Ça n'est pas nouveau, ça a toujours été comme ça. Les coureurs de Grand Tour (Anquetil, Merckx, Hinault, Lemond, Indurain etc etc) ont toujours été des coureurs complets: parmis les 4-5 meilleurs grimpeurs et les 4-5 meilleurs en CLM. Il y a de rares exceptions de purs grimpeurs (Pantani ou Sastre ces dernières années) mais la tendance historique très lourde est que grimper ne suffit pas pour gagner. Contador lorsqu'il gagne ses Tours réalise des CLM de très très haut niveau (il bat même Cancellara ).NomDeStade wrote:Et actuellement le problème c'est également qu'un gars comme Froome (ou Evans avant par exemple) peut quasi prendre 2 minutes sur ses rivaux grimpeurs en 40 bornes de chrono (ce qui est peu en distance) pour ne seulement perdre que 30 secondes en 5 étapes de montagne.Timick wrote:Le point de départ du débat était de décrire Froome comme "prenable en montagne". On peut toujours supputer sur sa forme réelle dans certains cols et sur le fait que ses adversaires ne l'ont peut-être pas attaqué le jour où il aurait fallu.sam42 wrote: Bardet met 22 secondes pour faire les 100 derniers mètres, c'est à dire qu'en 220 m, il met 100 m dans la vue à Froome, c'est juste énorme.
Mais au final la réalité c'est que la seule fois où Froome n'a pas fini l'étape dans le même groupe que ses principaux rivaux, il n'a perdu que 100 mètres (sur trois semaines de course). Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle "prenable en montagne".
Après... juste ou pas juste... chacun juge comme il veut.
C'est vrai qu'aujourd'hui, avec des équipiers parfois aussi forts que des leaders, la montagne perd beaucoup de son incertitude...