[Basket] Reprise saison NBA
Moderators: Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Tu as raison vinsanity nous nous sommes régalés, super match de la Chorale avec comme scénario une remontée inespérée qui nous a permis de découvrir l'ambiance de feu de la salle Vacheresse. Pas de surprises du côté des joueurs avec un gros match de Harper. Du côté Nancéien le meneur de jeu Milisavljevic m'as fait une grosse impression.
2005 -->2020
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ça rassure au vu des derneirs résultats un peu en dessous de ce qu'ils nous avaient habitué...
très content pour Ronny qui mérite plus de temsp de jeu, et il pourrait tourner à 10 pts et 10 rbs par match facile !
très content pour Ronny qui mérite plus de temsp de jeu, et il pourrait tourner à 10 pts et 10 rbs par match facile !
[quote="Vertdur"]Bouby a fait du bon boulot :wink:[/quote]
[quote="Cmagix"]un but de bouby[/quote]
[quote="billups42"]
C'est bien boubynight.....1er pour les infos[/quote]
[quote="Cmagix"]un but de bouby[/quote]
[quote="billups42"]
C'est bien boubynight.....1er pour les infos[/quote]
Un autre français à la draft ?
Il est probable qu'on ait un autre francais à la draft 2007 ... il joue en France, au Mans, il aura 19 ans en décembre, il a été élu MVP du dernier championnat d'europe des moins de 19 et son nom est ... Nicolas Batum ! Après avoir impressionné son monde en terminant meilleur marqueur du Nike Hoop Summit (un match opposant les meilleurs lycéens US aux meilleurs moins de 19 européens) avec 23pts, il devient de plus en plus probable que Nicolas Batum se présente à la draft 2007 ou sa cote monte en flèche ! Il est même placé parfois devant Joakim Noah (10ème pour nbadraft.net et Noah 11ème). Selon son agent il va se présenter dès cette saison afin de mesurer sa "côte" quite à retirer son nom ensuite et se re-présenter en 2008. Il pourrait aussi être drafté et rester une saison de plus au Mans (à la manière de Mahinmi ... en mieux espèrons). En tout cas il est peu probable qu'il rejoigne la grande ligue dès la saison prochaine, car il souhaite rester encore en France et disputer l'euroleague avec La Mans.
Je rajoute une petite citation de l'équipe à propos du match de dimanche ...
Il est probable qu'on ait un autre francais à la draft 2007 ... il joue en France, au Mans, il aura 19 ans en décembre, il a été élu MVP du dernier championnat d'europe des moins de 19 et son nom est ... Nicolas Batum ! Après avoir impressionné son monde en terminant meilleur marqueur du Nike Hoop Summit (un match opposant les meilleurs lycéens US aux meilleurs moins de 19 européens) avec 23pts, il devient de plus en plus probable que Nicolas Batum se présente à la draft 2007 ou sa cote monte en flèche ! Il est même placé parfois devant Joakim Noah (10ème pour nbadraft.net et Noah 11ème). Selon son agent il va se présenter dès cette saison afin de mesurer sa "côte" quite à retirer son nom ensuite et se re-présenter en 2008. Il pourrait aussi être drafté et rester une saison de plus au Mans (à la manière de Mahinmi ... en mieux espèrons). En tout cas il est peu probable qu'il rejoigne la grande ligue dès la saison prochaine, car il souhaite rester encore en France et disputer l'euroleague avec La Mans.
Je rajoute une petite citation de l'équipe à propos du match de dimanche ...
Dallas abat son as
Cette fois c'est mathématique: vainqueurs 96-86 des Clippers avec notamment 26 points de Dirk Nowitzki, Dallas est assuré de terminer avec le meilleur bilan en saison régulière et, donc, de bénéficier de l'avantage du terrain tout au long des playoffs. Derrière, San Antonio a remis la pression sur Phoenix après son succès 112-96 sur Portland, Tony Parker livrant un nouveau récital avec 30 points. Enfin, dans la course aux playoffs, Orlando a conforté sa position à l'est et Golden State, tombeur des Jazz , entretenu l'espoir à l'ouest...
Le match
Et maintenant, place aux playoffs! Assurés pour de bon de terminer la saison régulière avec le meilleur bilan de la Ligue, les Mavericks n'ont que faire des cinq dernières rencontres encore à disputer d'ici le coup d'envoi des choses sérieuses. A tel point qu'Avery Johnson n'a pas hésité à planter le décor en affirmant au sujet du déplacement à venir à Minnesota: «Je l'ai déjà dit à certains: si je les vois dans l'avion pour Minnesota, je leur colle une amende.», expliquant «On n'a pas débuté la saison pour être tête de série numéro un, mais pour terminer au mois de juin sur une victoire. Aussi doit-on continuer à faire attention à tous les détails et à ne prendre aucun risque lorsque ce n'est pas nécessaire.»
Héros du jour face aux Clippers, Dirk Nowitzki et Jerry Stackhouse sont ainsi priés de rester à la maison. Auteurs respectifs de 26 et 18 points, les deux hommes ont pourtant été les deux premiers artisans du succès des Texans, Josh Howard complétant le tableau avec 16 unités à son compteur. Et non content de terminer meilleur marqueur des siens, l'Allemand, auteur d'un 10 sur 18 aux tirs, a été particulièrement décisif au cours du troisième quart, y inscrivant 12 points de rang alors que leurs visiteurs se montraient menaçant. Car si les Texans n'avaient besoin que d'une victoire pour décrocher les premiers lauriers de la saison, les Californiens courent après chaque victoire afin de remporter le dernier sésame pour le grand huit printanier et retrouver... les Mavericks au premier tour des playoffs.
Et force est de constater que ce lundi n'aura guère servi leurs desseins. Non seulement ils sont revenus bredouille de Dallas mais les Warriors, leurs premiers rivaux dans cette course aux playoffs, ont étrillé les Jazz et ont donc récupéré la huitième place provisoire, les Clippers pointant avec une victoire de retard mais également deux matches en plus à jouer. En l'absence de Sam Cassell, qui ne ferait son retour que pour les playoffs, Corey Maggette et Elton Brand ont beau avoir inscrit 24 et 20 points, il en aurait fallu plus pour l'emporter à Dallas. Face aux Hornets ce soir, à Oklahoma City, cela pourrait être suffisant...
Les Français
Boris Diaw au repos avant de recevoir, demain, le duo vert de Seattle, ils n'étaient pas moins de six Tricolores à évoluer cette nuit sur les parquets de la Ligue. Un lundi copieux avant un mardi off puisque aucun Bleu n'est au programme de la nuit prochaine.
Et une fois encore, le seul Français à pouvoir savourer sa soirée de A à Z n'est autre que le premier d'entre eux, l'inévitable Tony Parker. Car non content de signer, avec ses Spurs, une quatrième victoire consécutive, la neuvième sur les dix derniers matches, l'ancien Parisien a bien été à la base du succès des Texans aisément décroché face aux Blazers 112-96. Auteur d'un réussi 12 sur 16 aux tirs, TP a en effet terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 30 points, agrémentés de 5 rebonds et 4 passes. Du coup, en dépit d'une légère frayeur au retour des vestiaires, les Blazers revenant alors furtivement à deux longueurs, San Antonio a pu dérouler pour décrocher cette nouvelle victoire et remettre quelque pression sur Phoenix dans la course à a deuxième place de la conférence ouest.
Si Parker a participé à plein au succès des siens, on n'en dira pas autant des deux autres Bleus victorieux ce lundi. Pour Mickael Pietrus, la satisfaction collective l'emportera certes vraisemblablement sur la déception personnelle, ses Warriors ayant en effet décroché, face aux Jazz, un succès capital dans leur course aux playoffs. Mais nul doute que l'ancien Palois aurait aimé avoir droit à plus que 17 minutes de jeu, petitement transformées il est vrai en 3 points à 1 sur 5, 2 rebonds et 1 passe, à l'heure d'étriller Utah 126-102 et de récupérer, aux dépens des Clippers, la huitième place de la conférence ouest. Quant à Yakhouba Diawara, l'ancien Dijonnais en a été quitte pour une nouvelle rencontre suivie du banc, ses Nuggets se débrouillant très bien sans lui pour décrocher une sixième victoire consécutive, 115-111 sur les Lakers à qui ils ravissent d'ailleurs la sixième place de la conférence.
Aussi, au rayon perdants de la nuit, faut-il donc signaler Ronny Turiaf, qui, après sa performance de la veille -19 points et 15 rebonds face aux Suns- , a dû se contenter de 6 points à 3 sur 9 aux tirs, 6 rebonds et... 6 fautes en 24 minutes. Enfin, en matière de défaites, Johan Petro et Mickael Gelabale sont devenus des spécialistes et le second nommé a eu beau afficher 13 points à 6 sur 10 et 6 rebonds en 28 minutes, il en aurait fallu plus pour empêcher les Rockets de venir s'imposer à Seattle 90-95. Car à l'intérieur, Yao Ming a notamment écoeuré ses vis à vis, dont Johan Petro, certes productif avec 6 points et 5 rebonds en 17 minutes mais à nouveau dépassé en défense.
Les joueurs
Si les Nuggets sont parmi les équipes les plus en forme du moment, ils le doivent bien à la bonne carburation enfin trouvée par leur axe-fort Carmelo Anthony-Allen Iverson. Nouvel exemple donné cette nuit à l'occasion de la visite des Lakers à Denver. Car après s'être imposé la semaine dernière au Staples Center, Denver a remis le couvert à domicile, l'emportant 115-111 face aux Californiens et s'emparant, du coup, de la sixième place de la conférence ouest aux dépens de leurs victimes du jour. Et une fois encore, le duo Carmelo Anthony-Allen Iverson a tourné à plein régime avec respectivement 33 points pour le premier et 24 pour le second. La palme du jour revient donc à Melo, auteur d'un solide 9 sur 19 aux tirs agrémentés de 5 rebonds et 5 passes et de trois lancers-francs décisifs enquillés à neuf secondes de la fin de la rencontre.
Un peu plus haut dans le classement, les Rockets, assurés de leur cinquième place de la conférence ouest, ont beau ne plus rien avoir à perdre ou à gagner, à moins d'un effondrement des Jazz, les Texans entendent néanmoins ne rien lâcher à quelques jours du début des playoffs. Ainsi, après le festival de Tracy McGrady ce week-end, c'est au tour de Yao Ming de se mettre en évidence avec 31 points à 10 sur 19 aux tirs et 7 rebonds, T-Mac l'épaulant avec 27 points.
www.sports.fr
Cette fois c'est mathématique: vainqueurs 96-86 des Clippers avec notamment 26 points de Dirk Nowitzki, Dallas est assuré de terminer avec le meilleur bilan en saison régulière et, donc, de bénéficier de l'avantage du terrain tout au long des playoffs. Derrière, San Antonio a remis la pression sur Phoenix après son succès 112-96 sur Portland, Tony Parker livrant un nouveau récital avec 30 points. Enfin, dans la course aux playoffs, Orlando a conforté sa position à l'est et Golden State, tombeur des Jazz , entretenu l'espoir à l'ouest...
Le match
Et maintenant, place aux playoffs! Assurés pour de bon de terminer la saison régulière avec le meilleur bilan de la Ligue, les Mavericks n'ont que faire des cinq dernières rencontres encore à disputer d'ici le coup d'envoi des choses sérieuses. A tel point qu'Avery Johnson n'a pas hésité à planter le décor en affirmant au sujet du déplacement à venir à Minnesota: «Je l'ai déjà dit à certains: si je les vois dans l'avion pour Minnesota, je leur colle une amende.», expliquant «On n'a pas débuté la saison pour être tête de série numéro un, mais pour terminer au mois de juin sur une victoire. Aussi doit-on continuer à faire attention à tous les détails et à ne prendre aucun risque lorsque ce n'est pas nécessaire.»
Héros du jour face aux Clippers, Dirk Nowitzki et Jerry Stackhouse sont ainsi priés de rester à la maison. Auteurs respectifs de 26 et 18 points, les deux hommes ont pourtant été les deux premiers artisans du succès des Texans, Josh Howard complétant le tableau avec 16 unités à son compteur. Et non content de terminer meilleur marqueur des siens, l'Allemand, auteur d'un 10 sur 18 aux tirs, a été particulièrement décisif au cours du troisième quart, y inscrivant 12 points de rang alors que leurs visiteurs se montraient menaçant. Car si les Texans n'avaient besoin que d'une victoire pour décrocher les premiers lauriers de la saison, les Californiens courent après chaque victoire afin de remporter le dernier sésame pour le grand huit printanier et retrouver... les Mavericks au premier tour des playoffs.
Et force est de constater que ce lundi n'aura guère servi leurs desseins. Non seulement ils sont revenus bredouille de Dallas mais les Warriors, leurs premiers rivaux dans cette course aux playoffs, ont étrillé les Jazz et ont donc récupéré la huitième place provisoire, les Clippers pointant avec une victoire de retard mais également deux matches en plus à jouer. En l'absence de Sam Cassell, qui ne ferait son retour que pour les playoffs, Corey Maggette et Elton Brand ont beau avoir inscrit 24 et 20 points, il en aurait fallu plus pour l'emporter à Dallas. Face aux Hornets ce soir, à Oklahoma City, cela pourrait être suffisant...
Les Français
Boris Diaw au repos avant de recevoir, demain, le duo vert de Seattle, ils n'étaient pas moins de six Tricolores à évoluer cette nuit sur les parquets de la Ligue. Un lundi copieux avant un mardi off puisque aucun Bleu n'est au programme de la nuit prochaine.
Et une fois encore, le seul Français à pouvoir savourer sa soirée de A à Z n'est autre que le premier d'entre eux, l'inévitable Tony Parker. Car non content de signer, avec ses Spurs, une quatrième victoire consécutive, la neuvième sur les dix derniers matches, l'ancien Parisien a bien été à la base du succès des Texans aisément décroché face aux Blazers 112-96. Auteur d'un réussi 12 sur 16 aux tirs, TP a en effet terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 30 points, agrémentés de 5 rebonds et 4 passes. Du coup, en dépit d'une légère frayeur au retour des vestiaires, les Blazers revenant alors furtivement à deux longueurs, San Antonio a pu dérouler pour décrocher cette nouvelle victoire et remettre quelque pression sur Phoenix dans la course à a deuxième place de la conférence ouest.
Si Parker a participé à plein au succès des siens, on n'en dira pas autant des deux autres Bleus victorieux ce lundi. Pour Mickael Pietrus, la satisfaction collective l'emportera certes vraisemblablement sur la déception personnelle, ses Warriors ayant en effet décroché, face aux Jazz, un succès capital dans leur course aux playoffs. Mais nul doute que l'ancien Palois aurait aimé avoir droit à plus que 17 minutes de jeu, petitement transformées il est vrai en 3 points à 1 sur 5, 2 rebonds et 1 passe, à l'heure d'étriller Utah 126-102 et de récupérer, aux dépens des Clippers, la huitième place de la conférence ouest. Quant à Yakhouba Diawara, l'ancien Dijonnais en a été quitte pour une nouvelle rencontre suivie du banc, ses Nuggets se débrouillant très bien sans lui pour décrocher une sixième victoire consécutive, 115-111 sur les Lakers à qui ils ravissent d'ailleurs la sixième place de la conférence.
Aussi, au rayon perdants de la nuit, faut-il donc signaler Ronny Turiaf, qui, après sa performance de la veille -19 points et 15 rebonds face aux Suns- , a dû se contenter de 6 points à 3 sur 9 aux tirs, 6 rebonds et... 6 fautes en 24 minutes. Enfin, en matière de défaites, Johan Petro et Mickael Gelabale sont devenus des spécialistes et le second nommé a eu beau afficher 13 points à 6 sur 10 et 6 rebonds en 28 minutes, il en aurait fallu plus pour empêcher les Rockets de venir s'imposer à Seattle 90-95. Car à l'intérieur, Yao Ming a notamment écoeuré ses vis à vis, dont Johan Petro, certes productif avec 6 points et 5 rebonds en 17 minutes mais à nouveau dépassé en défense.
Les joueurs
Si les Nuggets sont parmi les équipes les plus en forme du moment, ils le doivent bien à la bonne carburation enfin trouvée par leur axe-fort Carmelo Anthony-Allen Iverson. Nouvel exemple donné cette nuit à l'occasion de la visite des Lakers à Denver. Car après s'être imposé la semaine dernière au Staples Center, Denver a remis le couvert à domicile, l'emportant 115-111 face aux Californiens et s'emparant, du coup, de la sixième place de la conférence ouest aux dépens de leurs victimes du jour. Et une fois encore, le duo Carmelo Anthony-Allen Iverson a tourné à plein régime avec respectivement 33 points pour le premier et 24 pour le second. La palme du jour revient donc à Melo, auteur d'un solide 9 sur 19 aux tirs agrémentés de 5 rebonds et 5 passes et de trois lancers-francs décisifs enquillés à neuf secondes de la fin de la rencontre.
Un peu plus haut dans le classement, les Rockets, assurés de leur cinquième place de la conférence ouest, ont beau ne plus rien avoir à perdre ou à gagner, à moins d'un effondrement des Jazz, les Texans entendent néanmoins ne rien lâcher à quelques jours du début des playoffs. Ainsi, après le festival de Tracy McGrady ce week-end, c'est au tour de Yao Ming de se mettre en évidence avec 31 points à 10 sur 19 aux tirs et 7 rebonds, T-Mac l'épaulant avec 27 points.
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Ça se dégage par l'Est
Si le succès capital décroché par les Hornets sur les Clippers, 103-100 en prolongation a resserré les positions dans la conférence ouest, Warriors, Clippers et Hornets se tenant désormais en moins d'un match pour décrocher le dernier sésame pour les playoffs, on y voit bien plus clair à l'est. Indiana défait à Philadelphie 90-86 et New Jersey vainqueur 92-96 à Washington, les Pacers risquent bien en effet de connaître une saison sans printemps. Plus haut, en étrillant les Knicks 98-69, les Bulls ont pris une option sur le deuxième meilleur bilan de la conférence.
Le match
Moribonds le plus clair du temps cette saison, au point de devoir abandonner sa couronne de l'Atlantic aux Raptors et d'être un temps menacés par les voisins de la Grosse Pomme, les Nets semblent retrouver leurs couleurs au meilleur moment. Trois jours après avoir écrit une ligne d'histoire grâce à son duo majeur Vince Carter-Jason Kidd, les deux compères succédant, 18 ans après, au tandem Michael Jordan-Scottie Pippen en signant, de concert, un triple-double face à Washington, c'est ainsi au tour du troisième homme, Richard Jefferson, de se rappeler au bon souvenir de tous.
Alors que les Wizards avaient l'occasion de prendre leur revanche dans leur antre afin de valider pour de bon leur billet pour les playoffs et de sécuriser ainsi leur sixième place de la conférence est, les troupes de la capitale fédérale ont cette fois été victimes de la verve de l'ancien champion NCAA. Auteur de 35 points grâce à un remarquable 13 sur 19 aux tirs, Jefferson a bien été le premier bourreau des Wizards. Mais pas le seul. Trois jours après avoir agrémenté son triple-double de 46 points, Vince Carter s'est certes, pour le coup, contenté de 31 points à 8 sur 20 et six passes à son compteur, mais son parfait 13 sur 13 sur la ligne des lancers a également pesé lourd. Quant à Jason Kidd, si son 1 sur 8 rendu aux tirs a évidemment terni l'ensemble, force est de constater que le maître à jouer de la franchise a choisi son meilleur moment pour inscrire son unique panier du match.
C'est en effet lui, quelques secondes après avoir récupéré un énième rebond défensif, qui, d'une claquette toute en maîtrise, permettait en effet aux Nets de virer définitivement en tête alors qu'une trentaine de secondes, seulement, restaient à jouer. Ajoutez-y 14 rebonds et 11 passes, et la performance de Kidd prend décidément un tout autre relief. L'intéressé confiait d'ailleurs à l'issue de la rencontre: «Dans ce genre de matches, le plus important c'est de choisir son bon moment pour réaliser un stop en défense ou inscrire un panier qui compte plus qu'un autre. Et on l'a fait dans le quatrième quart car on a le genre de gars qui ont l'expérience pour eux.»
Et la mansuétude du corps arbitral? C'est tout du moins ce qu'entendait retenir DeShawn Stevenson de ce nouveau revers, le cinquième consécutif. La faute à quelques coups de sifflets oubliés dans l'ultime minute, tout particulièrement sur deux pénétrations de l'ancien du Magic. Après avoir passé la soirée à se flageller le poignet pour siffler 54 fautes et faire tirer 73 lancers-francs, le trio arbitral restait en effet impassible sur ses tentatives de pénétrations. De quoi lui faire dire après coup: «Si tu n'as pas le bon nom sur ton maillot, tu n'as pas les fautes à ce moment du match.» Stevenson et ses coéquipiers, parmi lesquels Antawn Jamison, auteur de 26 points et 11 rebonds pour l'occasion, pourront néanmoins se consoler avec la bonne nouvelle de la soirée: les Wizards ont mathématiquement décroché leur qualification pour les playoffs, la troisième de rang.
Et Washington de pouvoir remercier Indiana. Car les Pacers ont sans doute abandonné leurs derniers espoirs de playoffs à l'occasion de leur visite à Philadelphie. Défait 90-86 après avoir attaqué la dernière ligne droite devant, Indiana compte en effet désormais deux victoires de retard sur Orlando avec seulement cinq rencontres encore à disputer. Les Sixers évoluaient pourtant sans Andre Iguodala, ni Kyle Korver mais les 19 points-11 passes d'Andre Miller, les 15 points-12 rebonds de Samule Dalembert et les 17 points-11 rebonds de Joe Smith l'ont emporté sur les 21 points-10 rebonds de Jermaine O'Neal ou les 15 de Jeff Foster. La faute notamment à une certaine maladresse initiale, les Pacers ne transformant que quatre de leurs vingt premières tentatives et Danny Granger affichant au final un rédhibitoire 2 sur 17 aux tirs...
Les Français
Une fois n'est pas coutume et malgré sept matches à l'affiche, aucun Français n'était au programme de la nuit. Les Bleus se rattraperont ce mercredi puisque pas moins de cinq représentants tricolores officieront sur les parquets de la Ligue. Avec la traditionnelle confrontation franco-française puisque Boris Diaw accueillera le tandem des Sonics Johan Petro-Mickael Gelabale à Phoenix. Par ailleurs, Tony Parker et les Spurs recevront les Kings et Yakhouba Diawara et les Nuggets rendront visite aux Jazz.
Le joueur
Rencontre cruciale dans la course aux playoffs de la conférence ouest, la confrontation entre les Hornets et les Clippers a eu deux vainqueurs: la franchise de la Nouvelle-Orléans, qui s'est imposée 103-100 en prolongation, et celle de Golden State qui conforte sa huitième place de la conférence ouest avec désormais un demi-match d'avance sur les Clippers et un sur les Hornets. Et Warriors comme Hornets peuvent bien remercier David West, le grand artisan du succès décroché par les joueurs du bayou. Si Elton Brand a pourtant livré une performance de choix avec 37 points et 10 rebonds, Corey Maggette l'épaulant avec 24 unités à son compteur, David West aura en effet été l'homme providentiel côté Hornets. Non content de terminer la rencontre avec 33 points inscrits, rendant un réussi 12 sur 23 aux tirs accompagné de 7 rebonds et 2 passes, le jeune ailier a été particulièrement décisif en prolongation avec trois paniers inscrits à la suite pour faire la différence. De quoi faire oublier sa perte de balle coupable à dix secondes de la fin du temps réglementaire, Elton Brand en profitant pour envoyer les deux équipes en prolongation. Egalant son record en carrière, Devin Brown l'a secondé avec 25 points et Chris paul a ajouté 17 points et 10 passes.
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Si le succès capital décroché par les Hornets sur les Clippers, 103-100 en prolongation a resserré les positions dans la conférence ouest, Warriors, Clippers et Hornets se tenant désormais en moins d'un match pour décrocher le dernier sésame pour les playoffs, on y voit bien plus clair à l'est. Indiana défait à Philadelphie 90-86 et New Jersey vainqueur 92-96 à Washington, les Pacers risquent bien en effet de connaître une saison sans printemps. Plus haut, en étrillant les Knicks 98-69, les Bulls ont pris une option sur le deuxième meilleur bilan de la conférence.
Le match
Moribonds le plus clair du temps cette saison, au point de devoir abandonner sa couronne de l'Atlantic aux Raptors et d'être un temps menacés par les voisins de la Grosse Pomme, les Nets semblent retrouver leurs couleurs au meilleur moment. Trois jours après avoir écrit une ligne d'histoire grâce à son duo majeur Vince Carter-Jason Kidd, les deux compères succédant, 18 ans après, au tandem Michael Jordan-Scottie Pippen en signant, de concert, un triple-double face à Washington, c'est ainsi au tour du troisième homme, Richard Jefferson, de se rappeler au bon souvenir de tous.
Alors que les Wizards avaient l'occasion de prendre leur revanche dans leur antre afin de valider pour de bon leur billet pour les playoffs et de sécuriser ainsi leur sixième place de la conférence est, les troupes de la capitale fédérale ont cette fois été victimes de la verve de l'ancien champion NCAA. Auteur de 35 points grâce à un remarquable 13 sur 19 aux tirs, Jefferson a bien été le premier bourreau des Wizards. Mais pas le seul. Trois jours après avoir agrémenté son triple-double de 46 points, Vince Carter s'est certes, pour le coup, contenté de 31 points à 8 sur 20 et six passes à son compteur, mais son parfait 13 sur 13 sur la ligne des lancers a également pesé lourd. Quant à Jason Kidd, si son 1 sur 8 rendu aux tirs a évidemment terni l'ensemble, force est de constater que le maître à jouer de la franchise a choisi son meilleur moment pour inscrire son unique panier du match.
C'est en effet lui, quelques secondes après avoir récupéré un énième rebond défensif, qui, d'une claquette toute en maîtrise, permettait en effet aux Nets de virer définitivement en tête alors qu'une trentaine de secondes, seulement, restaient à jouer. Ajoutez-y 14 rebonds et 11 passes, et la performance de Kidd prend décidément un tout autre relief. L'intéressé confiait d'ailleurs à l'issue de la rencontre: «Dans ce genre de matches, le plus important c'est de choisir son bon moment pour réaliser un stop en défense ou inscrire un panier qui compte plus qu'un autre. Et on l'a fait dans le quatrième quart car on a le genre de gars qui ont l'expérience pour eux.»
Et la mansuétude du corps arbitral? C'est tout du moins ce qu'entendait retenir DeShawn Stevenson de ce nouveau revers, le cinquième consécutif. La faute à quelques coups de sifflets oubliés dans l'ultime minute, tout particulièrement sur deux pénétrations de l'ancien du Magic. Après avoir passé la soirée à se flageller le poignet pour siffler 54 fautes et faire tirer 73 lancers-francs, le trio arbitral restait en effet impassible sur ses tentatives de pénétrations. De quoi lui faire dire après coup: «Si tu n'as pas le bon nom sur ton maillot, tu n'as pas les fautes à ce moment du match.» Stevenson et ses coéquipiers, parmi lesquels Antawn Jamison, auteur de 26 points et 11 rebonds pour l'occasion, pourront néanmoins se consoler avec la bonne nouvelle de la soirée: les Wizards ont mathématiquement décroché leur qualification pour les playoffs, la troisième de rang.
Et Washington de pouvoir remercier Indiana. Car les Pacers ont sans doute abandonné leurs derniers espoirs de playoffs à l'occasion de leur visite à Philadelphie. Défait 90-86 après avoir attaqué la dernière ligne droite devant, Indiana compte en effet désormais deux victoires de retard sur Orlando avec seulement cinq rencontres encore à disputer. Les Sixers évoluaient pourtant sans Andre Iguodala, ni Kyle Korver mais les 19 points-11 passes d'Andre Miller, les 15 points-12 rebonds de Samule Dalembert et les 17 points-11 rebonds de Joe Smith l'ont emporté sur les 21 points-10 rebonds de Jermaine O'Neal ou les 15 de Jeff Foster. La faute notamment à une certaine maladresse initiale, les Pacers ne transformant que quatre de leurs vingt premières tentatives et Danny Granger affichant au final un rédhibitoire 2 sur 17 aux tirs...
Les Français
Une fois n'est pas coutume et malgré sept matches à l'affiche, aucun Français n'était au programme de la nuit. Les Bleus se rattraperont ce mercredi puisque pas moins de cinq représentants tricolores officieront sur les parquets de la Ligue. Avec la traditionnelle confrontation franco-française puisque Boris Diaw accueillera le tandem des Sonics Johan Petro-Mickael Gelabale à Phoenix. Par ailleurs, Tony Parker et les Spurs recevront les Kings et Yakhouba Diawara et les Nuggets rendront visite aux Jazz.
Le joueur
Rencontre cruciale dans la course aux playoffs de la conférence ouest, la confrontation entre les Hornets et les Clippers a eu deux vainqueurs: la franchise de la Nouvelle-Orléans, qui s'est imposée 103-100 en prolongation, et celle de Golden State qui conforte sa huitième place de la conférence ouest avec désormais un demi-match d'avance sur les Clippers et un sur les Hornets. Et Warriors comme Hornets peuvent bien remercier David West, le grand artisan du succès décroché par les joueurs du bayou. Si Elton Brand a pourtant livré une performance de choix avec 37 points et 10 rebonds, Corey Maggette l'épaulant avec 24 unités à son compteur, David West aura en effet été l'homme providentiel côté Hornets. Non content de terminer la rencontre avec 33 points inscrits, rendant un réussi 12 sur 23 aux tirs accompagné de 7 rebonds et 2 passes, le jeune ailier a été particulièrement décisif en prolongation avec trois paniers inscrits à la suite pour faire la différence. De quoi faire oublier sa perte de balle coupable à dix secondes de la fin du temps réglementaire, Elton Brand en profitant pour envoyer les deux équipes en prolongation. Egalant son record en carrière, Devin Brown l'a secondé avec 25 points et Chris paul a ajouté 17 points et 10 passes.
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Les Pistons règnent sur l'Est
Non content d'avoir décroché un cinquième titre en six ans dans la Division Central, Detroit s'est également assuré de la première place de la conférence est au profit de son succès 104-99 décroché sur Orlando, Chauncey Billups faisant le métier avec 28 points. Le Magic battu, les Pacers, vainqueurs 98-104 chez les Bucks, ont, eux, repris espoir dans la course aux playoffs. A l'ouest, les cadors ont expédié les affaires courantes, Dallas à Minnesota 88-105 et Phoenix et San Antonio, 109-91 face à Seattle et 109-100 face à Sacramento.
Le match
Le temps d'une première période certes dominée par les Pistons, les troupes de Flip Saunders prenant une option sur la victoire dès l'acte inaugural avec un 34-21 synonyme de soirée paisible pour les locaux, le Palace d'Auburn Hills se serait cru revenu dix ans en arrière. La faute à un Grant Hill retrouvé et auteur d'une prestation offensive de premier choix avec pas moins de 18 points inscrits avant la pause. L'entracte permettait néanmoins de changer de décor et de retrouver les Pistons des temps modernes. Intraitables en défense, Tayshaun Prince et consorts étouffaient l'ancien icône locale à son tour, limitée à quatre points après le passage aux vestiaires.
Avec 22 points à 10 sur 14 aux tirs, Hill avait beau avoir terminé avec son meilleur total à Detroit depuis son départ du Michigan à l'été 2000, les spectateurs du Palace n'avaient d'yeux et d'applaudissements que pour leurs protégés. Finalement vainqueurs 99-104 après un dernier quart à l'avantage des visiteurs, les Pistons se sont en effet assurés d'un cinquième titre de Division Central en six ans et, surtout, du meilleur bilan de la conférence est en saison régulière et de l'avantage du terrain en playoffs qui y est lié. Pour autant, Tayshaun Prince n'avait que faire de ses honneurs : «Ce n'est rien pour l'instant, commentait l'ailier, après tout ce qu'a apporté Joe Dumars et ce qu'on a déjà fait sur le terrain, on ne va pas s'exciter avec ce titre de Division.»
Tout juste pourront-ils apprécier la montée en puissance de Chauncey Billups qui s'est fendu de 28 points et 8 passes pour l'occasion, Rip Hamilton l'épaulant avec 21 points et 6 passes pendant que Prince complétait le tableau en rendant 17 unités. C'en était trop pour des Floridiens qui pourraient bien retrouver Detroit lors du premier tour des playoffs. Enfin si le Magic parvient à conserver sa huitième place de la conférence est, Indiana, vainqueur à Milwaukee 98-104, étant en effet revenu à une victoire alors que quatre rencontres restent à disputer.
Les Français
Après un mardi off, il n'étaient pas moins de cinq Tricolores à retrouver les parquets. Et une fois n'est pas coutume ces dernières semaines lorsque Denver est de sortie, Yakhouba Diawara, les cinq Français ont eu voix au chapitre à défaut de briller.
Après près d'une dizaine de matches suivis du banc, l'ancien Dijonnais a en effet cette fois eu droit à quatre minutes face aux Jazz, ce temps de jeu des plus limités ne lui permettant de se signaler que par une passe décisive et une faute pendant que les Nuggets décrochaient une septième victoire de rang, 106-115, se rapprochant ainsi un peu plus des playoffs. La soirée ne fut guère plus reluisante pour les trois Bleus invités à en découdre à Phoenix, les Suns de Boris Diaw y accueillant les Sonics de Johan Petro et Mickael Gelabale. Car si le tandem de Seattle a livré une prestation somme toute conforme à ses standards, avec 6 points à 3 sur 7 aux tirs et 5 rebonds en 27 minutes pour Petro et 2 points à 1 sur 3 et 5 rebonds en 19 minutes pour Gelabale, le capitaine de la sélection tricolore n'a guère été plus brillant. Remisé sur le banc, l'ancien Palois a beau avoir eu droit à 27 minutes de jeu, Diaw n'a guère pesé en attaque avec seulement 2 points à 1 sur 4 aux tirs, se rattrapant néanmoins avec 8 passes et 1 rebond.
Et la soirée des Bleus a été d'autant plus quelconque que même Tony Parker n'a pas été à la fête outre mesure. Avec 14 points, 8 passes et 6 rebonds en 34 minutes, le meneur texan a certes pleinement participé au succès décroché par les Spurs sur les Kings 109-100, mais il a dû non seulement laisser la vedette à ses coéquipiers Tim Duncan et Michael Finley mais surtout se contenter d'un inhabituel 5 sur 13 aux tirs.
Le joueur
Premier favori dans la course au titre de meilleur défenseur de l'année, Tim Duncan, plus de 20 points et 10 rebonds de moyenne encore cette saison, n'en reste pas moins toujours aussi performant en attaque. L'ancien double MVP l'a montré à l'occasion de la visite des Kings à San Antonio. Déjà meilleur marqueur de la rencontre avec 26 points grâce à un très réussi 11 sur 14 aux tirs, prestation de choix certes entachée par un piètre 4 sur 9 aux lancers, le natif des Iles Vierges a été tout particulièrement décisif dans le dernier acte avec pas moins de 13 points inscrits sur la période alors que les Kings avaient eu l'outrecuidance de mener de cinq longueurs dans le troisième quart. Ajoutez-y 13 rebonds, 4 passes et 4 rebonds, et Tim Duncan, comme les Spurs dans leur ensemble, a encore confirmé sa montée en puissance à quelques jours du coup d'envoi des playoffs. Car Duncan n'a pas été le seul à se mettre en évidence à l'occasion de la visite des Kings. Avec 10 de ses 19 points dans le quatrième quart, l'ancien Mav signant, lui, un 7 sur 10 aux tirs, Michael Finley a également fait fort pour permettre aux Spurs de signer un cinquième succès de rang.
Autre Texan à monter en régime à l'approche des choses sérieuses, Tracy McGrady a été le premier artisan du nouveau succès des Rockets, ramené de Portland 95-99. Alors que Yao Ming n'était pas mal non plus avec ses 27 points et 12 rebonds, T-Mac a rendu la plus belle ligne de stats de la soirée, avec 32 points, assortis de 8 rebonds et 7 passes et certes d'un modeste 10 sur 25 aux tirs. Enfin, signalons les 31 points inscrits en vain par Matt Harpring face aux Nuggets, la faute aux 32 points de Carmelo Anthony, Denver s'imposant 106-115 pour un septième succès consécutif.
www.sports.fr
Non content d'avoir décroché un cinquième titre en six ans dans la Division Central, Detroit s'est également assuré de la première place de la conférence est au profit de son succès 104-99 décroché sur Orlando, Chauncey Billups faisant le métier avec 28 points. Le Magic battu, les Pacers, vainqueurs 98-104 chez les Bucks, ont, eux, repris espoir dans la course aux playoffs. A l'ouest, les cadors ont expédié les affaires courantes, Dallas à Minnesota 88-105 et Phoenix et San Antonio, 109-91 face à Seattle et 109-100 face à Sacramento.
Le match
Le temps d'une première période certes dominée par les Pistons, les troupes de Flip Saunders prenant une option sur la victoire dès l'acte inaugural avec un 34-21 synonyme de soirée paisible pour les locaux, le Palace d'Auburn Hills se serait cru revenu dix ans en arrière. La faute à un Grant Hill retrouvé et auteur d'une prestation offensive de premier choix avec pas moins de 18 points inscrits avant la pause. L'entracte permettait néanmoins de changer de décor et de retrouver les Pistons des temps modernes. Intraitables en défense, Tayshaun Prince et consorts étouffaient l'ancien icône locale à son tour, limitée à quatre points après le passage aux vestiaires.
Avec 22 points à 10 sur 14 aux tirs, Hill avait beau avoir terminé avec son meilleur total à Detroit depuis son départ du Michigan à l'été 2000, les spectateurs du Palace n'avaient d'yeux et d'applaudissements que pour leurs protégés. Finalement vainqueurs 99-104 après un dernier quart à l'avantage des visiteurs, les Pistons se sont en effet assurés d'un cinquième titre de Division Central en six ans et, surtout, du meilleur bilan de la conférence est en saison régulière et de l'avantage du terrain en playoffs qui y est lié. Pour autant, Tayshaun Prince n'avait que faire de ses honneurs : «Ce n'est rien pour l'instant, commentait l'ailier, après tout ce qu'a apporté Joe Dumars et ce qu'on a déjà fait sur le terrain, on ne va pas s'exciter avec ce titre de Division.»
Tout juste pourront-ils apprécier la montée en puissance de Chauncey Billups qui s'est fendu de 28 points et 8 passes pour l'occasion, Rip Hamilton l'épaulant avec 21 points et 6 passes pendant que Prince complétait le tableau en rendant 17 unités. C'en était trop pour des Floridiens qui pourraient bien retrouver Detroit lors du premier tour des playoffs. Enfin si le Magic parvient à conserver sa huitième place de la conférence est, Indiana, vainqueur à Milwaukee 98-104, étant en effet revenu à une victoire alors que quatre rencontres restent à disputer.
Les Français
Après un mardi off, il n'étaient pas moins de cinq Tricolores à retrouver les parquets. Et une fois n'est pas coutume ces dernières semaines lorsque Denver est de sortie, Yakhouba Diawara, les cinq Français ont eu voix au chapitre à défaut de briller.
Après près d'une dizaine de matches suivis du banc, l'ancien Dijonnais a en effet cette fois eu droit à quatre minutes face aux Jazz, ce temps de jeu des plus limités ne lui permettant de se signaler que par une passe décisive et une faute pendant que les Nuggets décrochaient une septième victoire de rang, 106-115, se rapprochant ainsi un peu plus des playoffs. La soirée ne fut guère plus reluisante pour les trois Bleus invités à en découdre à Phoenix, les Suns de Boris Diaw y accueillant les Sonics de Johan Petro et Mickael Gelabale. Car si le tandem de Seattle a livré une prestation somme toute conforme à ses standards, avec 6 points à 3 sur 7 aux tirs et 5 rebonds en 27 minutes pour Petro et 2 points à 1 sur 3 et 5 rebonds en 19 minutes pour Gelabale, le capitaine de la sélection tricolore n'a guère été plus brillant. Remisé sur le banc, l'ancien Palois a beau avoir eu droit à 27 minutes de jeu, Diaw n'a guère pesé en attaque avec seulement 2 points à 1 sur 4 aux tirs, se rattrapant néanmoins avec 8 passes et 1 rebond.
Et la soirée des Bleus a été d'autant plus quelconque que même Tony Parker n'a pas été à la fête outre mesure. Avec 14 points, 8 passes et 6 rebonds en 34 minutes, le meneur texan a certes pleinement participé au succès décroché par les Spurs sur les Kings 109-100, mais il a dû non seulement laisser la vedette à ses coéquipiers Tim Duncan et Michael Finley mais surtout se contenter d'un inhabituel 5 sur 13 aux tirs.
Le joueur
Premier favori dans la course au titre de meilleur défenseur de l'année, Tim Duncan, plus de 20 points et 10 rebonds de moyenne encore cette saison, n'en reste pas moins toujours aussi performant en attaque. L'ancien double MVP l'a montré à l'occasion de la visite des Kings à San Antonio. Déjà meilleur marqueur de la rencontre avec 26 points grâce à un très réussi 11 sur 14 aux tirs, prestation de choix certes entachée par un piètre 4 sur 9 aux lancers, le natif des Iles Vierges a été tout particulièrement décisif dans le dernier acte avec pas moins de 13 points inscrits sur la période alors que les Kings avaient eu l'outrecuidance de mener de cinq longueurs dans le troisième quart. Ajoutez-y 13 rebonds, 4 passes et 4 rebonds, et Tim Duncan, comme les Spurs dans leur ensemble, a encore confirmé sa montée en puissance à quelques jours du coup d'envoi des playoffs. Car Duncan n'a pas été le seul à se mettre en évidence à l'occasion de la visite des Kings. Avec 10 de ses 19 points dans le quatrième quart, l'ancien Mav signant, lui, un 7 sur 10 aux tirs, Michael Finley a également fait fort pour permettre aux Spurs de signer un cinquième succès de rang.
Autre Texan à monter en régime à l'approche des choses sérieuses, Tracy McGrady a été le premier artisan du nouveau succès des Rockets, ramené de Portland 95-99. Alors que Yao Ming n'était pas mal non plus avec ses 27 points et 12 rebonds, T-Mac a rendu la plus belle ligne de stats de la soirée, avec 32 points, assortis de 8 rebonds et 7 passes et certes d'un modeste 10 sur 25 aux tirs. Enfin, signalons les 31 points inscrits en vain par Matt Harpring face aux Nuggets, la faute aux 32 points de Carmelo Anthony, Denver s'imposant 106-115 pour un septième succès consécutif.
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Quelques news dont une croustillante :lol:
Britney Spears, affaire de coeur aux Lakers
Sa présence régulière depuis plusieurs semaines lors des matches des Lakers au Staples Center n'en finit plus d'alimenter les rumeurs. Cette assiduité serait en effet due à une relation entretenue avec l'un des joueurs des Lakers. Alors que Luke Walton avait les faveurs des pronostics, le porte-parole de la franchise a réfuté l'hypothèse, expliquant que le jeune ailier était déjà en couple...
Fin de saison pour Paul Pierce
Paul Pierce ne jouera plus pour les Celtics cette saison. Se ressentant d'une douleur à l'épaule gauche, l'homme à tout faire de Boston a en effet dû faire une croix sur les dernier matches de la saison régulière. Opéré lors de la précédente intersaison de cette même épaule, une infection au cours de l'année l'ayant mis sur le flanc pour plusieurs matches, a aggravé sa blessure lors du succès en double-prolongation face au Magic le 28 mars dernier.
Wilcox passe ses nerfs aux vestiaires
Seattle a beau ne pas en être à une défaite près, le revers concédé face aux Rockets 90-95 n'a pas été du goût de Chris Wilcox. Auteur de 13 points à 6 sur 13, l'ancien Clipper a en effet passé ses nerfs en donnant des coups de tête sur son casier au point de devoir recevoir quelques points de suture, une coupure l'ayant entaillé le côté droit du front.
Adrian Dantley honoré
Le troisième meilleur marqueur de l'histoire des Jazz a été honoré par la franchise de Salt Lake City, son numéro 4 ayant en effet été retiré et accroché aux contres du Delta Center. Dantley a évolué de 1979 à 1986 sous l'uniforme des Jazz.
Grizzlies, derniers de la classe
Cette fois, cela ne fait plus de doute: les Grizzlies, battus mardi par les Kings, sont assurés de terminer bon dernier de la Ligue avec au moins 60 défaites au compteur. Memphis pourra donc se consoler en abordant la loterie pour la prochaine draft avec le pourcentage de chances de gagner le choix numéro un le plus élevé.
Kevin Garnett sur le flanc
Blessé au quadriceps, pourrait bien manquer les derniers matches de la saison régulière, sans aucun enjeu pour la franchise du Minnesota. L'intérieur et son agent on en effet décidé de prendre un deuxième avis quant à la nature de sa blessure et sera d'ores et déjà absent lors des deux prochains matches des Wolves.
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Britney Spears, affaire de coeur aux Lakers
Sa présence régulière depuis plusieurs semaines lors des matches des Lakers au Staples Center n'en finit plus d'alimenter les rumeurs. Cette assiduité serait en effet due à une relation entretenue avec l'un des joueurs des Lakers. Alors que Luke Walton avait les faveurs des pronostics, le porte-parole de la franchise a réfuté l'hypothèse, expliquant que le jeune ailier était déjà en couple...
Fin de saison pour Paul Pierce
Paul Pierce ne jouera plus pour les Celtics cette saison. Se ressentant d'une douleur à l'épaule gauche, l'homme à tout faire de Boston a en effet dû faire une croix sur les dernier matches de la saison régulière. Opéré lors de la précédente intersaison de cette même épaule, une infection au cours de l'année l'ayant mis sur le flanc pour plusieurs matches, a aggravé sa blessure lors du succès en double-prolongation face au Magic le 28 mars dernier.
Wilcox passe ses nerfs aux vestiaires
Seattle a beau ne pas en être à une défaite près, le revers concédé face aux Rockets 90-95 n'a pas été du goût de Chris Wilcox. Auteur de 13 points à 6 sur 13, l'ancien Clipper a en effet passé ses nerfs en donnant des coups de tête sur son casier au point de devoir recevoir quelques points de suture, une coupure l'ayant entaillé le côté droit du front.
Adrian Dantley honoré
Le troisième meilleur marqueur de l'histoire des Jazz a été honoré par la franchise de Salt Lake City, son numéro 4 ayant en effet été retiré et accroché aux contres du Delta Center. Dantley a évolué de 1979 à 1986 sous l'uniforme des Jazz.
Grizzlies, derniers de la classe
Cette fois, cela ne fait plus de doute: les Grizzlies, battus mardi par les Kings, sont assurés de terminer bon dernier de la Ligue avec au moins 60 défaites au compteur. Memphis pourra donc se consoler en abordant la loterie pour la prochaine draft avec le pourcentage de chances de gagner le choix numéro un le plus élevé.
Kevin Garnett sur le flanc
Blessé au quadriceps, pourrait bien manquer les derniers matches de la saison régulière, sans aucun enjeu pour la franchise du Minnesota. L'intérieur et son agent on en effet décidé de prendre un deuxième avis quant à la nature de sa blessure et sera d'ores et déjà absent lors des deux prochains matches des Wolves.
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vinsanity wrote:Les Pistons règnent sur l'Est
Non content d'avoir décroché un cinquième titre en six ans dans la Division Central, Detroit s'est également assuré de la première place de la conférence est au profit de son succès 104-99 décroché sur Orlando, Chauncey Billups faisant le métier avec 28 points. Le Magic battu, les Pacers, vainqueurs 98-104 chez les Bucks, ont, eux, repris espoir dans la course aux playoffs. A l'ouest, les cadors ont expédié les affaires courantes, Dallas à Minnesota 88-105 et Phoenix et San Antonio, 109-91 face à Seattle et 109-100 face à Sacramento.
Le match
Le temps d'une première période certes dominée par les Pistons, les troupes de Flip Saunders prenant une option sur la victoire dès l'acte inaugural avec un 34-21 synonyme de soirée paisible pour les locaux, le Palace d'Auburn Hills se serait cru revenu dix ans en arrière. La faute à un Grant Hill retrouvé et auteur d'une prestation offensive de premier choix avec pas moins de 18 points inscrits avant la pause. L'entracte permettait néanmoins de changer de décor et de retrouver les Pistons des temps modernes. Intraitables en défense, Tayshaun Prince et consorts étouffaient l'ancien icône locale à son tour, limitée à quatre points après le passage aux vestiaires.
Avec 22 points à 10 sur 14 aux tirs, Hill avait beau avoir terminé avec son meilleur total à Detroit depuis son départ du Michigan à l'été 2000, les spectateurs du Palace n'avaient d'yeux et d'applaudissements que pour leurs protégés. Finalement vainqueurs 99-104 après un dernier quart à l'avantage des visiteurs, les Pistons se sont en effet assurés d'un cinquième titre de Division Central en six ans et, surtout, du meilleur bilan de la conférence est en saison régulière et de l'avantage du terrain en playoffs qui y est lié. Pour autant, Tayshaun Prince n'avait que faire de ses honneurs : «Ce n'est rien pour l'instant, commentait l'ailier, après tout ce qu'a apporté Joe Dumars et ce qu'on a déjà fait sur le terrain, on ne va pas s'exciter avec ce titre de Division.»
Tout juste pourront-ils apprécier la montée en puissance de Chauncey Billups qui s'est fendu de 28 points et 8 passes pour l'occasion, Rip Hamilton l'épaulant avec 21 points et 6 passes pendant que Prince complétait le tableau en rendant 17 unités. C'en était trop pour des Floridiens qui pourraient bien retrouver Detroit lors du premier tour des playoffs. Enfin si le Magic parvient à conserver sa huitième place de la conférence est, Indiana, vainqueur à Milwaukee 98-104, étant en effet revenu à une victoire alors que quatre rencontres restent à disputer.
Et oui le grand chanceey bibibillups est de retour.................quel match encore en + super pourcentage
Les Français
Après un mardi off, il n'étaient pas moins de cinq Tricolores à retrouver les parquets. Et une fois n'est pas coutume ces dernières semaines lorsque Denver est de sortie, Yakhouba Diawara, les cinq Français ont eu voix au chapitre à défaut de briller.
Après près d'une dizaine de matches suivis du banc, l'ancien Dijonnais a en effet cette fois eu droit à quatre minutes face aux Jazz, ce temps de jeu des plus limités ne lui permettant de se signaler que par une passe décisive et une faute pendant que les Nuggets décrochaient une septième victoire de rang, 106-115, se rapprochant ainsi un peu plus des playoffs. La soirée ne fut guère plus reluisante pour les trois Bleus invités à en découdre à Phoenix, les Suns de Boris Diaw y accueillant les Sonics de Johan Petro et Mickael Gelabale. Car si le tandem de Seattle a livré une prestation somme toute conforme à ses standards, avec 6 points à 3 sur 7 aux tirs et 5 rebonds en 27 minutes pour Petro et 2 points à 1 sur 3 et 5 rebonds en 19 minutes pour Gelabale, le capitaine de la sélection tricolore n'a guère été plus brillant. Remisé sur le banc, l'ancien Palois a beau avoir eu droit à 27 minutes de jeu, Diaw n'a guère pesé en attaque avec seulement 2 points à 1 sur 4 aux tirs, se rattrapant néanmoins avec 8 passes et 1 rebond.
Et la soirée des Bleus a été d'autant plus quelconque que même Tony Parker n'a pas été à la fête outre mesure. Avec 14 points, 8 passes et 6 rebonds en 34 minutes, le meneur texan a certes pleinement participé au succès décroché par les Spurs sur les Kings 109-100, mais il a dû non seulement laisser la vedette à ses coéquipiers Tim Duncan et Michael Finley mais surtout se contenter d'un inhabituel 5 sur 13 aux tirs.
Le joueur
Premier favori dans la course au titre de meilleur défenseur de l'année, Tim Duncan, plus de 20 points et 10 rebonds de moyenne encore cette saison, n'en reste pas moins toujours aussi performant en attaque. L'ancien double MVP l'a montré à l'occasion de la visite des Kings à San Antonio. Déjà meilleur marqueur de la rencontre avec 26 points grâce à un très réussi 11 sur 14 aux tirs, prestation de choix certes entachée par un piètre 4 sur 9 aux lancers, le natif des Iles Vierges a été tout particulièrement décisif dans le dernier acte avec pas moins de 13 points inscrits sur la période alors que les Kings avaient eu l'outrecuidance de mener de cinq longueurs dans le troisième quart. Ajoutez-y 13 rebonds, 4 passes et 4 rebonds, et Tim Duncan, comme les Spurs dans leur ensemble, a encore confirmé sa montée en puissance à quelques jours du coup d'envoi des playoffs. Car Duncan n'a pas été le seul à se mettre en évidence à l'occasion de la visite des Kings. Avec 10 de ses 19 points dans le quatrième quart, l'ancien Mav signant, lui, un 7 sur 10 aux tirs, Michael Finley a également fait fort pour permettre aux Spurs de signer un cinquième succès de rang.
Autre Texan à monter en régime à l'approche des choses sérieuses, Tracy McGrady a été le premier artisan du nouveau succès des Rockets, ramené de Portland 95-99. Alors que Yao Ming n'était pas mal non plus avec ses 27 points et 12 rebonds, T-Mac a rendu la plus belle ligne de stats de la soirée, avec 32 points, assortis de 8 rebonds et 7 passes et certes d'un modeste 10 sur 25 aux tirs. Enfin, signalons les 31 points inscrits en vain par Matt Harpring face aux Nuggets, la faute aux 32 points de Carmelo Anthony, Denver s'imposant 106-115 pour un septième succès consécutif.
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Clippers, rois de L.A.
Rarement, le derby de L.A. entre Clippers et Lakers n'aura revêtu autant d'importance. Car bien plus que la traditionnelle suprématie régionale, c'était bien de playoffs dont il était cette fois question au Staples Center. Ainsi, en l'emportant 115-110 sur leurs rivaux, ce malgré les 50 points de Kobe Bryant, les Clippers ont entretenu leurs derniers espoirs de playoffs, revenant en effet à hauteur des Warriors à la 8e place et à deux victoires de leurs victimes du jour. A l'est, les Nets devront patienter après leur revers 94-79 chez les Cavs.
Le match
Les Lakers devront donc encore patienter. Et ce, non sans trembler. Car les hommes de Phil Jackson ont beau posséder deux victoires d'avance sur les Clippers et les Warriors, voire trois puisqu'ils ont également l'avantage sur leurs deux rivaux californiens en cas d'égalité, leur qualification pour les playoffs n'est pas encore assurée. S'il ne leur reste pourtant que trois matches à disputer, contre quatre pour leurs concurrents directs, avec notamment la réception, dimanche, de Sonics aux allures de victimes expiatoires en cette fin de saison, leurs difficultés du moment n'excluent pas un couac monumental.
Phil Jackson avait pourtant prévenu ses troupes avant le coup d'envoi de la rencontre: «La victoire reviendra à l'équipe qui la voudra le plus, l'équipe la plus désespérée.» Force est de constater que les Clippers, certes en moins bonne posture que leurs voisins après ces trois défaites de rang qui avaient permis aux Warriors de leur souffler la huitième place de la conférence ouest, étaient bien plus «désespérés». A tel point que ce ne sont pas les dix longueurs de retard constatées peu après l'entame du dernier quart, la faute notamment à un 13-2 encaissé dans le troisième acte, qui allaient faire rendre les armes aux Clippers.
Portés par le tandem Corey Maggette-Elton Brand, les deux hommes terminant avec respectivement 39 et 32 points, le premier nommé agrémentant ce nouveau record en carrière de 9 passes et 8 rebonds, les hommes de Mike Dunleavy ont alors infligé un 26-8 pour terminer et ainsi s'assurer d'un succès capital puisque leur permettant de revenir à hauteur des Warriors dans la course à la huitième place, ces derniers possédant toutefois l'avantage en cas d'égalité. Et la soirée a été d'autant plus fastueuse pour les Clippers que l'autre franchise de L.A. a également enregistré le retour de Sam Cassell, sur le flanc depuis quatre matches en raison de douleurs dorsales. Plus que son apport statistique, 12 points à 5 sur 10 et 3 passes en 31 minutes, c'est bien son expérience et son sang-froid qui pourraient combler les Clippers.
Deux qualités dont n'est pas usuellement avare Kobe Bryant. Pourtant, si le meilleur marqueur de la Ligue a une fois encore affolé les compteurs avec 50 points, cette neuvième marque de l'année lui permettant de rejoindre Wilt Chamberlain millésime 64-65, son mutisme dans les neuf dernières minutes de la rencontre a pesé lourd dans la défaite des siens. Ce ne sont pas les 19 points de Smush Parker ou les 11 de Maurice Evans qui allaient suffire à rassurer les Lakers...
Les Français
Jeudi et programme TNT obligent, il n'y avait que deux rencontres à l'affiche de la nuit et, pour le coup, un seul Tricolore sur le pont. Dans l'ombre de Kobe Bryant, Ronny Turiaf a en effet fait ce qu'il a pu, mais ses 5 points à 2 sur 7, ses 6 rebonds, 4 passes et 2 contres en 32 minutes auront été insuffisants pour éviter la défaite des siens face aux Clippers.
La soirée de vendredi donnera l'occasion aux Bleus de se faire davantage remarquer puisque si ce n'est le tandem de Seattle Johan Petro-Mickael Gelabale, qui devra patienter jusqu'à samedi et un déplacement à Portland pour évoluer, tous les Tricolores seront de la partie: après avoir eu droit à quelques miettes mercredi à Utah, Yakhouba Diawara espère ainsi en être pour le déplacement chez les Hornets; Tony Parker ne se posera pas ce genre de questions avant de se déplacer à Minnesota et les compères de l'Insep Ronny Turiaf et Boris Diaw se retrouveront à Phoenix pour une affiche Suns-Lakers.
Le joueur
S'il ne pourrait bien ne pas même avoir droit à un strapontin sur le podium lors de l'élection du prochain MVP, le trio Nowitzki-Nash-Bryant ayant les faveurs des pronostics, LeBron James n'en fait pas moins un candidat des plus respectables. Non seulement pour sa valeur intrinsèque, avec laquelle seul l'artificier des Lakers peut rivaliser, mais également pour son importance dans les résultats des Cavaliers. King James en a ainsi donné un nouvel exemple à l'occasion de la visite des Nets dans l'Ohio.
Vainqueurs 94-79, les Cavaliers s'en sont en effet remis à leur maître à bien jouer pour signer une victoire d'importance puisqu'elle leur permet de rester à la hauteur des Bulls, les deux équipes étant en effet à la lutte pour l'obtention du statut de dauphin des Pistons. Un statut tout sauf honorifique puisqu'en plus de garantir l'avantage du terrain jusqu'en demi-finale de conférence, il devrait également permettre d'éviter l'épouvantail du Heat au premier tour des playoffs. Aussi, James a vu les choses en grand pour la visite des Nets, l'ailier des Cavs signant en effet 35 points à 15 sur 27 aux tirs, 8 passes et 4 rebonds en 36 minutes. Et l'icône locale d'avoir été, à l'image de son équipe, particulièrement irrésistible dans le troisième acte puisque profitant de son avantage de taille au poste, il y a scoré pas moins de 15 points, les Cavaliers, auteurs d'un 82% aux tirs sur la période, passant un 36-19 rédhibitoire aux Nets.
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Rarement, le derby de L.A. entre Clippers et Lakers n'aura revêtu autant d'importance. Car bien plus que la traditionnelle suprématie régionale, c'était bien de playoffs dont il était cette fois question au Staples Center. Ainsi, en l'emportant 115-110 sur leurs rivaux, ce malgré les 50 points de Kobe Bryant, les Clippers ont entretenu leurs derniers espoirs de playoffs, revenant en effet à hauteur des Warriors à la 8e place et à deux victoires de leurs victimes du jour. A l'est, les Nets devront patienter après leur revers 94-79 chez les Cavs.
Le match
Les Lakers devront donc encore patienter. Et ce, non sans trembler. Car les hommes de Phil Jackson ont beau posséder deux victoires d'avance sur les Clippers et les Warriors, voire trois puisqu'ils ont également l'avantage sur leurs deux rivaux californiens en cas d'égalité, leur qualification pour les playoffs n'est pas encore assurée. S'il ne leur reste pourtant que trois matches à disputer, contre quatre pour leurs concurrents directs, avec notamment la réception, dimanche, de Sonics aux allures de victimes expiatoires en cette fin de saison, leurs difficultés du moment n'excluent pas un couac monumental.
Phil Jackson avait pourtant prévenu ses troupes avant le coup d'envoi de la rencontre: «La victoire reviendra à l'équipe qui la voudra le plus, l'équipe la plus désespérée.» Force est de constater que les Clippers, certes en moins bonne posture que leurs voisins après ces trois défaites de rang qui avaient permis aux Warriors de leur souffler la huitième place de la conférence ouest, étaient bien plus «désespérés». A tel point que ce ne sont pas les dix longueurs de retard constatées peu après l'entame du dernier quart, la faute notamment à un 13-2 encaissé dans le troisième acte, qui allaient faire rendre les armes aux Clippers.
Portés par le tandem Corey Maggette-Elton Brand, les deux hommes terminant avec respectivement 39 et 32 points, le premier nommé agrémentant ce nouveau record en carrière de 9 passes et 8 rebonds, les hommes de Mike Dunleavy ont alors infligé un 26-8 pour terminer et ainsi s'assurer d'un succès capital puisque leur permettant de revenir à hauteur des Warriors dans la course à la huitième place, ces derniers possédant toutefois l'avantage en cas d'égalité. Et la soirée a été d'autant plus fastueuse pour les Clippers que l'autre franchise de L.A. a également enregistré le retour de Sam Cassell, sur le flanc depuis quatre matches en raison de douleurs dorsales. Plus que son apport statistique, 12 points à 5 sur 10 et 3 passes en 31 minutes, c'est bien son expérience et son sang-froid qui pourraient combler les Clippers.
Deux qualités dont n'est pas usuellement avare Kobe Bryant. Pourtant, si le meilleur marqueur de la Ligue a une fois encore affolé les compteurs avec 50 points, cette neuvième marque de l'année lui permettant de rejoindre Wilt Chamberlain millésime 64-65, son mutisme dans les neuf dernières minutes de la rencontre a pesé lourd dans la défaite des siens. Ce ne sont pas les 19 points de Smush Parker ou les 11 de Maurice Evans qui allaient suffire à rassurer les Lakers...
Les Français
Jeudi et programme TNT obligent, il n'y avait que deux rencontres à l'affiche de la nuit et, pour le coup, un seul Tricolore sur le pont. Dans l'ombre de Kobe Bryant, Ronny Turiaf a en effet fait ce qu'il a pu, mais ses 5 points à 2 sur 7, ses 6 rebonds, 4 passes et 2 contres en 32 minutes auront été insuffisants pour éviter la défaite des siens face aux Clippers.
La soirée de vendredi donnera l'occasion aux Bleus de se faire davantage remarquer puisque si ce n'est le tandem de Seattle Johan Petro-Mickael Gelabale, qui devra patienter jusqu'à samedi et un déplacement à Portland pour évoluer, tous les Tricolores seront de la partie: après avoir eu droit à quelques miettes mercredi à Utah, Yakhouba Diawara espère ainsi en être pour le déplacement chez les Hornets; Tony Parker ne se posera pas ce genre de questions avant de se déplacer à Minnesota et les compères de l'Insep Ronny Turiaf et Boris Diaw se retrouveront à Phoenix pour une affiche Suns-Lakers.
Le joueur
S'il ne pourrait bien ne pas même avoir droit à un strapontin sur le podium lors de l'élection du prochain MVP, le trio Nowitzki-Nash-Bryant ayant les faveurs des pronostics, LeBron James n'en fait pas moins un candidat des plus respectables. Non seulement pour sa valeur intrinsèque, avec laquelle seul l'artificier des Lakers peut rivaliser, mais également pour son importance dans les résultats des Cavaliers. King James en a ainsi donné un nouvel exemple à l'occasion de la visite des Nets dans l'Ohio.
Vainqueurs 94-79, les Cavaliers s'en sont en effet remis à leur maître à bien jouer pour signer une victoire d'importance puisqu'elle leur permet de rester à la hauteur des Bulls, les deux équipes étant en effet à la lutte pour l'obtention du statut de dauphin des Pistons. Un statut tout sauf honorifique puisqu'en plus de garantir l'avantage du terrain jusqu'en demi-finale de conférence, il devrait également permettre d'éviter l'épouvantail du Heat au premier tour des playoffs. Aussi, James a vu les choses en grand pour la visite des Nets, l'ailier des Cavs signant en effet 35 points à 15 sur 27 aux tirs, 8 passes et 4 rebonds en 36 minutes. Et l'icône locale d'avoir été, à l'image de son équipe, particulièrement irrésistible dans le troisième acte puisque profitant de son avantage de taille au poste, il y a scoré pas moins de 15 points, les Cavaliers, auteurs d'un 82% aux tirs sur la période, passant un 36-19 rédhibitoire aux Nets.
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Se serait bien aussi que Golden State se qualifie, pour Mike Pietrus.
Sinon ce soir le SEB reçoit Mulhouse à partir de 20 heures au Bardot. Une victoire face à une concurrent direct, permettrait aux "stefs" d'assurer mathématiquement leur maintien en Pro B et pourquoi pas d'essayer d'accrocher les playoffs, même si cela parait difficile.
A noter que cette rencontre sera également la dernière pour l'excellent David Melody, qui termine sa pige médicale de Guillaume Pons et qui rejoindra la JA Vichy à partir de la semaine prochaine. Y a qu'en basket que l'on voit cela. Quoi que...
Y a des gens qui vont au match?
Sinon ce soir le SEB reçoit Mulhouse à partir de 20 heures au Bardot. Une victoire face à une concurrent direct, permettrait aux "stefs" d'assurer mathématiquement leur maintien en Pro B et pourquoi pas d'essayer d'accrocher les playoffs, même si cela parait difficile.
A noter que cette rencontre sera également la dernière pour l'excellent David Melody, qui termine sa pige médicale de Guillaume Pons et qui rejoindra la JA Vichy à partir de la semaine prochaine. Y a qu'en basket que l'on voit cela. Quoi que...
Y a des gens qui vont au match?
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Belle première mi-temps du SEB qui mène pour le moment 35-33 malgré un 5-0 pour finir la période par ... Sanjay Adell, qui évoluait en vert la saison passée :evil:
10pts 4rbds d'ailleurs pour lui à la mi-temps
Du coté du SEB, à noter la belle perf de Passave, 8pts à 4/5 4rbds 1ctr
9pts 3rbds pour Hermenier qui s'avère être une excellente pioche
6pts 3rbds 2ctr de Benjamin Rey
6pts 2rbds 3ast de Bobby Dixon
Et pour son dernier match :sad: Melody est pas en grande forme jusque-là avec 2pts à 1/3 1rbd 1int
10pts 4rbds d'ailleurs pour lui à la mi-temps
Du coté du SEB, à noter la belle perf de Passave, 8pts à 4/5 4rbds 1ctr
9pts 3rbds pour Hermenier qui s'avère être une excellente pioche
6pts 3rbds 2ctr de Benjamin Rey
6pts 2rbds 3ast de Bobby Dixon
Et pour son dernier match :sad: Melody est pas en grande forme jusque-là avec 2pts à 1/3 1rbd 1int
Mulhouse repasse devant avec un 5-0 et mène désormais 59-54 :evil:
Derrière Dixon perd son 3ème ballon mais heureusement Hermenier provoque une faute offensive qui rend la balle aux stéphanois
Et dans la foulée c'est Bobby Dixon qui se rattrape en scorant à l'intérieur ... avec la faute ... 59-57 !
Shoot raté de Mulhouse, Hermenier prend le rebond, et Dixon met à 3pts sur une passe de Melody !!! 60-59 en faveur du SEB et 2 minutes à jouer ...
Derrière Dixon perd son 3ème ballon mais heureusement Hermenier provoque une faute offensive qui rend la balle aux stéphanois
Et dans la foulée c'est Bobby Dixon qui se rattrape en scorant à l'intérieur ... avec la faute ... 59-57 !
Shoot raté de Mulhouse, Hermenier prend le rebond, et Dixon met à 3pts sur une passe de Melody !!! 60-59 en faveur du SEB et 2 minutes à jouer ...
Tir intérieur raté par Hermenier, qui prend son rebond, tente à nouveau sa chance, mais encore un échec heureusement ... Dixon prend le rebond !!! Et réussit un tir intérieur dans la foulée !!! 62-61 en faveur du SEB ! Les huit derniers points du SEB ont été inscrit par Boby Dixon
Mulhouse prend un temps mort, il doit rester une minute à peu près.
Mulhouse prend un temps mort, il doit rester une minute à peu près.
Après le temps mort Doreau provoque une faute offensive et le SEB récupère la possession
Dixon provoque la faute et va sur la ligne de réparation ... :???: ... il rate le premier :sad: mais réussit le second
63-61 pour le SEB
Dans la foulée Adell provoque la faute de Doreau et Saint Etienne prend un temps mort ...
Dixon provoque la faute et va sur la ligne de réparation ... :???: ... il rate le premier :sad: mais réussit le second
63-61 pour le SEB
Dans la foulée Adell provoque la faute de Doreau et Saint Etienne prend un temps mort ...
Pas de lancer pour Mulhouse car Saint Etienne n'a pas encore commis 5 fautes sur ce quart temps ...
Mulhouse rate à 3pts et Hermenier prend le rebond. Mulhouse fait faute immédiatement pour arreter le chrono ... tout va donc se jouer sur la ligne en cette fin de match :???:
Hermenier réussi le premier et rate le second (volontairement je suppose, car ça complique la tache de Mulhouse pour remonter le terrain). Il reste une poignée de secondes et Shawn Swords tente un panier au buzzer raté !
Victoire du SEB 64-61
Mulhouse rate à 3pts et Hermenier prend le rebond. Mulhouse fait faute immédiatement pour arreter le chrono ... tout va donc se jouer sur la ligne en cette fin de match :???:
Hermenier réussi le premier et rate le second (volontairement je suppose, car ça complique la tache de Mulhouse pour remonter le terrain). Il reste une poignée de secondes et Shawn Swords tente un panier au buzzer raté !
Victoire du SEB 64-61
Quelques stats pour le match :
23pts (9/19 et 3/5 aux LF) 5rbds 5ast 2int 3bp de Bobby Dixon
12pts à 4/10 10rbds 1ctr de Hermenier
8pts à 4/7 4rbds 1ctr de Passave
7pts à 2/4 2rbds 2ast au final pour le dernier match de David Melody :sad:
6pts 3rbds pour Doreau et Rey
3rbds 2bp pour Coombs :lol:
En face 12pts 8rbds 5ast pour Adell mais une mauvaise gestion du money time et des briques à 3pts (1/6) :twisted:
23pts (9/19 et 3/5 aux LF) 5rbds 5ast 2int 3bp de Bobby Dixon
12pts à 4/10 10rbds 1ctr de Hermenier
8pts à 4/7 4rbds 1ctr de Passave
7pts à 2/4 2rbds 2ast au final pour le dernier match de David Melody :sad:
6pts 3rbds pour Doreau et Rey
3rbds 2bp pour Coombs :lol:
En face 12pts 8rbds 5ast pour Adell mais une mauvaise gestion du money time et des briques à 3pts (1/6) :twisted:
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Pas très étonnant, on le retrouve en fin de second tour dans certaines mock draft ... par exemple sur draftexpress, on le retrouve en 23ème position au second tour, drafté par ... Cleveland :lol:Greengexois wrote:Pour info, il se murmure qu'Ali Traoré pourrait être drafté au second tour par les Cavs de Cleveland
http://www.draftexpress.com/mymock.php?page=official
Sur nbadraft.net il est en 57ème position par les Pistons
Le souci pour les Cavs, c'est que sauf trade de dernière minute, ils n'ont pas de choix à la draft :lol: leur choix du premier tour est à Phoenix (trade de Rajon Rondo via Boston par le trade plus ancien de Jiri Welsh qui évolue désormais à Malaga). Leur choix du second tour est à Orlando (trade de Drew Gooden) ... donc il risque pas d'être drafté par les Cavs ... ballot :lol:
Tu as entendu ça ou Greengexois ? MP si c'est top secret :oops:
Les Warriors en première ligne
Golden State n'a pas gâché. En visite à Sacramento, les Warriors ont en effet ramené un succès capital de leur court déplacement, s'imposant 108-125 avec notamment 26 points de Stephen Jackson et 25 de Baron Davis. Les hommes de Don Nelson sont ainsi toujours accrochés à la huitième place de la conférence ouest, à égalité avec les Clippers, vainqueurs pour leur part des Blazers 107-89. A l'est, si les Nets ont assuré leur qualification en remportant le derby 100-86 face aux Knicks, les Pacers ont peut-être concédé la défaite de trop à Miami 100-96.
Le match
La fête d'anniversaire de Baron Davis ne sera pas gâchée. Alors que l'ancien Bruin fêtait ce vendredi ses 28 ans, les Warriors son en effet revenus de Sacramento avec une victoire 108-125. Pour autant, pour ce qui est du cadeau, le meneur californien devra encore patienter trois matches, le temps laissé à la franchise d'Oakland de décrocher sa qualification pour les playoffs, la première depuis 13 ans. Les Clippers possédant l'avantage sur les Warriors en cas d'égalité finale, les hommes de Don Nelson ne possèdent certes pas toutes les cartes en main pour voir enfin le printemps. Néanmoins, leur forme du moment, Golden State restant sur six victoires en sept matches et un calendrier a priori légèrement plus abordable que celui des Clippers, incite à l'optimisme.
D'autant plus si les Warriors abordent leurs trois dernières rencontres avec la même envie qu'ils l'ont fait à Sacramento. Alors que Baron Davis célébrait ses 28 ans avec 25 points, Stephen Jackson s'est, lui, mêlé à la fête en terminant meilleur marqueur de la rencontre avec 26 unités au compteur, agrémentées de 8 rebonds. Mais c'est bien tout le collectif californien qui a répondu présent, pas moins de sept joueurs de Golden State émargeant en effet à plus de dix points. Il en a notamment été ainsi de Jason Richardson et Matt Barnes, auteurs de 17 points chacun. C'en était trop pour les Kings malgré les 23 points et 14 rebonds de Shareef Abdur-Rahim, Sacramento prenant notamment le bouillon lors du deuxième acte remporté 23-42 par les visiteurs. Le sort de la rencontre était d'ores et déjà scellé. Sacramento en était quitte pour une 15e défaite en 19 matches et les Warriors pouvaient songer à la suite du programme.
Ainsi accueilleront-ils les Wolves dimanche, puis les Mavs mardi avant de finir par un déplacement chez les Blazers. Pour les Clippers, le plus gros obstacle sera un déplacement à Phoenix, entre deux réceptions, celle des Kings puis des Hornets pour finir. Des Hornets qui, malgré la défaite concédée face aux Nuggets, ne sont, pour l'heure, pas encore éliminés. Il en est de même pour les Lakers qui, plus haut, ne sont pas encore qualifiés avec seulement une victoire d'avance et deux matches encore à jouer, face aux Sonics puis chez les Kings.
Les Français
Avec le seul tandem de Seattle Johan Petro-Mickael Gelebale au repos, les Bleus d'Amérique auraient pu rêver meilleure soirée que celle de ce vendredi. Si la victoire a été le plus souvent au rendez-vous, les Tricolores de sortie se sont en effet montrés des plus discrets.
Somme toute sans surprise, Yakhouba Diawara a ainsi dû se contenter, comme l'avant-veille face aux Jazz, de 4 minutes de jeu face aux Hornets, l'ancien Dijonnais n'ayant le temps de se signaler que par un rebond et une perte de balle avant de retrouver le banc et y assister au hold-up de ses partenaires, vainqueurs sur le fil 105-107 pour la dernière des Hornets à Oklahoma City. Ce qui est bien plus inhabituel en revanche, c'est que Tony Parker a encore moins joué que l'ailier du Colorado! Si les Spurs ont déroulé pour l'emporter 91-110 à Minnesota, Tony Parker n'est en effet resté que deux maigres minutes sur le parquet, le temps de prendre deux fautes avant de suivre du banc les réservistes texans donner la leçon à des Wolves privés de Kevin Garnett.
Aussi fallait-il donc chercher du côté d'Oakland pour trouver trace du Français le plus productif de la soirée. Avec 11 points à 3 sur 5 aux tirs, 2 rebonds et 1 passe en 12 minutes, Mickael Pietrus a en effet contribué au succès capital des Warriors ramené 108-125 de Sacramento. Il s'en est néanmoins fallu de peu, Ronny Turiaf remportant en effet à Phoenix son duel à distance face à son ancien camarade de l'Insep Boris Diaw avec 10 points à 4 sur 6 aux tirs et 5 rebonds en 23 minutes contre 8 points à 4 sur 5 et 1 rebond en 15 minutes pour l'ancien Palois. Las, ces efforts n'ont pas suffi et c'est bien le capitaine tricolore qui a terminé la rencontre avec le sourire de la victoire, les Suns faisant valoir leur rang en l'emportant 93-85.
Les joueurs
On a retrouvé Dwyane Wade. Plutôt discret depuis son retour, le Heat concédant notamment cette semaine deux revers face aux Bobcats et souffrant mille maux pour venir à bout de Wizards pourtant décimés, Dwyane Wade s'est rappelé au bon souvenir de l'American Airlines Arena en inscrivant 14 de ses 21 points dans le dernier quart. Une performance d'autant plus remarquable qu'elle était indispensable pour terrasser 100-96 des Pacers qui avaient compté jusqu'à sept longueurs d'avance à quatre minutes de la fin. Mais c'était sans compter sur le réveil de Wade grâce auquel le Heat terminait sur un 7 sur 8 aux tirs, le MVP des dernières Finales se montrant notamment décisif grâce à une interception cruciale dans la dernière minute, suivie d'une passe décisive pour James Posey à trois points, l'ancien de Memphis rendant par ailleurs un 5 sur 5 dans l'exercice longue-distance. Wade s'était pourtant fait une frayeur majuscule au cours du troisième acte après une très lourde chute sur son bras gauche, celui là même qui l'avait obligé à sept semaines d'absence ces deux derniers mois. Plus de peur que de mal...
Bien-sûr Carmelo Anthony et Allen Iverson ont encore une fois été les leaders d'attaque de Denver vainqueur sur le fil des Hornets 105-107, les deux hommes inscrivant respectivement 31 et 23 points. Mais si les Nuggets ont tant gâché la dernière de leurs hôtes à Oklahoma City, avant un retour à la Nouvelle-Orléans la saison prochaine, ils le doivent principalement à la prestation défensive impeccable de Marcus Camby. Alors que les Hornets avaient compté jusqu'à 11 points d'avance dans le dernier quart, de quoi dessiner les contours d'une victoire indispensable dans la course aux playoffs, l'intérieur du Colorado a fermé la raquette à double-tour au point de frôler le triple-double avec 13 points, 11 rebonds et 9... contres, dont quatre dans les quatre dernières minutes!
Grand spécialiste du triple-double, Jason Kidd n'a pas fait que flirter avec à l'occasion du derby face aux Knicks. Alors que les Nets s'imposaient 100-86 pour décrocher leur sixième qualification consécutive pour les playoffs, en remportant, en passant, leur 21e victoire sur les 25 dernier derbies de Big Apple, le meneur des Nets a en effet compilé 13 points, 14 rebonds et 11 passes pour son 12 e triple-double de l'année et été à la base du 21-9 passé aux Knicks au retour des vestiaires. Enfin, si Carlos Boozer a bien compilé 32 points, 15 rebonds et 7 passes face aux Mavs, Utah en profitant pour l'emporter 89-104, le peu d'implication des Mavs relativise sa performance.
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