Un film à voir ?................ou à éviter

[___]

Vu il y a une dizaine de jours le premier film de l'english Rufus Norris : Broken.
Drame qui bénéficie de l'apport non négligeable de Tim Roth (très bien) et Cillian Murphy notamment, et surtout de la débutante et lumineuse Eloise Laurence dans le rôle principal de "Skunk".

Le naturel de cette Skunk illumine le film et contrebalance la noirceur du propos par sa légèreté et le traitement en douceur choisi par le réalisateur. Les images sont belles (la musique aussi), malgré la dureté parfois, celle de la fin de l'innocence, de la découverte de la violence, du mensonge (et ses conséquences désatreuses), de l'incompréhension, du manque de communication.
Ou comment un voisinage bancal (un couple et leur fils légèrement attardé mais à priori inoffensif ainsi qu'une famille de cas sociaux emmené par un père dépassé et plein de colère), va impacter gravement la vie de la famille de Skunk.

J'ai bien aimé.

Pas grand chose à rajouter. La petite Skunk est magnifique.

[kissmyasse]

Vu The Descendants hier soir. Si la réalisation n'a rien d'extraordinaire (encore qu'il y a de très bonnes choses, comme la course en claquettes au début), les qualités reposent sur une histoire très bien construite, de bons dialogues (attention si vous le voyez en VO, les sous-titres sont affligeants, bourrés de contre-sens, d'erreurs et de fautes d'orthographe) et surtout des personnages vraiment réussis, et parfaitement interprétés par un Clooney très sobre et un trio de gosses vraiment formidables. Le môme qui joue Sid est juste hilarant, la fille aîné superbe (et grossière) et la gamine géniale.

Au final, sur un thème fondamentalement triste, on rigole énormément. J'ai passé un très bon moment. Dommage néanmoins que la bande-annonce en dévoile beaucoup trop.

Vu il y a une ou deux semaines, aussi.

The Descendants de Alexander Payne avec Georges Clooney, Shailene Woodley, Amara Miller et Nick Krause dans les rôles principaux.

J'avais déjà beaucoup aimé son précédent "Sideways", virée mi-amère mi-réjouissante dans les vignobles californiens avec Paul Giamatti et Thomas Haden Curch, et avec celui-ci, Alexander Payne continue de me faire plaisir.
Un bien joli film un brin mélancolique, dans le décor exotique de Hawaii, baigné de la musique folk du cru et une histoire qui se suit avec beaucoup de tendresse, de sourires et d'émotion. Les acteurs sont très bien et attachants (comme dit par d'autres ici je m'attacherais bien à Shailene Woodley d'ailleurs), avec en tête de liste un Georges Clooney vraiment excellent et qui mériterait l'oscar.

Vraiment bien.

Vu ce soir The Decendants et j'ai vraiment bien aimé.
Simple, attachant et ce qu'il faut de rage contenue.
Les acteurs de la famille sont excellents.

[___]

Vu For Ellen hier. Un peu déçu ; grosse impression de déjà vu, y compris dans la forme.

[pitchdobrasil]

Deux films hier :

- Killer Joe : dans le genre grand-guignol, ce film est très bon avec notamment une très longue scène finale vraiment exceptionnelle. Matt McC est dérangeant à souhait et l'ensemble de la famille assez truculent.

- Des Hommes Sans Loi : il manque un vrai scénar à ce film, ce qui est dommage car la peinture du cadre, aussi bien géographique que temporel, est très réussi. J'ai adoré Chastaing et Hardy, Pearce étant moins bon qu'à l'accoutumée (trop caricatural). Quant à LeBoeuf, comme d'hab, il a un charisme d'huître. Au final, à cause d'une histoire paresseuse, on frôle quand même souvent l'ennui.

[Naar]

- Des Hommes Sans Loi : il manque un vrai scénar à ce film, ce qui est dommage car la peinture du cadre, aussi bien géographique que temporel, est très réussi. J'ai adoré Chastaing et Hardy, Pearce étant moins bon qu'à l'accoutumée (trop caricatural). Quant à LeBoeuf, comme d'hab, il a un charisme d'huître. Au final, à cause d'une histoire paresseuse, on frôle quand même souvent l'ennui.

Un autre avis sur le film : http://politiquemagazine.fr/des_hommes_sans_loi.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[Ulysse42]

Vu le dernier Gondry, The We and the I, film vraiment très bien sur les relations entres personnes et le changement de comportement selon que l'on soit "nous" ou "je". Avec, comme pour le dernier Ken Loach, des acteurs amateurs jouant leur propre rôle, et c'est quand même bien, surtout le fait de n'en connaitre aucun, pour rentrer dans une histoire.

[hunchluc]

Vu le dernier Gondry, The We and the I, film vraiment très bien sur les relations entres personnes et le changement de comportement selon que l'on soit "nous" ou "je". Avec, comme pour le dernier Ken Loach, des acteurs amateurs jouant leur propre rôle, et c'est quand même bien, surtout le fait de n'en connaitre aucun, pour rentrer dans une histoire.

Vu hier aussi. J'ai trouvé ce film long et sans intérêt. Vide. Creux. L'action se passe intégralement dans un bus dans lequel ont pris place des lycéens du Bronx. Les têtes à claque du fond emmerdent les autres passagers, les autres s'envoient des SMS, heu... c'est pareil que dans les bus de la Stas, mais là c'est à New York et le trajet dure 1h43. Je me suis retenu pour ne pas descendre avant...
Au fait, je ne vous ai pas parlé de l'histoire. Ah ben y en a pas.
J'ai lu quelques bonnes critiques, mais je me suis évidemment plus retrouvé dans les critiques incendiaires. Bon, tu peux te faire ta propre opinion en allant voir le film mais perso je ne te le conseille pas.

[Ulysse42]

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[Ulysse42]

Ah bah oui mais si tu t'attendais à voir le dernier Batman effectivement tu as du être un peu déçu. Gondry a fait un écart de conduite avec Green Hornet, mais sinon ses films c'est plus du genre Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Human Nature, Be Kind Rewind, La Science des Rêves, c'est plus des histoires de rapports humains que des films d'action à gros budget. Du coup si pour toi les rapports entre les gens de ce bus tu t'en fous, ben effectivement le film n'a aucun intérêt. Un peu comme si tu regardes Lost in Translation et que tu te fous des relations entre Bill Murray et Scarlett Johansson, a mon avis tu t'es trompé de film tout simplement.

[Tylith]

Le problème de ce genre de film c'est aussi que tout tient beaucoup aux personnages, melancholia a été un calvaire sans nom pour moi car j'ai trouvé le personnage de Kirsten Dunst d'une platitude incroyable, la seconde partie du film sauvant à peine la première (mais le mariage mon dieu... j'ai l'impression que ça a duré 6 heures).

Sinon je ne pense pas que tout doit absolument tenir dans les rapports humains, Inarritu fait de très bons films de ce point de vue qui sont des bijoux en matière de narration, Eternal sunshine of the spotless mind à une écriture très sûr et un pitch de départ intéressant.
Globalement je trouve qu'une certaine presse aime bien trop le contemplatif qui a tendance à se reposer énormément sur ses lauriers en minimisant énormément la narration ce qui au final nous empêche de s'ancrer dans l'histoire et laisse la place à la distraction, tu parles aussi de Lost In Translation et c'est un bon exemple, j'ai vraiment trouvé ce film sans intérêt et j'irais jusqu'à dire que globalement Sofia Coppola sorti de virgin suicides c'est loin de casser trois pattes à un canard.

Je trouve aussi dommage de réduire immédiatement le débat dès qu'on ose emettre des critiques sur ces films à "c'est sûr c'est pas le dernier gros blockbuster", surtout pour finir par prendre en exemple Batman qui est certainement l'une des trilogies les plus ambitieuses en matière de scénario ces dernières année avec un personnage bien plus travaillé que ceux des films qu'on fini par citer.

[Ulysse42]

Attention, j'ai pas dit que Batman était mauvais, loin de la, j'ai adoré les deux derniers, mais dans ces films il y a de l'action visuelle. Alors que la ça repose sur une invitation (dans The We and the I) comme c'est d'ailleurs précisé dans le titre, à observer le comportement de jeunes du Bronx en bande, et ensuite de plus en pus seuls. Le changement de comportement notamment d'un personnage en particulier. Je vais pas spolier mais j'ai trouvé la fin vraiment top. Par contre c'est sur qu'il faut accrocher au personnages et à l'environnement. Par exemple A Serious Man des Cohen bros je l'avait trouvé chiant à mourir.

[hunchluc]

Ulysse 42, en lisant un peu les critiques de films que j'ai postées sur ce topic tu t'apercevras que je ne suis pas du genre "batman", que je n'ai d'ailleurs pas vu. J'aime le cinéma, et je n'ai pas raté grand chose de l'excellent premier festival du court métrage de St-Etienne. Je n'ai pas aimé ce film de Gondry, dont j'avais lu pourtant d'excellentes critiques. Je suis donc bien conscient de n'avoir pas un avis définitif... simplement un avis personnel, ce qui fait que j'écris simplement sur le topic ciné d'un forum de supporters, pas dans Première. Je me suis emmerdé pendant tout le film, et à MON humble avis qui, comme dirait Desproges est l'avis que je respecte le plus car il s'agit de mon avis, les relations entre les personnes... et ben elles ne volent pas très haut. J'ai eu l'impression qu'elles avaient l'épaisseur des discussions adolescentes des cours de récré. Et elles n'étaient pas plus passionnantes. C'est tout et j'avais envie de le dire comme je l'ai fait quelques pages avant lorsque je n'étais pas d'accord avec verttrev sur un film...

[thieu-thieu]

Savages
Bon film avec une petite longueur je vous le conseil

[Vert|treV]

Le problème de ce genre de film c'est aussi que tout tient beaucoup aux personnages, melancholia a été un calvaire sans nom pour moi car j'ai trouvé le personnage de Kirsten Dunst d'une platitude incroyable, la seconde partie du film sauvant à peine la première (mais le mariage mon dieu... j'ai l'impression que ça a duré 6 heures).

Sinon je ne pense pas que tout doit absolument tenir dans les rapports humains, Inarritu fait de très bons films de ce point de vue qui sont des bijoux en matière de narration, Eternal sunshine of the spotless mind à une écriture très sûr et un pitch de départ intéressant.
Globalement je trouve qu'une certaine presse aime bien trop le contemplatif qui a tendance à se reposer énormément sur ses lauriers en minimisant énormément la narration ce qui au final nous empêche de s'ancrer dans l'histoire et laisse la place à la distraction, tu parles aussi de Lost In Translation et c'est un bon exemple, j'ai vraiment trouvé ce film sans intérêt et j'irais jusqu'à dire que globalement Sofia Coppola sorti de virgin suicides c'est loin de casser trois pattes à un canard.

Je trouve aussi dommage de réduire immédiatement le débat dès qu'on ose emettre des critiques sur ces films à "c'est sûr c'est pas le dernier gros blockbuster", surtout pour finir par prendre en exemple Batman qui est certainement l'une des trilogies les plus ambitieuses en matière de scénario ces dernières année avec un personnage bien plus travaillé que ceux des films qu'on fini par citer.

J'ai vu aussi récemment en divx Melancholia, par curiosité sans trop en attendre grand chose et je partage globalement ton avis. Esthétiquement c'est beau, mais qu'est ce qu'on s'emmerde. Pourtant y'a quand même Jack Bauer là-dedans !!
D'accord aussi sur Sofia Coppola, dont "Virgin Suicides" surclasse aisément tout ses successeurs (j'aime beaucoup ce film), même si je serais un tantinet moins sévère sur "Lost in translation" (y'a quand même Bill Murray là-dedans), sans pour autant que ça m'est beaucoup emballé.

[pascal425]

Deux films hier :

- Killer Joe : dans le genre grand-guignol, ce film est très bon avec notamment une très longue scène finale vraiment exceptionnelle. Matt McC est dérangeant à souhait et l'ensemble de la famille assez truculent.

- Des Hommes Sans Loi : il manque un vrai scénar à ce film, ce qui est dommage car la peinture du cadre, aussi bien géographique que temporel, est très réussi. J'ai adoré Chastaing et Hardy, Pearce étant moins bon qu'à l'accoutumée (trop caricatural). Quant à LeBoeuf, comme d'hab, il a un charisme d'huître. Au final, à cause d'une histoire paresseuse, on frôle quand même souvent l'ennui.

Etais-je meilleur dans Koh Lanta ?

[___]

Melancholia, j'ai été scotché et j'ai jamais autant flippé de toute ma vie. Je pouvais plus bouger à la fin. Avec moi en tout cas, ça a marché à plein.

[Tylith]

Melancholia, j'ai été scotché et j'ai jamais autant flippé de toute ma vie. Je pouvais plus bouger à la fin. Avec moi en tout cas, ça a marché à plein.

Même le mariage?
En fait je crois que je suis arrivé à saturation de la jeune fille/femme qui s'ennuie et qui nous fait partager (enfin plutôt subir) ses divagations sans queue ni tête, le personnage de Charlotte Gainsbourg était finalement environ 2000 fois plus intéressant sans pour autant atteindre des sommets.
Beaucoup des films un peu indépendant de cette génération de réalisateurs finissent par tourner autour de ce terme et franchement ça devient juste insupportable tant on a l'impression qu'en fait ils n'ont plus rien à dire.

Pour Lost In translation ce n'est pas le jeu des acteurs qui m'a gêner, au contraire Bill Murray feint si bien l'ennui que s'en a été contagieux pour moi et ce dès les premières minutes du film.

[Alcom]

pour moi 3 film
resident evil redistribution , les seigeurs , taken2!!!!!!!!!!!!!

Ca pose un personnage.

Bon sinon j'ai fait le plein de ciné ces derniers temps :

Killer Joe : je rejoins pitchdobrasil. Par contre sans spoiler la fin ne répond pas à toutes les questions. Ca m'a toujours dérangé ces fins sans fins mais c'est un avis tout personnel.

Les enfants loup Ame et Yuki : Très beau film d'animation japonais. Il reste dans la tradition des contes poétiques nippon mêlant homme/nature sur fond de musique sublime. L'histoire aborde plusieurs thèmes comme la recherche de son identité ou les problématiques liées à l'éducation par un parent seul. Idem des questions non résolus à la fin.

Compliance : J'ai adoré. J'étais perturbé en sortant du ciné. Un quasi huis-clos avec une tension permanente. Quand on sait que c'est tiré d'histoires vraies, ça laisse songeur sur la question de l'homme par rapport à l'autorité.

Rebelle : Très déçue. J'ai trouvé l'histoire sans intérêt. Vu et revu. Ca faisait un moment que je n'étais pas allé voir ce type de dessins animé et ça a fait pshitt pour moi.

Camille redouble : Un bon moment. Ca doit être bien plus sympa de le voir quand on est de la génération de l'actrice principale.


Pour Mélancholia, je m'étais bien ennuyé également même si le film est très esthétique.

[___]

Melancholia, j'ai été scotché et j'ai jamais autant flippé de toute ma vie. Je pouvais plus bouger à la fin. Avec moi en tout cas, ça a marché à plein.

Même le mariage?
En fait je crois que je suis arrivé à saturation de la jeune fille/femme qui s'ennuie et qui nous fait partager (enfin plutôt subir) ses divagations sans queue ni tête, le personnage de Charlotte Gainsbourg était finalement environ 2000 fois plus intéressant sans pour autant atteindre des sommets.
Beaucoup des films un peu indépendant de cette génération de réalisateurs finissent par tourner autour de ce terme et franchement ça devient juste insupportable tant on a l'impression qu'en fait ils n'ont plus rien à dire.

Le mariage tout seul est sans doute chiant. C'est la mise en perspective avec l'annonce de la catastrophe en intro qui lui donne sa saveur. En fait, je me suis totalement projeté dans le personnage de Kirsten Dunst : je vis dans un environnement assez privilégié (rien à voir avec celui du film malgré tout ), vu de l'extérieur on doit sans doute penser que j'ai suffisamment pour être heureux et insouciant...et pourtant, je ne peux pas faire taire cette voix au fond de moi qui me dit qu'on est à la veille d'une catastrophe (ou d'un ensemble de catastrophes, dans mon cas) qui défient l'imagination. Et, je suis pas loin, comme Von Trier, de penser qu'il n'y aura pas d'après - en tout cas, pas pour moi.

Il y a deux phases dans ce film, du point de vue de l'héroïne : le premier, qui correspond au mariage, est celui où le vernis craque. Le luxe et le confort ne suffisent plus à cacher l'horreur qui vient. Le deuxième, c'est la dépression, puis l'abattement, enfin la capacité à regarder la réalité en face. Et de l'accepter. J'aime beaucoup le personnage du mari de Charlotte Gainsbourg car il est à mon avis archétypal : c'est la foi aveugle dans la science et le pouvoir humain qui est incarnée-là. Le fait qu'il finisse par se suicider est assez symbolique, d'ailleurs...

Bref, j'ai vu dans Melancholia une parabole de la situation du monde actuellement. Et il m'a semblé voir à travers les principaux personnages les types de réaction qu'on peut voir aujourd'hui quand on parle de changement climatique, de destruction de l'environnement, de pollutions en tout genre, de nucléaire et de toutes les implications de ces choses-là. Une prémonition romancée de notre avenir.

[Tylith]

Je ne dois pas avoir assez peur dans ma vie alors, la seconde partie est je trouve plus intéressante (sans me scotcher devant mon ecran) et je suis d'accord pour dire que kiefer Sutherland est le personnage le plus travaillé par contre je trouve vraiment les rôles féminin clichés, pour la première partie je ne l'ai finalement pas vécu comme une approche de la seconde mais comme les vicissitude d'une gosse de riche à qui on a trop pardonné (et a qui Von Trier essayera de donner un petit côté mystique que j'ai trouvé assez loupé).

[___]

Je ne dois pas avoir assez peur dans ma vie alors, la seconde partie est je trouve plus intéressante (sans me scotcher devant mon ecran) et je suis d'accord pour dire que kiefer Sutherland est le personnage le plus travaillé par contre je trouve vraiment les rôles féminin clichés, pour la première partie je ne l'ai finalement pas vécu comme une approche de la seconde mais comme les vicissitude d'une gosse de riche à qui on a trop pardonné (et a qui Von Trier essayera de donner un petit côté mystique que j'ai trouvé assez loupé).

Il y a la brève intro (le rêve prémonitoire de Kirsten Dunst) qui est là, je pense, pour expliquer le comportement incohérent ("gosse de riche gâtée") qui arrive derrière. Je trouve que les trois personnages principaux sont tous caricaturaux ; mais c'est leur raison d'être. J'interprète ça comme une recherche d'archétype.

[Danish]

Trop cool, trop cool

[Ulysse42]

Avec un casting pareil et Nolan, ce serait une tuerie

[michon!]

Después de Lucia...
Réalisé par Michel Franco
Nationalité : Mexicain, français
Lucia est morte dans un accident de voiture il y a six mois ; depuis, son mari Roberto et sa fille Alejandra, tentent de surmonter ce deuil. Afin de prendre un nouveau départ, Roberto décide de s’installer à Mexico. Alejandra se retrouve, nouvelle, dans une classe. Plus jolie, plus brillante, elle est rapidement la cible d’envie et de jalousie de la part de ses camarades. Refusant d’en parler à son père, elle devient une proie, un bouc émissaire.
Vu hier, ça m'a bien retourné! le père et la fille sont superbes. le film est monté de telle sorte qu'on comprend peu à peu ce qui se passe, c'est fin, intelligent, on laisse au spectateur le soin de reconstituer l'histoire... top.

[___]

4 films en 4 jours ! Par ordre chronologique :

Vous n'avez encore rien vu : J'ai encore du mal à saisir l'objet du film. Alors, oui, les acteurs sont globalement excellents (même si c'est du jeu de comédien de théâtre, pas d'acteur de cinéma) ; la réalisation est bien foutue, avec des mises en abyme sur au moins 3 plans, et le résultat donne à penser quand on pratique le théâtre sur les différentes manières d'incarner un même rôle ; il y a une identité visuelle très bizarre bien assumée... Mais ça fait quand même film pour soi pour s'amuser avec des potes.

Quelques heures de printemps : Encore un très bon film avec Vincent Lindon, avec des personnages et une ambiance plus vrais que nature et une thématique qui va vite devenir un vrai enjeu de société. L'accessoiriste a fait un boulot énorme.

Le tombeau des lucioles : Je daube régulièrement sur Paris (la ville), mais force est d'avouer qu'il y a des avantages, y compris pouvoir rattraper au cinéma des classiques que l'on a raté. Ce film d'animation japonais de la fin des années 80 prend aux tripes ; en gros, j'ai eu envie de chialer du début à la fin. Chef d'oeuvre, dirais-je.

The We and The I : Michel Gondry est très talentueux, et a des trouvailles assez excellentes. Le film est par moment drôle, par moment long, assez souvent juste et je pense révélateur d'une certaine jeunesse. La BO accompagne à merveille, et on sent que les gamins ont pris plaisir à faire ce film. Pas le film de l'année, mais un bon moment. Et puis au moins ça n'a pas fait une série de 3 films à chialer de suite