L'ASSE a utilisé plusieurs approches pour essayer de marquer un but contre Bastia et une analyse très pertinente des attaques vertes à été fournie par Nolan Roux même. Mais comme tout le monde ne sent pas le jeu comme un professionnel, quelques exemples sont peut-être nécessaires pour mieux illustrer ses propos.
Pilou, ton papier est particulièrement intéressant car il fait sortir de l'eau la partie immergée de l'iceberg. Les résumés et les ralentis ne montrent généralement que la partie finale (à partir de l'ouverture de Sall, quoi). Même quand on regarde en direct : on a tendance à ne développer une attention et concentration maximale que sur la fin des actions chaudes, et on oublie les phases de préparation.
C'est d'ailleurs pour ça que les équipes qui jouent bien la contre-attaque sont réputées spectaculaires : leur stratégie très défensive leur permet de s'exonérer de la phase ingrate de préparation.
Or en l'occurrence, tu montres bien à quel point cette action a priori simple et limpide (longue ouverture dans le dos, centre et but ; 4 ou 5 touches de balle en une poignée de secondes) repose sur des mouvements complexes.
Du quartier du soleil aux colines de Montaud, de l'Etrat jusqu'au pied du Grand bois, la sueur a coulé dans la poussière de charbon, un esprit s'est forgé dans l'acier. Guy Julien 1976