Ils n'ont pas conscience de l'urgence de la situation et/ou ils ne veulent pas y croire (un peu comme aulas hier soir a 23h, non c'est pas possible, c a cause de la var et de 'a blessure de lopette, sans ça lol serait champion)Faiseur de Tresses wrote: ↑14 Mar 2019, 13:30J'avoue que je n'ai pas tout lu, j'en ai lu certains que j'ai pu poster ici à l'occasion.latornade wrote: ↑14 Mar 2019, 12:12Je viens de lire plusieurs de tes articles. Que les GJ soient concernés par les problèmes environnementaux, qu’ils en aient conscience pour la plupart ne fait aucun doute.
Comme beaucoup de français.
Que dans leur majorité ils soient prêts à accepter les conséquences d’une vrai politique écologique j’en doute.
Je prend l’ex de l’article sur la Réunion : quand tu connais le rapport des réunionnais (ou des martiniquais, ou des guadeloupéens) avec la voiture,...
Sinon, quand on (je) pointe les extrêmes de ce mouvement et notamment les debiles racistes, complotistes,.., on me répond qu’ils ne sont pas représentatifs et là tu m’expliques que 200 cyclotouristes du club de stBrieuc sont représentatifs des milliers de mecs ne souhaitant pas une augmentation du diesel.
Vous faites bien dire ce qui vous arrange à ce mouvement. Comme moi.
Je ne cherche pas par ce post à convaincre de quelque chose, mais à démythifier la thèse selon laquelle GJ et écologie sont incompatibles. Parce qu'il y a des contre-exemples nombreux, certains par des actions locales et d'autre analytiques plus globaux, cette thèse est fausse. Après la différence entre "nombreux" et représentatifs", ça n'était pas la question - mais elle mérite d'être discutée aussi en effet.
Je te rejoins sur un point, la plupart des GJ auraient - auront même, puisque c'est inéluctable - du mal à changer leur façon de vivre et de consommer. La décroissance c'est presque par définition l'abandon d'un certain confort, ce sera difficile ou au moins désagréable pour tout le monde. Mais je pense que si les gens ne sont pas prêts à changer leur manière de vivre, c'est avant tout parce qu'ils n'ont pas conscience de la gravité et l'urgence de la situation (pas par bêtise mais par ignorance, manque de culture/éducation) et ce qu'ils exposent aujourd'hui est avant tout un ressenti que quelque chose cloche quand même. Et c'est à ce niveau là que ceux qui ont déjà eu une prise de conscience doivent intervenir, en expliquant de manière pédagogue où et comment le bât blesse. C'est pas de la récupération, même si certains utilisent ce terme pour dénaturer les idées décroissantes, c'est de l'éducation.
Abandonner son confort, et/ou son patrimoine c'est un acte hyper difficile à faire. Abandonner tout ce que l'on a créé, tout ce que l'on a gagné souvent durement c'est impossible à faire, et dans ce sens je rejoins certains qui de façon ironique, colèrique, interrogative ou autre critiquent, parfois durement les gj et les décroissants.
On a tellement eu l habitude au cours de ces décennies d'avoir élargi notre champ des possibles, d'avoir accru notre liberté, on ne se rend même plus compte de la chance que l'on a.
Aujourd'hui j'ai discuté avec qqun, victime d'une escroquerie et qui a perdu une somme phénoménale (arnaque financière enormissime, pénal international etc,) il me disait pour pas péter un câble t'es obligé de te dire qu'il y a des choses plus importantes que le confort matériel.
Je crois au quotidien qu'il vaut mieux prendre du recul sur le matériel, rien n'est jamais acquis et en plus ça sera un acte positif pour les générations futures.
Concernant la méthode, telle est la question
La sté est profondément divisée.
On ne changera pas le monde sans l'adhésion de la majorité
On ne changera pas le monde avec des manifestations qui se terminent par des casses
A ce sujet la manifestation d Alger est un symbole.
Pour que le monde change, il faut donc recueillir l'adhésion de la majorité
ceux qui en sont plus que convaincu doivent à raison d'en parler et d'insister pour l'amener dans la conscience de plus en plus de monde.
C'est ce que l'on fait au quotidien sur des petits actes lorsqu'on veut convaincre qqun, on ne casse pas sa voiture pour qu'il signe un contrat.
Si ceux qui sont convaincu que le bonheur est de consommer consommer consommer, parler nous en expliquez votre jouissance.
Décrivez votre vie au travail pour en arriver là, les relations avec les autres,
Parce que finalement le débat est là, entre un monde de consommation du toujours plus et un autre mode plus sobre
Et a travers le débat du toujours plus de consommation, comme on tend vers une baisse des marges, c'est aussi le débat de travailler plus pour gagner moins avec ceux qui ne veulent pas ou plus rentrer dans cette danse éreintante
C'est peut etre aussi un débat entre générations (mais pas forcément, ca pourrait marcher dans les 2 sens) des jeunes qui veulent imiter leur aînés pour acquérir un patrimoine, qui ont la force de la jeunesse pour travailler bcp, et les générations plus anciennes qui ont assez donné et qui ont acquis une forme de sagesse.
Ou aussi des jeunes qui n'ont pas envie de travailler comme des cons et finir le corps usé comme ils le voient parfois autour d'eux.
Avec une certitude en toile de fond la vie est courte,et nous ne sommes que de passage.