(HS) La Bibliothèque Verte
Moderators: Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
-
- Posts: 5034
- Joined: 17 Aug 2011, 14:30
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Salut tout le monde
Juste comme ça, ce n’est pas de la grande littérature mais la trilogie : Génération H est quand même vraiment pas mal ! Beaucoup de belles vérités et réalité. Surtout pour ceux qui avait 15-25 ans en l’an 2000.
Juste comme ça, ce n’est pas de la grande littérature mais la trilogie : Génération H est quand même vraiment pas mal ! Beaucoup de belles vérités et réalité. Surtout pour ceux qui avait 15-25 ans en l’an 2000.
On n'est pas d'un pays on est d'une ville !
-
- Posts: 5034
- Joined: 17 Aug 2011, 14:30
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Bon ben j’ai fini la trilogie.Sempre Sainté wrote:Salut tout le monde
Juste comme ça, ce n’est pas de la grande littérature mais la trilogie : Génération H est quand même vraiment pas mal ! Beaucoup de belles vérités et réalité. Surtout pour ceux qui avait 15-25 ans en l’an 2000.
Finalement le style littéraire d’Alexandre Grondeau est plutôt « sommaire » mais j’ai dévoré l’histoire.
Soit disant une suite est programmée... En patientant, vous avez une lecture à me conseiller dans la même veine ?
On n'est pas d'un pays on est d'une ville !
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
De ce genre ?
ERMITES DANS LA TAÏGA
Vassili PESKOV Russie
En 1978, découverte dans la taïga sibérienne d'une famille de vieux croyants chassée par le schisme en 1938, cette famille, les Lykov, se croyant menacée et laissant derrière elle famille et amis s'était réfugiée au plus profond de la taïga, un garçon et une fille Agafia naîtront dans cette solitude. Comment survècurent-ils toutes ces années passées au plus profond de la Sibérie ou le thermomètre peut parfois descendre au-dessous de -40? La mère mourra de faim et d'épuisement en 1961. Se nourissant de grains de blé, pieds nus l'été et chaussés d'écorces de bouleau l'hiver, c'est très rapidement que les garçons mourront à leur tour, Agafia et son père vivront encore ensemble pendant six ans et quand le père meurt à son tour, Agafia survit seule. Lorsque des géologues la découvrent, Agafia n'avait jamais vu d'autres humains que ses proches, le seul endroit civilisé se trouvant à plus d'une heure d'hélicoptère. Et lorsque Vassili Peskov vient lui rendre visite une première fois, Agafia refuse de composer avec la modernité, elle prie cinq heures par jour en vieux russe, la seule langue qu'elle connaisse et lorsqu'on lui parle de s'installer ailleurs elle refuse catégoriquement, si l'on insiste sur les dangers qu'elle court, elle répond : A Dieu de décider. Née en 1944 et quand s'achève le surprenant récit de l'auteur en 1989, Agafia vit toujours loin du siècle dans la sauvage solitude de la taïga.
DES NOUVELLES D'AGAFIA
“Dans ma longue vie de grand reporter, dit Vassili Peskov – qui travaille depuis plus d’un demi-siècle pour le même quotidien moscovite, la Komsomolskaya Pravda –, j’ai pu côtoyer de près des célébrités hors pair qui m’ont beaucoup impressionné. Je pense entre autres au maréchal Joukov, au cosmonaute Youri Gagarine, au savant voyageur Thor Heyerdahl… Mais la personnalité la plus intéressante que j’aie connue, la plus fascinante, la plus attachante aussi, reste à mes yeux celle d’Agafia Lykova.” Née en 1945 dans la forêt sibérienne, Agafia est la dernière survivante de la famille Lykov, retirée depuis 1928 dans la taïga pour une incroyable robinsonnade d’un demi-siècle, puis “découverte” en 1978 par un groupe de géologues. Vassili Peskov révéla l’aventure dans le livre Ermites dans la taïga, qui s’achevait sur le désir d’Agafia de continuer à vivre solitaire et en autarcie. De nombreux lecteurs se sont interrogés sur le destin de cette femme courageuse qui avait choisi de ne pas revenir à la civilisation. Dans ce nouveau récit, basé sur des voyages effectués de 1992 à 2008, on voit l’héroïne malgré elle évoluer au fil des ans. Tandis que l’amitié perdure avec Erofeï, de nouveaux candidats à la vie érémitique dans des conditions primitives et difficiles rejoignent Agafi a, dont Sergeï, artiste peintre, et l’étonnante Nadia, venue elle aussi se perdre au fin fond de la Sibérie.
Bon, ok, ce n'est pas la même drogue
Bon, cela dit, je recommande les deux
ERMITES DANS LA TAÏGA
Vassili PESKOV Russie
En 1978, découverte dans la taïga sibérienne d'une famille de vieux croyants chassée par le schisme en 1938, cette famille, les Lykov, se croyant menacée et laissant derrière elle famille et amis s'était réfugiée au plus profond de la taïga, un garçon et une fille Agafia naîtront dans cette solitude. Comment survècurent-ils toutes ces années passées au plus profond de la Sibérie ou le thermomètre peut parfois descendre au-dessous de -40? La mère mourra de faim et d'épuisement en 1961. Se nourissant de grains de blé, pieds nus l'été et chaussés d'écorces de bouleau l'hiver, c'est très rapidement que les garçons mourront à leur tour, Agafia et son père vivront encore ensemble pendant six ans et quand le père meurt à son tour, Agafia survit seule. Lorsque des géologues la découvrent, Agafia n'avait jamais vu d'autres humains que ses proches, le seul endroit civilisé se trouvant à plus d'une heure d'hélicoptère. Et lorsque Vassili Peskov vient lui rendre visite une première fois, Agafia refuse de composer avec la modernité, elle prie cinq heures par jour en vieux russe, la seule langue qu'elle connaisse et lorsqu'on lui parle de s'installer ailleurs elle refuse catégoriquement, si l'on insiste sur les dangers qu'elle court, elle répond : A Dieu de décider. Née en 1944 et quand s'achève le surprenant récit de l'auteur en 1989, Agafia vit toujours loin du siècle dans la sauvage solitude de la taïga.
DES NOUVELLES D'AGAFIA
“Dans ma longue vie de grand reporter, dit Vassili Peskov – qui travaille depuis plus d’un demi-siècle pour le même quotidien moscovite, la Komsomolskaya Pravda –, j’ai pu côtoyer de près des célébrités hors pair qui m’ont beaucoup impressionné. Je pense entre autres au maréchal Joukov, au cosmonaute Youri Gagarine, au savant voyageur Thor Heyerdahl… Mais la personnalité la plus intéressante que j’aie connue, la plus fascinante, la plus attachante aussi, reste à mes yeux celle d’Agafia Lykova.” Née en 1945 dans la forêt sibérienne, Agafia est la dernière survivante de la famille Lykov, retirée depuis 1928 dans la taïga pour une incroyable robinsonnade d’un demi-siècle, puis “découverte” en 1978 par un groupe de géologues. Vassili Peskov révéla l’aventure dans le livre Ermites dans la taïga, qui s’achevait sur le désir d’Agafia de continuer à vivre solitaire et en autarcie. De nombreux lecteurs se sont interrogés sur le destin de cette femme courageuse qui avait choisi de ne pas revenir à la civilisation. Dans ce nouveau récit, basé sur des voyages effectués de 1992 à 2008, on voit l’héroïne malgré elle évoluer au fil des ans. Tandis que l’amitié perdure avec Erofeï, de nouveaux candidats à la vie érémitique dans des conditions primitives et difficiles rejoignent Agafi a, dont Sergeï, artiste peintre, et l’étonnante Nadia, venue elle aussi se perdre au fin fond de la Sibérie.
Bon, ok, ce n'est pas la même drogue
Bon, cela dit, je recommande les deux
-
- Posts: 19225
- Joined: 29 Aug 2005, 13:05
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Jonathan, on t'aime, on t'adore, ne pars pas, tu es magique!
-
- Posts: 6699
- Joined: 25 Apr 2007, 12:12
- Contact:
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Du coup tu écris régulièrement pour ce site.
Chouette.
[size=85][url=http://www.faucon.net][b]du bruit à dessein[/b] \ [b]une image qui m'enchante[/b] \ [b]grenouille en trompette[/b][/url][/size]
-
- Posts: 19225
- Joined: 29 Aug 2005, 13:05
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
GreenPeace wrote:
Du coup tu écris régulièrement pour ce site.
Chouette.
mais surtout, le livre est excellent pour comprendre ce qu'est le métier. Frédéric Piquionne aime ça.
Jonathan, on t'aime, on t'adore, ne pars pas, tu es magique!
-
- Posts: 12608
- Joined: 17 Apr 2013, 13:26
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Excellent !
"Le footballeur en tant que prolétaire".
L'exemple du gardien m'a fait penser à ce vieux papier de l'Obs : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-f ... omage.html
Bon ce n'est pas le gardien en question en question puisque celui-ci a su rebondir dans le milieu : http://www.goal.com/fr/news/alexandre-b ... 0h386gmpby
"Le footballeur en tant que prolétaire".
L'exemple du gardien m'a fait penser à ce vieux papier de l'Obs : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-f ... omage.html
Bon ce n'est pas le gardien en question en question puisque celui-ci a su rebondir dans le milieu : http://www.goal.com/fr/news/alexandre-b ... 0h386gmpby
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Hugh
Quelques "cycles" ces derniers temps.
Le 1er, à qui je dois tout à Olaf qui m'a fait découvrir cet auteur, mister Arto Paasilinna
"Après un amerrissage forcé, quarante-huit personnes organisent leur survie sur une île tropicale. Hormis les membres de l'équipage et un journaliste, les survivants sont des infirmières, des sages-femmes, des médecins et des travailleurs forestiers au service de l'ONU. Au fil des mois, le petit groupe apprend à vivre de la répartition égalitaire et de la solidarité. Lorsque les secours arrivent, déterminés à les ramener dans leurs pays respectifs, certains décident de résister..."
Etonnant, drôle, mais comme toujours, une bonne réflexion derrière.
"L'ingénieur Akseli Jaatinen a été chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki, à l'endroit même où, pendant la guerre civile de 1918, une sanglante bataille a opposé blancs et rouges - épisode dont la mémoire continue de diviser les habitants de la commune, par ailleurs peu enclins à se laisser bousculer dans leur train-train. Dans ce milieu fermé, Jaatinen aura vite fait de s'attirer des inimitiés par ses méthodes peu conformistes."
Même retour que précédemment. Une réflexion sur les communautés "fermées", et la soif de revanche.
"Imaginez qu'un pasteur protestant, coureur de jupons et porté sur la bouteille, hérite d'un ourson, lui apprenne à repasser, à cuire des œufs et à servir l'office. Les institutions religieuses en prennent un coup, tandis que l'ecclésiastique,chassé par son épouse, entame un long périple flanqué de son bestial compagnon Belzéb pour trouver un sens à l'existence."
Complètement loufoque, superbement sarcastique sur le mode de vie occidental conduisant à la quête de sens de son existence.
"L’inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise dans l’ouest de la Laponie. Alors que des rumeurs font état de mystérieuses disparitions, il doit enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole : les mines de fer sont devenues des champignonnières ; les terres marécageuses, des potagers bio. Accueilli par la jolie fille de la patronne, Jalmari Jyllänketo ne trouve d’abord rien qui justifie la suspicion des autorités…. avant de s’étonner des importantes mesures de sécurité et de la mine patibulaire des ouvriers…"
Il y a du Dexter* dans ce livre Une réflexion via une histoire loufoque sur la Justice, la rédemption, l'équité. Surement mon préféré des quatre !
Changement radical ensuite, avec Steinbeck. Les raisins de la colère sont un "must" de ce qui se fait en matière de roman au moment de la grande dépression aux Etats-Unis. Voulant approfondir mes lectures sur l'auteur :
Un livre court (128 pages) mais puissant. Une parabole sur le monde occidental et les pays "en voie de développement" comme on disait à mon époque. Je ne connaissais pas, je suis loin d'être déçu !
"Une panne oblige les voyageurs d'un autocar à passer la nuit dans une station-service, sur la grande autoroute de Californie. La panne réparée, un nouvel incident immobilise pendant des heures les voyageurs en pleine montagne. De chacun des naufragés de l'autocar, Steinbeck trace un portrait étonnant, dévoilant le drame ou la comédie de son existence entière. Chacun des voyageurs perd la tête, est assailli par des tentations sexuelles, nous livre un instant son âme secrète."
Conforme à la description, mais ne vous enflammez pas non plus trop par la référence aux tentations sexuelles
Celui dont j'avais le plus entendu parlé...moins puissant que La perle pour moi. Avec Steinbeck, il ne faut pas s'attendre à une description de la réflexion sous-tendant les actions. Elle est livrée brute.
Un léger je ne sais quoi de La ligne verte* à travers le géant benêt au centre de l'histoire.
Livre en cours. Beaucoup plus long que les autres romans, il retrace sur plusieurs générations la vie de deux familles en Californie.
Pour le moment, Les raisins de la colère reste loin au-dessus des autres selon moi pour sa force, ses descriptions, ses dénonciations. La perle vient juste derrière.
* la série et le livre de S. King sont largement postérieurs aux livres, mais ça peut donner une référence aux cinéphiles sur l'un des thèmes abordé.
Quelques "cycles" ces derniers temps.
Le 1er, à qui je dois tout à Olaf qui m'a fait découvrir cet auteur, mister Arto Paasilinna
"Après un amerrissage forcé, quarante-huit personnes organisent leur survie sur une île tropicale. Hormis les membres de l'équipage et un journaliste, les survivants sont des infirmières, des sages-femmes, des médecins et des travailleurs forestiers au service de l'ONU. Au fil des mois, le petit groupe apprend à vivre de la répartition égalitaire et de la solidarité. Lorsque les secours arrivent, déterminés à les ramener dans leurs pays respectifs, certains décident de résister..."
Etonnant, drôle, mais comme toujours, une bonne réflexion derrière.
"L'ingénieur Akseli Jaatinen a été chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki, à l'endroit même où, pendant la guerre civile de 1918, une sanglante bataille a opposé blancs et rouges - épisode dont la mémoire continue de diviser les habitants de la commune, par ailleurs peu enclins à se laisser bousculer dans leur train-train. Dans ce milieu fermé, Jaatinen aura vite fait de s'attirer des inimitiés par ses méthodes peu conformistes."
Même retour que précédemment. Une réflexion sur les communautés "fermées", et la soif de revanche.
"Imaginez qu'un pasteur protestant, coureur de jupons et porté sur la bouteille, hérite d'un ourson, lui apprenne à repasser, à cuire des œufs et à servir l'office. Les institutions religieuses en prennent un coup, tandis que l'ecclésiastique,chassé par son épouse, entame un long périple flanqué de son bestial compagnon Belzéb pour trouver un sens à l'existence."
Complètement loufoque, superbement sarcastique sur le mode de vie occidental conduisant à la quête de sens de son existence.
"L’inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise dans l’ouest de la Laponie. Alors que des rumeurs font état de mystérieuses disparitions, il doit enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole : les mines de fer sont devenues des champignonnières ; les terres marécageuses, des potagers bio. Accueilli par la jolie fille de la patronne, Jalmari Jyllänketo ne trouve d’abord rien qui justifie la suspicion des autorités…. avant de s’étonner des importantes mesures de sécurité et de la mine patibulaire des ouvriers…"
Il y a du Dexter* dans ce livre Une réflexion via une histoire loufoque sur la Justice, la rédemption, l'équité. Surement mon préféré des quatre !
Changement radical ensuite, avec Steinbeck. Les raisins de la colère sont un "must" de ce qui se fait en matière de roman au moment de la grande dépression aux Etats-Unis. Voulant approfondir mes lectures sur l'auteur :
Un livre court (128 pages) mais puissant. Une parabole sur le monde occidental et les pays "en voie de développement" comme on disait à mon époque. Je ne connaissais pas, je suis loin d'être déçu !
"Une panne oblige les voyageurs d'un autocar à passer la nuit dans une station-service, sur la grande autoroute de Californie. La panne réparée, un nouvel incident immobilise pendant des heures les voyageurs en pleine montagne. De chacun des naufragés de l'autocar, Steinbeck trace un portrait étonnant, dévoilant le drame ou la comédie de son existence entière. Chacun des voyageurs perd la tête, est assailli par des tentations sexuelles, nous livre un instant son âme secrète."
Conforme à la description, mais ne vous enflammez pas non plus trop par la référence aux tentations sexuelles
Celui dont j'avais le plus entendu parlé...moins puissant que La perle pour moi. Avec Steinbeck, il ne faut pas s'attendre à une description de la réflexion sous-tendant les actions. Elle est livrée brute.
Un léger je ne sais quoi de La ligne verte* à travers le géant benêt au centre de l'histoire.
Livre en cours. Beaucoup plus long que les autres romans, il retrace sur plusieurs générations la vie de deux familles en Californie.
Pour le moment, Les raisins de la colère reste loin au-dessus des autres selon moi pour sa force, ses descriptions, ses dénonciations. La perle vient juste derrière.
* la série et le livre de S. King sont largement postérieurs aux livres, mais ça peut donner une référence aux cinéphiles sur l'un des thèmes abordé.
-
- Posts: 870
- Joined: 28 Jun 2015, 08:31
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Pour plussoyer dans le Paasilinna, j'ai beaucoup aimé celui-ci :
Volomari Volotinen a deux passions dans la vie : son épouse, Laura, et les antiquités. Le père de Volomari consacrait déjà son temps libre à amasser des vieilleries (qu'il conservait avec une ferveur quasi obsessionnelle) jusqu'au jour où ses trésors partirent en fumée lors d'un incendie qui détruisit le domicile familial. Ce jour-là, Volomari s'est juré de devenir à son tour collectionneur, à ceci près que ses trouvailles seront bien plus rares et précieuses que les antiquailles paternelles. De voyages en Laponie en expéditions archéologiques, il va constituer une collection très particulière. D'une touffe de poils pubiens préhistorique à un canon (chargé) de la dernière guerre, du véritable slip de Tarzan au dentier d'un vénérable maréchal en passant par une authentique clavicule du Christ datée de 700 apr. J.-C. (!), toutes les époques sont revisitées par ce roman, véritable apologie des collectionneurs en tout genre et, somme toute, de la vie !
Volomari Volotinen a deux passions dans la vie : son épouse, Laura, et les antiquités. Le père de Volomari consacrait déjà son temps libre à amasser des vieilleries (qu'il conservait avec une ferveur quasi obsessionnelle) jusqu'au jour où ses trésors partirent en fumée lors d'un incendie qui détruisit le domicile familial. Ce jour-là, Volomari s'est juré de devenir à son tour collectionneur, à ceci près que ses trouvailles seront bien plus rares et précieuses que les antiquailles paternelles. De voyages en Laponie en expéditions archéologiques, il va constituer une collection très particulière. D'une touffe de poils pubiens préhistorique à un canon (chargé) de la dernière guerre, du véritable slip de Tarzan au dentier d'un vénérable maréchal en passant par une authentique clavicule du Christ datée de 700 apr. J.-C. (!), toutes les époques sont revisitées par ce roman, véritable apologie des collectionneurs en tout genre et, somme toute, de la vie !
"Le problème de l'homme moderne aujourd'hui c'est de vouloir tout, tout de suite et d'être incapable de choisir. Mais le En même temps n'est pas biologiquement possible, ni psychologiquement souhaitable ni politiquement tenable." Sylvain Tesson
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Pour compléter Tom, plus loin dans ce topic, j'avais également évoqué deux de mes livres préférés du Finlandais :
"Un entrepreneur en faillite et un veuf éploré décident de se suicider. Le hasard les réunit. Ils sympathisent et décident de fonder une association de candidats au suicide qui va, à bord d'un car de luxe, entreprendre une virée loufoque à travers la Finlande."
"La colonelle Ravaska a toujours su rester digne et imposer sa loi. Seul son neveu l'humilie sans relâche. Mais la vieille dame a plus d'un tour dans son sac..."
Et, comme évoqué déjà alors, pour ceux aimant le loufoque, l'absurde (comme le film Forrest Gump) :
"Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l'adjoint au maire et de la presse locale ? Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée - presque par inadvertance - à un membre de gang. S'engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja. "
"Un entrepreneur en faillite et un veuf éploré décident de se suicider. Le hasard les réunit. Ils sympathisent et décident de fonder une association de candidats au suicide qui va, à bord d'un car de luxe, entreprendre une virée loufoque à travers la Finlande."
"La colonelle Ravaska a toujours su rester digne et imposer sa loi. Seul son neveu l'humilie sans relâche. Mais la vieille dame a plus d'un tour dans son sac..."
Et, comme évoqué déjà alors, pour ceux aimant le loufoque, l'absurde (comme le film Forrest Gump) :
"Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l'adjoint au maire et de la presse locale ? Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée - presque par inadvertance - à un membre de gang. S'engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja. "
-
- Posts: 2707
- Joined: 04 Jun 2016, 21:00
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Personne n'a lu Les poteaux étaient carrés, de Laurent Seyer ?
(désolé si vous en avez parlé quelque part et que ça m'a échappé)
(désolé si vous en avez parlé quelque part et que ça m'a échappé)
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
@le druide :
Ces temps-ci je retombe en enfance. Verne et Dumas en boucle - quoi que je préfère largement le deuxième. Et après, un petit détour par Jacques le Fataliste, qui est un monument méconnu (et drôle).
Ces temps-ci je retombe en enfance. Verne et Dumas en boucle - quoi que je préfère largement le deuxième. Et après, un petit détour par Jacques le Fataliste, qui est un monument méconnu (et drôle).
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Ahhh Jules Verne !! J'en ai lu quelques uns ; mon préféré reste pour le moment "Le sphinx des glaces" !Olaf wrote:@le druide :
Ces temps-ci je retombe en enfance. Verne et Dumas en boucle - quoi que je préfère largement le deuxième. Et après, un petit détour par Jacques le Fataliste, qui est un monument méconnu (et drôle).
Quant à Frank Dumas, je ne connais que peu son oeuvre
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Je crois qu'Olaf parlait plutôt de Mireille Dumas.Le druide wrote:Ahhh Jules Verne !! J'en ai lu quelques uns ; mon préféré reste pour le moment "Le sphinx des glaces" !Olaf wrote:@le druide :
Ces temps-ci je retombe en enfance. Verne et Dumas en boucle - quoi que je préfère largement le deuxième. Et après, un petit détour par Jacques le Fataliste, qui est un monument méconnu (et drôle).
Quant à Frank Dumas, je ne connais que peu son oeuvre
[i]"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"[/i] (Mark Twain).
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Perdu : il s'agissait de Roland !
Quant à Jules Verne : là, je viens de finir Vingt-mille lieues sous les mers. Et ben y a au moins trois ou quatre passages où Verne nous explique, à peu près avec les mots que je vais utiliser, que les dégâts de la chasse et de la pêche humaine sont tels qu'ils détruisent les espèces, ce qui rend en général les personnages vener (mais n'empêche pas le Nautilus de pécher et de chasser comme un sagouin ; mais lui il a le droit).
Il y a même un passage énorme : quand ils sont à l'embouchure de l'Amazone, le capitaine Nemo explique que la chasse au lamantin est dramatique, car le lamantin, broutant les algues, désencombre l'embouchure du fleuve ; ce désencombrement étant en voie de disparition, l'équilibre est rompu, les germes s'accumulent et ces germes favorisant l'apparition de maladies (fièvre jaune, je crois), des milliers d'hommes meurent de leur folie destructrice de la nature - et là encore, je paraphrase de très près le texte de Verne.
Autrement dit : l'un des porte-parole les plus influents du scientisme était déjà parfaitement conscient, il y a 150 ans, de mécanismes qui n'ont fait que s'aggraver et que la majorité des gens aujourd'hui refusent encore de regarder en face. C'est flippant.
Quant à Jules Verne : là, je viens de finir Vingt-mille lieues sous les mers. Et ben y a au moins trois ou quatre passages où Verne nous explique, à peu près avec les mots que je vais utiliser, que les dégâts de la chasse et de la pêche humaine sont tels qu'ils détruisent les espèces, ce qui rend en général les personnages vener (mais n'empêche pas le Nautilus de pécher et de chasser comme un sagouin ; mais lui il a le droit).
Il y a même un passage énorme : quand ils sont à l'embouchure de l'Amazone, le capitaine Nemo explique que la chasse au lamantin est dramatique, car le lamantin, broutant les algues, désencombre l'embouchure du fleuve ; ce désencombrement étant en voie de disparition, l'équilibre est rompu, les germes s'accumulent et ces germes favorisant l'apparition de maladies (fièvre jaune, je crois), des milliers d'hommes meurent de leur folie destructrice de la nature - et là encore, je paraphrase de très près le texte de Verne.
Autrement dit : l'un des porte-parole les plus influents du scientisme était déjà parfaitement conscient, il y a 150 ans, de mécanismes qui n'ont fait que s'aggraver et que la majorité des gens aujourd'hui refusent encore de regarder en face. C'est flippant.
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
ça va pas tarder.Michel-Ange wrote:Personne n'a lu Les poteaux étaient carrés, de Laurent Seyer ?
(désolé si vous en avez parlé quelque part et que ça m'a échappé)
Sinon Paasilina , c'est un must.
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Pour info, le tome 6 est disponible. Merci au Druide pour son soutien et aux clins d'oeil de vieux potonautes qui m'ont réchauffé l'coeur!
Synopsis: alors que nos héros couvent une nouvelle génération prometteuse, un vieil ennemi refait surface animé d'un sentiment puissant: la vengeance!
Bonne lecture
Le lien vers le tome 6:
https://www.amazon.fr/H%C3%A9ritiers-R% ... my+batigne
Synopsis: alors que nos héros couvent une nouvelle génération prometteuse, un vieil ennemi refait surface animé d'un sentiment puissant: la vengeance!
Bonne lecture
Le lien vers le tome 6:
https://www.amazon.fr/H%C3%A9ritiers-R% ... my+batigne
Dans chaque cœur, à chaque printemps, il y a un vert différent.
Bienvenu chez moi: https://lesenfantsdeplatin.wordpress.com/
Bienvenu chez moi: https://lesenfantsdeplatin.wordpress.com/
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Terminé "A l'Est d'Eden" de Steinbeck. Au top : l'écriture, l'histoire, la réflexion sous-jacente très contemporaine. Du haut niveau.
Terminé également un roman de William Faulkner
Eh bé, je ne sais pas ce qui a valu tous les louanges sur ce livre... Sa structure avant-gardiste peut-être, mais sur le fond... 4 parties : la 1ère dans la tête d'un attardé mental, la seconde dans celle d'un dépressif qui se suicide, et 2 autres plus "normales". Mais sans les "aides" sur ce livre, bien malin celui qui arrive à comprendre vraiment ce qu'il s'est passé. C'est fouilli, le style est assez lourd : une phrase de la 2ème partie peut faire 2 pages, ce qui est censé montrer l'état confus du dépressif...Il n'a jamais trop du être dépressif lui-même pour le coup. On prend l'histoire à un moment, on l'a laisse à un autre moment, sans qu'il ne se soit passé grand chose au final. Très déçu pour ma part de ce livre.
je suis néanmoins resté aux écrivains américains, en débutant un roman d'Hemingway
L'histoire se déroule en Espagne, pendant la guerre civile. On suit un jeune dynamiteur américain derrière les lignes "fascistes". Très intéressant pour le moment.
Terminé également un roman de William Faulkner
Eh bé, je ne sais pas ce qui a valu tous les louanges sur ce livre... Sa structure avant-gardiste peut-être, mais sur le fond... 4 parties : la 1ère dans la tête d'un attardé mental, la seconde dans celle d'un dépressif qui se suicide, et 2 autres plus "normales". Mais sans les "aides" sur ce livre, bien malin celui qui arrive à comprendre vraiment ce qu'il s'est passé. C'est fouilli, le style est assez lourd : une phrase de la 2ème partie peut faire 2 pages, ce qui est censé montrer l'état confus du dépressif...Il n'a jamais trop du être dépressif lui-même pour le coup. On prend l'histoire à un moment, on l'a laisse à un autre moment, sans qu'il ne se soit passé grand chose au final. Très déçu pour ma part de ce livre.
je suis néanmoins resté aux écrivains américains, en débutant un roman d'Hemingway
L'histoire se déroule en Espagne, pendant la guerre civile. On suit un jeune dynamiteur américain derrière les lignes "fascistes". Très intéressant pour le moment.
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Lu également les excellents (peu importe, du JRR Tolkien est toujours excellent pour moi ) :
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Je l'ai lu, je te mets la critique posté ailleursMichel-Ange wrote:Personne n'a lu Les poteaux étaient carrés, de Laurent Seyer ?
(désolé si vous en avez parlé quelque part et que ça m'a échappé)
Impossible de passer à coté de ce livre . Yvan Curkovic en couverture, un titre qui pour tout supporter stéphanois qui se respecte est un crève coeur incommensurable .
Même s'il est un peu plus vieux que moi, Nicolas , on a eu la même passion. Lui c'était Lasse moi c'était les Verts. Partout , sur toutes les tables de cours, sur les platanes ...
Nos points communs s'arrêtent là. Il n'a pas eu ma chance avec sa famille.
Car ce livre qui prend la tragédie d'Hampden Park pour fil rouge est avant tout une tragédie familiale. Celle d'un enfant de 14 ans privé de sa mère et obligé de se taper une "fausse doche " et son goret de gamin , venus vivre avec son père. Ce père , présent mais absent, avec qui il ne partage pas . Ce père avec qui la fissure s'agrandit chaque jour .
Il y a peu de joie dans ce livre, si ce n'est quand la mère apparaît. Joli coup de l'auteur d'avoir su bien compartimenter les émotions suivant les rencontres.
Ce livre est indispensable pour tout ceux qui comme moi pissent vert depuis qu'ils ont cinq ans . Ce match est mon souvenir le plus ancien , sur les genoux de papi . Il a également marqué ma vie et celles de mes enfants que j'ai bien initiés au mythe des verts .
Mais ce livre est autre chose qu'un livre sur le foot , c'est l'histoire d'une tragédie quotidienne , d'autant plus dans le milieu des années soixante dix où le divorce n'était pas aussi monnaie courante qu'aujourd'hui. de l'adolescence si fragile qu'un rien peut faire basculer.
Je valide bien entendu cette lecture !
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Des pistes/idées de cadeaux pour Noël ou pour les étrennes en suivant ce lien :
https://lareleveetlapeste.fr/
https://lareleveetlapeste.fr/
[i]C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.[/i] Hannah Arendt
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Dernière lecture qui a pris un peu de temps entre la fin de la grossesse et l'arrivée de mini-druide 2 le 04 février 2019
Un livre un peu surréaliste, un peu fou, quasi un ovni dans ce que je peux lire d'habitude. Le mot "baroque" revient souvent dans le livre et dans les commentaires, mais il semble idéal !
Je ne sors pas totalement indemne de cette lecture tant elle pose de questions, de réflexions, tant elle fait appel à l'imaginaire, à la violence, au chaos, à l’invraisemblable.
-
- Posts: 12608
- Joined: 17 Apr 2013, 13:26
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Félicitations à toi et madame druide.Le druide wrote: ↑24 Feb 2019, 15:19
Dernière lecture qui a pris un peu de temps entre la fin de la grossesse et l'arrivée de mini-druide 2 le 04 février 2019
Un livre un peu surréaliste, un peu fou, quasi un ovni dans ce que je peux lire d'habitude. Le mot "baroque" revient souvent dans le livre et dans les commentaires, mais il semble idéal !
Je ne sors pas totalement indemne de cette lecture tant elle pose de questions, de réflexions, tant elle fait appel à l'imaginaire, à la violence, au chaos, à l’invraisemblable.
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
Merci !Faiseur de Tresses wrote: ↑24 Feb 2019, 15:23Félicitations à toi et madame druide.Le druide wrote: ↑24 Feb 2019, 15:19
Dernière lecture qui a pris un peu de temps entre la fin de la grossesse et l'arrivée de mini-druide 2 le 04 février 2019
Un livre un peu surréaliste, un peu fou, quasi un ovni dans ce que je peux lire d'habitude. Le mot "baroque" revient souvent dans le livre et dans les commentaires, mais il semble idéal !
Je ne sors pas totalement indemne de cette lecture tant elle pose de questions, de réflexions, tant elle fait appel à l'imaginaire, à la violence, au chaos, à l’invraisemblable.
Re: (HS) La Bibliothèque Verte
J'ai dévoré en l'espace de quelques jours les Chroniques de Nicci (deux tomes sortis actuellement), la suite directe de la célèbre saga l'Epée de Vérité de Terry Goodkind (quinze tomes répartis en deux arcs). Nous suivons cette fois-ci les aventures de deux personnages charismatiques : Nicci et Nathan. Niveau high fantasy, difficile selon moi de trouver mieux.
Agent immobilier sur la région lyonnaise.