C'est sûr. Mêmes les noms de famille étaient parfois francisés alors...Olaf wrote:Pour les prénoms, vous oubliez un truc tout bête : les services d'état civils n'étaient pas du tout permissifs dans le temps. Par exemple, j'ai un copain basque de 35 ans qui s'appelle Xavier, parce qu'à l'époque "Xabi" était interdit. Aujourd'hui, tu as à peu près la latitude que tu veux pour appeler tes enfants.
Ensuite, on est aussi dans une époque où Mattéo n'est plus considéré comme un prénom italien...de la même manière que Philippe ou Alexandre ne sont plus des prénoms grecs depuis belle lurette, ou Gabriel une référence biblique assumée.
Je rejoins un peu Mick pour l'amour (ou au moins la franche amitié !) facilitée de sa patrie dès lors que l'on grandit et que l'on vit dans des situations favorables. Seulement aujourd'hui, pas besoin de vivre dans un taudis sans eau chaude pour ne pas aimer la France.
On peut se consoler en se disant que c'est finalement très français de ne pas se déclarer fier de l'être, de part une certaine pudeur, des raillements infinis et presque innés, ceci expliquant peut-être en partie cet état de fait. Le problème c'est que cela fait plusieurs décennies il me semble que nos élites diverses ne mettent plus en valeur la France. La dévalorisation du pays, elle commence par le haut pour ensuite se terminer vers le bas. Et après vient le caractère national.