Punky n'a pas parlé de Gasset. Forcément que Caïazzo brode : il ne peut pas dévoiler le contenu du deal et de l'échec pour diverses raisons très compréhensibles, donc il produit une version "grand public" plus ou moins fidèle à la réalité.greenju wrote:A non mais a mon avis Gasset c'est pour faire passer la pillule aux supporteurs.gavroche wrote:C'est çà. "Gasset entraîneur" était écrit noir sur blanc dans le deal ? Je n'y crois pas une fraction de seconde.Punky wrote: Et pourtant, Nanard a sûrement raison. Dans le cas de l'ASSE et comme l'affaire a semble-t-il été traitée très rapidement, je pense que nous sommes dans une "vente due diligence" (un audit exhaustif du club a été réalisé en amont et fournit à PEAK6). Cela reste que de simples supputations, mais nous pouvons imaginer que les américains ont ensuite formulé une offre d'achat détaillée (offre bien plus engageante que l'on croit, surtout quand elle est faite par un professionnel qui ne bénéficie pas toujours du délai de rétraction qu'accorde la loi à un acquéreur particulier). Si ladite offre a été acceptée par les vendeurs, la vente est alors considérée comme parfaite (accord sur la chose et sur le prix).
L'étape "négociations exclusives" ne devait être qu'une simple formalité (consultation du comité d’entreprise et finalisation de la documentation juridique) avant de ratifier le contrat de cession. Mais c'est à ce moment-là que les choses se sont gâtées et où PEAK6 est semble-t-il revenu sur des engagements pourtant contractualisés dans sa proposition d'achat.
Le mandataire du club, à savoir la banque Lazard et le club lui-même, peuvent donc demander réparation. Et comme l'acquéreur a été négligent voire même carrément de mauvaise foi, ce dernier peut être condamné.
Y'a une hsitoire de gros sous derrière pour évaluer le préjudice. Mais ça fait mieux de dire qu'ils ont voulu sauver Gasset
Ceci étant posé, je partage tout à fait l'approche de Punky. Peak6 a fait un coup à la Salibur, et pour la même raison : ils étaient tous les deux en position de force : Salibur parce que le mercato était terminé, et Peak6 parce que maintenant l'ASSE est dans la merde, il n'y a pas de plan B construit, tout et à refaire alors qu'on devrait préparer la saison prochaine.
Donc ils ont tenté le coup de poker : Peak6 est sans doute passible de poursuites en théorie, mai ils savent que l'ASSE ne fera rien : les deux présidents vont déjà avoir assez de problème à gérer rapidement pour ne pas se rajouter une affaire judiciaire lourde, et surtout cela mettrait en péril le processus de reprise par un autre investisseur.