Si on se place dans un raisonement purement quantitatif, la capacité de charge de la planète pourrait acceuillir 0,8 milliards d'occidentaux avec leur mode de vie actuel. Encore il ne faudrait pas trop que les plus pauvres obtiennent toutes les capacités de polluer des riches (voitures récentes souvent, loisirs éméteurs en CO2 comme vacances en avion etc.).
Donc quantitativemnet oui, on pourrait polluer autant si on était moins.
Après, j'ose espérer qu'on peut s'autoriser à imaginer une forme de progrès humain, une forme de sagesse ou l'objectif de la vie ne serait plus que quantitative, mais la compréhension du monde, la recherche d'une forme d'absolu. Mais après bon, ça reste du long terme. Si on veut rester dans le quantitatif, il n'y a pas de passage possible de l'humanité de 8mds à 0,8 Mds d'individus. Donc soit le mode de vie de tous s'égalise (mais un smicard en france est déjà un nabab), soit on conserve les inégalités (pour un cout important), soit on ne fait rien et on conjugue la destruction de la biopsphère, les conflits interieurs et extérieurs asymétriques etc.
Après bien évidement, la technologie restera disponible pour une minorité, un peu le cas déjà aujourd'hui. Les avancées technologiques ne sont pas rapidement démocratisée si elles représentent un cout pur (le smartphone lui se démocratise très bien).
Une opération de double pontage cardiaque reste impossible pour plus de la moitié de la planète, et n'est prise en charge réellement en remboursement que pour une petite minorité (donc les pauvres français font parti). Cette toute petite minorité reste bénéficiaire (même si elle ne s'en rend pas compte) de services modernes exploitant la biosphère, de manière absolument privilégiées et ça peut continuer pas mal de temps comme ça.
IL n'y a pas un effondrement, mais des effondrements, touchants pas les mêmes personnes à des degrés différent, voir même ne touchant quasiement pas certaines populations encore en dehors de la modernité.