Lu ce matin dans
L'Est Républicain :
L'ombre de Platini...
Les supporters de l'ASNL voient parfois, dans le président de l'UEFA, l'homme qui peut faire pencher la balance, demain, du bon côté. Voilà aussi pourquoi l'optimisme est de rigueur.
Pas de match à l'horizon en Ligue 1 avant quinze jours, cette semaine, l'actualité de l'ASNL se jouera en coulisses et à l'extérieur. Plus précisément dans les couloirs de la Fédération Française, le match est programmé pour demain en milieu d'après-midi mais voilà plusieurs semaines qu'il a débuté. Il s'agit de la désignation des douze villes retenues pour soutenir la candidature de la France en vue de l'organisation de l'Euro 2016. Un dossier qui a agité le monde politique et sportif avant d'interpeller les supporters. Normal dans la mesure où la principale conséquence concerne les stades, à Nancy comme un peu partout ailleurs, il s'agit même d'un gros chantier, un agrandissement qui doit porter Marcel-Picot à la jauge UEFA.
C'est un vent d'optimisme qui va porter le projet nancéien. Peu de nos fidèles n'adhèrent pas mais ils sont quelques-uns à mettre à jour des difficultés susceptibles de tempérer les ardeurs populaires. La première tient à la dimension politique de l'affaire et dans le contexte géographique de l'Est de la France, Strasbourg est désignée comme l'adversaire numéro un. Le sort de Metz semble déjà réglé si l'on en croit ceux qui nous ont répondu. En cause donc, l'attrait de Nancy face à la capitale européenne s'il fallait n'en choisir qu'un.
Une qualité architecturale qui plaît
On veut surtout parler de population et de lobby. Mais certains Nancéiens sortent de leur manche l'atout en or, l'arme atomique : Michel Platini. Secrètement ou non, ils rêvent d'un coup de main de l'enfant de l'ASNL ou même que les décideurs estiment qu'une candidature française, avec la ville natale du président de l'UEFA, aurait tout de même une autre allure. Ont-ils raison de penser ainsi ?
L'autre charme souvent mis en avant tient à la qualité architecturale du nouveau Marcel-Picot qui plaît, notamment ses deux originalités : la pelouse synthétique et le toit rétractable. Nos experts imaginent que ce sont là des éléments qui ne peuvent pas laisser insensibles. En tout cas, l'unanimité se forge autour de la qualité d'un dossier rondement mené. Où le nom de Jacques Rousselot est perçu comme une garantie financière et gestionnaire de première force.
L'implication directe du président a résonné de façon positive même s'ils sont quelques-uns à lui rappeler les obligations en matière strictement sportives : que son équipe reste en Ligue 1 de manière à pouvoir garnir souvent les 35.000 places de l'endroit. Mais on croit savoir que cette gymnastique-là n'a pas échappé à JR, lequel inverse le problème quand on lui soumet. C'est parce que l'ASNL développera d'autres ressources à travers son nouveau stade qu'elle pourra conserver son rang et même l'améliorer dans l'élite du football français. Ce débat-là ne se réglera pas demain mais le label de l'Euro 2016 peut faciliter les réponses.
Christian FRICHET
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