Borotj42 wrote:Moi , Henry je dis pourquoi pas, mais il y a une question que je me pose... Qu'est ce qu'il viendrait bien foutre à Sainté après avoir connu La Juve, Arsenal et le Barça sachant que ça ne sera surement pas pour le pognon qu'on peut donner....
Ça me fait penser d'ailleurs, Ma queue Leuleu , il devient quoi ??
Thierry Henry est actuellement T3 dans le staff des Diables Rouges ( Belgique).
Intronisé T3 de l’équipe nationale belge en août dernier, Thierry Henry s’était montré fort discret durant de nombreuses semaines. Il souhaitait laisser Roberto Martinez travailler tranquillement sans lui faire de l’ombre. Début février, l’ancien international français nous accordait un long entretien. Il revenait notamment sur sa nomination au sein du staff belge, inspiré par son ancien 'patron' en équipe de France, Zinedine Zidane.
"Zizou est passé par où il fallait passer. Il a été ambassadeur du Real, il a été entraîneur des jeunes, il a pris la réserve et il a aussi été assistant (à l'époque de Carlo Ancelotti, ndlr). Donc, il a pris un chemin tout à fait normal. Moi, je suis T3, voilà où je suis à l'heure actuelle. Que vais-je faire plus tard, ... ? Je n'y pense pas. On me parle évidemment souvent d'Arsenal
. Pour l'instant, j'ai un projet, c'est de se qualifier pour la Coupe du Monde en Russie et SI on se qualifie, il faudra essayer d'être compétitif. Cela, c'est le plus important et je me concentre là-dessus. J'essaye d'avancer petit à petit", nous précisait-il.
Thierry Henry a tout récemment à nouveau abordé ce sujet dans une interview à Canal + France.
"Quand l’offre belge est arrivée, il n’y avait pas de choix. Quand tu es un bon joueur, tu te dis "je vais aller là plutôt que là-bas", tu choisis. Mais quand tu aspires à devenir coach, il faut que ton téléphone sonne. Mon téléphone a sonné. Il n’y avait pas de choix (...) C’est difficile d’entrer dans ce débat. (...) Tout le monde sait que je suis en train de passer mes diplômes, je suis quand même à mon troisième degré, ça fait quand même un petit moment. J’ai eu une offre de Roberto Martinez, difficile à refuser, je ne me suis pas dit "on ne m’a pas appelé là ou là"", a-t-il précisé.
Si l’on ne connait pas encore toutes les facettes du Henry entraîneur, l’une de ces principales caractéristiques serait d’être particulièrement exigeant envers ses joueurs, en particulier avec les avant-centres de la sélection belge. Dans différents médias, Romelu Lukaku, qui brille depuis le début de saison avec Everton après être passé complètement à côté de son Euro, va dans ce sens : «c’est dur. C’est l’exigence, l’exigence au premier niveau ! Je n’ai jamais connu ça. Roberto Martinez exige, mais Thierry Henry, c’est autre chose. Même quand la passe est bonne, mais qu’elle rebondit un peu, il crie: «Au sol». Et quand je fais un appel qui n’est pas bon…». Une exigence qui ne semble pas affecter Lukaku, bien au contraire. Selon ses propres termes, ce dernier «kiffe» travailler avec Henry. Eden Hazard, le capitaine des Diables Rouges, partage d’ailleurs le même avis, «tout le monde connait mon amour pour l’équipe de France. Quand j’étais plus jeune, je regardais plus Titi et les Bleus que l’équipe belge. Alors c’est un plaisir de l’avoir comme entraîneur. Il nous apprend beaucoup».
"Je suis très content que la Fédération belge ait débloqué des moyens pour constituer ce staff", s'est félicité Martinez, remercié par Everton au printemps dernier. "Thierry Henry est déjà passé par le moment où il faut changer les mentalités afin de gagner quelque chose", a-t-il ajouté.
Martinez a justifié son choix en faveur de l'ancien Gunner par sa connaissance de la Premier League, "au sein de laquelle évoluent de nombreux joueurs belges" (Courtois, Mignolet, Vertonghen, Alderweireld, Hazard, Fellaini, De Bruyne, Lukaku, Mirallas, etc...).
L'ex-protégé d'Arsène Wenger à Arsenal a aussi été choisi en sa qualité d'ancien attaquant de classe mondiale. L'un des principaux défis de Martinez sera effectivement de parvenir à faire jouer ensemble des "stars" comme Eden Hazard, Kevin De Bruyne, Romelu Lukaku ou Yannick Carrasco.
"La qualité offensive dans cette équipe belge est très riche. Je pense que Thierry Henry a de l’expérience et va pouvoir profiter de cette situation pour obtenir le meilleur de ces joueurs", a dit Martinez.
Le principal reproche adressé par la presse locale à l'ancien sélectionneur, Marc Wilmots, était de ne pas avoir mis en place de véritable schéma offensif permettant à toutes les stars belges d'évoluer en harmonie et avec efficacité.
Rappelons qu'en juillet, Arsène Wenger avait refusé à Thierry Henry le poste d'entraîneur des moins de 18 ans d’Arsenal. L'entraîneur du club londonien avait mis en avant le refus de son ancien joueur de quitter son poste de consultant à la télévision.
Interrogé par la RTBF sur sa fonction de coach, Thierry Henry avoue comprendre certains doutes : « Mon arrivée a fait parler. Mais je n’ai encore rien fait en tant que coach. J’avais un certain nom dans le football en tant que joueur mais… je suis tout petit et j’essaye d’apporter ce que je peux apporter ».
Plongé dans le monde du foot depuis son plus jeune âge, joueur professionnel pendant 20 ans sous le maillot de 5 club différents, Thierry Henry a toujours su qu’il allait rester lié à ce sport. « J’ai su très tôt que j’allais rester dans ce milieu, raconte-t-il dans les colonnes du quotidien sportif. Le foot, c’est ma vie, ma passion. Maintenant tu ne peux pas savoir exactement ce que tu vas faire. Plus les années passaient, plus j’avais de l’attirance pour ce métier. En pensant que je pourrais, un jour, devenir entraîneur. Je le répète, je suis juste adjoint. Je voulais redonner ce que le jeu m’a donné. Là, j’essaye d’apprendre mon métier. »
Et l’apprentissage n’est pas si facile pour le champion du monde 1998. « Je mesure le travail à effectuer. La préparation. Tout est étudié. La moindre erreur peut coûter très cher. C’est du 8h-21h30 tous les jours. On parle de la séance d’hier, du match, du lendemain. Joueur ce n’était pas un faux métier. Mais là c’est plus dur, plus prenant. Tu dois penser à tout. (…) Ce n’est pas évident. » Le Henry qui aspire à devenir entraîneur a changé : « Je ne faisais pas attention à ça quand je jouais. J’enregistre. C’est un challenge en mode apprentissage. C’est de la communication, de la tactique, de la gestion des ego. Je suis dans le feu de l’action. »
Aux côtés de Roberto Martinez, il doit apprendre son rôle de second. « J’essaye d’apporter mon savoir dans la lignée de ce que le coach veut. Il faut bien parler, ne pas raconter n’importe quoi, tout en restant à ma place. Je n’ai pas eu de mal à la trouver. J’ai été bien accueilli par tout le staff qui avait pour habitude de travailler ensemble auparavant. Même avec les joueurs, je ne pouvais pas espérer mieux en termes d’intégration. » Pour la suite, tous les supporters d’Arsenal le fantasment à la tête de l’équipe première. Il ne nie pas qu’il y pense. Mais le chemin est encore long : « Les gens pensent que je rêve d’Arsenal. Oui. Mais ça reste un rêve. Comment pourrais-je avoir cette prétention ? »