Sempre Sainté wrote:Le parallèle que je fais entre le débat sur les fumis et celui des arrêtés est simple.
Les seuls qui "luttent" pour défendre "les droits" et les "conditions" des supporters sont les ultras. Alors qu'on débatte sur le bien-fondé des fumigènes est un fait et tout a fait compréhensible. Mais ne pas comprendre (je ne parle pas pour vous deux) que les fumigènes sont utilisés comme le symbole de la lutte entre les ultras et les différentes autorités est faire preuve d'une impressionnante naïveté.
Perso, je comprend parfaitement les ultras qui ne souhaitent pas lâcher les fumis, car pour eux j'imagine que ce serait se résoudre à perdre la guerre, et laisser la porte ouverte aux mesures encore plus liberticides (les IAS, les arrêtés, les interdictions/restrictions de déplacement, les stades assis etc...).
Et je comprend parfaitement les anti-fumis qui ne voit les fumigènes que comme un objet à sanction contre le club.
Ce que je ne comprend pas c'est que les parties ne s'écoutent pas et ne s'allient pas pour entamer des discussions en haut lieu. Car si les 1er lâchent les 2nd morfleront aussi, mais les clubs seront préservés ... ou pas
Nombrilisme pour les eux, manque de représentativité et égocentrisme pour les autres ?
Bref les stades me manquent de moins en moins.
Courage à ceux qui ont encore envie de se faire parquer comme des boeufs ou des animaux enragés, se faire matraquer et "maltraiter" pour rien, tout ça pour du foot.
Je joue au vieux con très certainement, mais j'ai connu des 10aines de stades avec des parcages ou on voyait le terrain, sans filet, sans barbelés, avec des fumigènes, et que 2-3 forces de l'ordre ou tout se passait bien.
Mais si aujourd'hui la braderie de Lille est un prétexte pour interdire les Lensois d'aller à Metz ..., si l'interdiction des Lorientais et Valenciennois de se rendre voir leurs équipes délocalisées dans un stade neuf à Bordeaux, etc... deviennent la norme.
Le foot sera sans moi, et sans aucun regret.