou Dabo a bien l'intention de montrer sa valeur. Il sera en concurrence directe avec Anthony Reveillère et Aly Cissokho.
Mouhamadou, après deux tentatives avortées, vous rejoignez finalement l'OL …
Mouhamadou Dabo : Oui. C'est un grand plaisir pour moi. Depuis douze ans, ce club est toujours parvenu à se qualifier pour la Ligue des Champions et pour moi qui n'aie jamais joué cette compétition, c'est une grande satisfaction. Je franchis vraiment un palier en signant à Lyon.
Comment se fait-il que vous n'ayez pas signé à Lyon il y a un an quand vous arriviez en fin de contrat ? Les dirigeants lyonnais étaient moins intéressés ?
Mouhamadou Dabo : Je ne sais pas. En tout cas, cela ne s'est pas fait. J'ai pris la décision d'aller à Séville il y a un an. Je ne regrette rien. J'ai bien l'intention de jouer un grand rôle à l'Olympique Lyonnais. Il y a un beau challenge dans ce club.
Quel souvenir garderez-vous de votre passage à Séville ?
Mouhamadou Dabo : J'ai joué 24 matches en championnat. L'Espagne est un championnat particulier avec un effectif élargi où le turn-over fonctionne à plein régime. Pour ma première année, j'ai quand même joué 37 matches et cela reste une grande satisfaction individuelle.
Savez-vous sur quel côté Rémi Garde compte vous utiliser ?
Mouhamadou Dabo : J'ai eu le coach. Il sait que je peux jouer à gauche ou à droite. Après, c'est à moi de travailler pour faire aussi bien sinon mieux que la concurrence. Après, ce sera au coach de décider…
Bafétimbi Gomis a-t-il joué un petit rôle dans votre arrivée ?
Mouhamadou Dabo : Il a joué un grand rôle même si je ne suis pas venu ici pour Bafé mais pour ma carrière. Cependant, plus qu'un ami, Bafé est comme un frère pour moi. Nous avons partagé notre chambre au centre de formation de Saint-Etienne et on a débuté presque en même temps en équipe première. C'est facile pour moi de venir dans une équipe où je connais déjà pas mal de monde. Il y a Bafé mais j'ai aussi côtoyé Hugo Lloris, Yoann Gourcuff en équipe de France Espoirs. Cela va faciliter mon adaptation.
A Lyon, Anthony Reveillère et Aly Cissokho n'avaient pas vraiment de concurrence jusqu'à votre arrivée…
Mouhamadou Dabo : Je ne viens pas pour les bousculer mais dans un club, il est aussi important d'avoir une concurrence saine. Moi, je suis là pour ça ! Après ce sera au coach de décider. Dans tous les grands clubs, c'est pareil : il y a de la concurrence. Si on aime vraiment ce qu'on fait, on est prêt à l'affronter.
Vous êtes un ancien Stéphanois. Comment abordez-vous l'accueil des supporters lyonnais ?
Mouhamadou Dabo : Je ne suis pas venu de Saint-Etienne directement. Peut-être que cela a atténué les choses. Je ne sais pas la surprise qu'ils vont me réserver. Je suis lyonnais à 100% et j'espère que Bafé m'expliquera comment il a conquis Gerland (sourire).
Et concernant le public forézien ?
Mouhamadou Dabo : Quand on aime ce qu'on fait, on est prêt à affronter toutes les difficultés de la vie. C'est un match de 90 minutes. Si on est fort mentalement, on peut tenir même dans un contexte difficile.
Avez-vous regardé la date du derby ?
Mouhamadou Dabo : Oui. C'est vers la fin du mois d'octobre, c'est ça ? (ndlr : le 29 octobre)
Propos recueillis par Paolo Biggeri, notre correspondant à Lyon
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