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Football365 prend des nouvelles chaque mardi d'un ancien joueur de L1 retiré des terrains. Invité du « Que deviens-tu » cette semaine : Vincent Hognon, qui entraîne les moins de 19 ans à Nancy.
Vincent Hognon, que faites-vous depuis que vous avez arrêté votre carrière en 2009 ?
Je suis entraîneur des 19 ans nationaux à Nancy depuis un an. C'est mon premier poste d'entraîneur. J'ai pris beaucoup de plaisir cette année avec des bons jeunes. On a fini deuxième mais ce n'est pas la priorité. On a fait une super saison. La priorité, c'est de faire progresser les joueurs afin qu'ils arrivent à jouer en CFA et un peu plus haut.
Comment s'est déroulée la fin de votre carrière ?
Dans ma tête, c'était sûr que j'allais arrêter. J'avais des propositions pour continuer mais j'avais assez mal aux genoux. Je sentais que physiquement, ça aurait été difficile donc j'ai préféré arrêter. Après, je suis resté une année à Nice pour passer tous les diplômes que je n'avais pas. J'ai fini cette année la partie théorique. Cela s'est vraiment bien passé. La reconversion n'a pas posé de problèmes.
Votre carrière a été très riche. Vous avez commencé à Nancy. Quels souvenirs gardez-vous de votre formation à l'ASNL ?
J'ai tout connu à Nancy, des poussins à la Ligue 1. J'ai vécu des montées, deux titres de Ligue 2 avec des petits budgets… C'étaient de bons souvenirs.
« Saint-Etienne, les meilleurs années de ma carrière »
Un souvenir vous a-t-il plus marqué que d'autres ?
La première montée avec Nancy (ndlr : en 1995-96). On avait tout joué sur le dernier match. C'était la première année où j'étais titulaire en pro. Quand on joue tout sur le dernier match comme Nancy l'a fait cette année pour se maintenir, c'est beaucoup plus fort.
A contrario, un épisode qui vous a marqué négativement ?
Une blessure qui m'a arrêté dix mois en 1999. J'étais claqué et je n'arrêtais pas de me claquer au même endroit. J'ai passé dix mois sans jouer.
Ensuite est arrivée l'époque stéphanoise…
C'était une super époque. Ce sont les meilleures années de ma carrière. Beaucoup de bonheur et de réussite. J'étais en pleine maturité.
Le Chaudron, ça doit être quelque chose…
Oui, c'est fantastique. On a fêté la montée en Ligue 1 avec les supporters (en 2003-04). Cela faisait longtemps que le club n'avait pas été stabilisé en Ligue 1. On a réussi à le faire quand même. C'est un fantastique souvenir.
« J'ai laissé une bonne image partout »
Et le derby contre Lyon alors ?
On perdait tout le temps. (Rires) On a réussi à les accrocher à une reprise. Ils avaient une grosse équipe à l'époque et nous un petit budget. C'était compliqué.
Vous avez terminé votre carrière à Nice...
Je pensais rester à Saint-Etienne mais après, il y a eu des petits changements. Et j'ai pu partir à Nice retrouver Fred Antonetti.
C'est lui qui vous a fait venir à Nice ?
Il cherchait quelqu'un et, à Saint-Etienne, je ne suis pas sûr que l'entraîneur (Laurent Roussey) comptait beaucoup sur moi à cette époque. Donc je suis parti pour jouer. J'ai passé deux ans à Nice qui se sont très bien passés. Ce club ressemble un peu à Nancy, plus familiale, plus tranquille avec une forte identité. J'ai pris beaucoup de plaisir partout où je suis passé. Mais sur la fin, j'ai eu des problèmes aux genoux. J'avais des douleurs mais je me suis accroché. On a réussi à faire deux saisons correctes.
Vous avez eu dix-sept ans de carrière et vous n'avez connu que trois clubs. C'est une belle marque de fidélité…
Quand je suis bien quelque part, j'essaie d'y rester. Je me suis bien intégré partout. J'ai laissé une bonne image partout. C'est un grand bonheur. J'ai rencontré des gens formidables partout où je suis passé.
Votre nom prête aux jeux de mots. Avez-vous une anecdote à ce sujet ?
C'était souvent dans les articles de journaux quand je marquais un but : « Il les a fait pleurer ».
Cela vous faisiez rire ?
Oui, heureusement. Je ne suis pas un gamin non plus.