Par les "gentils virus" de Etienne Chouard principalement.Platoche wrote:Monopolisé ? par ? (je comprend pas très bien), chacun peut y exprimer ce qu'il ressent non ? Pour l'instant je ne vois pas qui a été censuré...minetvert wrote:Tout à fait d'accord, ce topic est monopolisé , si personne ne s'en rend compte c'est grave...et si on ne peut l'exprimer, ça l'est encore plus.rouge wrote:Je pensai OP un peu excessif désolé mais il avait juste une meilleure vue que la mienne
Je continuerai à lire la partie foot du forum
Au revoir
Heureusement, la partie foot du forum existe
[HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Moderators: Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
http://www.youtube.com/watch?v=6OQ36dh9NVk" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Pour étayer mon propos quelques liens, pour ceux qui ignore qui sont les "gentils virus" et leurs méthodes.jobii wrote:Par les "gentils virus" de Etienne Chouard principalement.Platoche wrote:Monopolisé ? par ? (je comprend pas très bien), chacun peut y exprimer ce qu'il ressent non ? Pour l'instant je ne vois pas qui a été censuré...minetvert wrote:Tout à fait d'accord, ce topic est monopolisé , si personne ne s'en rend compte c'est grave...et si on ne peut l'exprimer, ça l'est encore plus.rouge wrote:Je pensai OP un peu excessif désolé mais il avait juste une meilleure vue que la mienne
Je continuerai à lire la partie foot du forum
Au revoir
Heureusement, la partie foot du forum existe
https://blogs.mediapart.fr/edition/les- ... la-societe
http://www.arretsurimages.net/breves/20 ... ks-id18235
http://lahorde.samizdat.net/tag/les-gentils-virus/
http://www.lesinrocks.com/2014/11/23/ac ... -11536153/
Bonne lecture
http://www.youtube.com/watch?v=6OQ36dh9NVk" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Non.Mick wrote: PS et UMP sont des libéraux
-
- Posts: 12818
- Joined: 29 Jul 2005, 09:56
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Merci de rester mesurés dans vos propos, n'est-ce pas ?
Notamment, on attaque pas les gens qui ont quitté le topic, et on essaie aussi de ne pas quitter ce topic avec pertes et fracas...
Notamment, on attaque pas les gens qui ont quitté le topic, et on essaie aussi de ne pas quitter ce topic avec pertes et fracas...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Il y a de tout, faut pas tomber dans l'extrême si il y a d'autres voix/voies à faire entendre, je ne crois pas qu'elles ne puissent pas s'exprimer ici même, au contraire, c'est un lieu de débat, de contradictions, d'information où chacun peut y exprimer une opinion.jobii wrote:Pour étayer mon propos quelques liens, pour ceux qui ignore qui sont les "gentils virus" et leurs méthodes.jobii wrote:Par les "gentils virus" de Etienne Chouard principalement.Platoche wrote:Monopolisé ? par ? (je comprend pas très bien), chacun peut y exprimer ce qu'il ressent non ? Pour l'instant je ne vois pas qui a été censuré...minetvert wrote:Tout à fait d'accord, ce topic est monopolisé , si personne ne s'en rend compte c'est grave...et si on ne peut l'exprimer, ça l'est encore plus.rouge wrote:Je pensai OP un peu excessif désolé mais il avait juste une meilleure vue que la mienne
Je continuerai à lire la partie foot du forum
Au revoir
Heureusement, la partie foot du forum existe
https://blogs.mediapart.fr/edition/les- ... la-societe
http://www.arretsurimages.net/breves/20 ... ks-id18235
http://lahorde.samizdat.net/tag/les-gentils-virus/
http://www.lesinrocks.com/2014/11/23/ac ... -11536153/
Bonne lecture
Les verts toujours...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Le rapport entre le débat sur le FN et Étienne Chouard ?
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Pourquoi le FN serait t'il tant porteur de haine, pourquoi faire systématiquement BARRAGE AU FN ?
Si un ou une Présidence de Région est emporté par le FN, et si l'on connait un tant soit peu ce à quoi sert une Région, on se rend compte que le Président de cette assemblée n'a vraiment la main que sur la gestion des lycées, les transports, l'aménagement du territoire (et encore)les subventions diverses, l'aide aux étudiants qui font des études à l'étranger, donc pas de panique.
Ce parti là fait aussi des propositions de bons sens en ce qui concerne les subsides que l'on alloue de manière assez ahurissante parfois, et croyez moi je connais le sujet car fonctionnaire.....
vous seriez étonné ou...dêgouté
Si un ou une Présidence de Région est emporté par le FN, et si l'on connait un tant soit peu ce à quoi sert une Région, on se rend compte que le Président de cette assemblée n'a vraiment la main que sur la gestion des lycées, les transports, l'aménagement du territoire (et encore)les subventions diverses, l'aide aux étudiants qui font des études à l'étranger, donc pas de panique.
Ce parti là fait aussi des propositions de bons sens en ce qui concerne les subsides que l'on alloue de manière assez ahurissante parfois, et croyez moi je connais le sujet car fonctionnaire.....
vous seriez étonné ou...dêgouté
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
il faut quand même noter que la France avec De Gaulle a quitté le commandement de l'OTAN de 1967 à 1995.La mouette wrote: Comment peux t-on qualifier l'OTAN de "politique étrangère contre nos intérêts" sachant qu'on y siège depuis sa création et qu'on fait partie d'un des 5 pays disposant d'un droit de véto.
le droit de veto s'applique pour l'ONU (casques bleus), pas l'OTAN, 2 entités différentes.
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/04/VIDAL/15800
"Il faut regarder le Ciel mais la réponse se trouve à Terre" Moi
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Effectivement, j'ai eu beau chercher un droit de veto à l'OTAN, rien trouvé.aiphes wrote:il faut quand même noter que la France avec De Gaulle a quitté le commandement de l'OTAN de 1967 à 1995.La mouette wrote: Comment peux t-on qualifier l'OTAN de "politique étrangère contre nos intérêts" sachant qu'on y siège depuis sa création et qu'on fait partie d'un des 5 pays disposant d'un droit de véto.
le droit de veto s'applique pour l'ONU (casques bleus), pas l'OTAN, 2 entités différentes.
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/04/VIDAL/15800
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Avec un élu FN on verrait probablement quelques décisions complètement grotesques pour marquer le coup et dire regarder comme je montre de quel moule je fais partie pour tout un tas de décisions absolument identique.
Le copinage et les dessous de tables continueront, les hommes changent les billets et ceux qui les distribuent restent.
On aura aussi des litiges entre la gouvernance d'êtat et celle qui voudrait décrocher le ponpon pour un tour de manège gratuit non pas par conviction ou bienfait pour les votants mais pour faire marcher la machine marketing et aller gratter quelques voix dans la plèbe mais là aussi rien de nouveau.
Après en fonction des décisions grotesques les conséquences pourraient être plus ou moins grave et au vu des forces en présences et de l'histoire du parti je ne suis pas vraiment rassuré.
Le copinage et les dessous de tables continueront, les hommes changent les billets et ceux qui les distribuent restent.
On aura aussi des litiges entre la gouvernance d'êtat et celle qui voudrait décrocher le ponpon pour un tour de manège gratuit non pas par conviction ou bienfait pour les votants mais pour faire marcher la machine marketing et aller gratter quelques voix dans la plèbe mais là aussi rien de nouveau.
Après en fonction des décisions grotesques les conséquences pourraient être plus ou moins grave et au vu des forces en présences et de l'histoire du parti je ne suis pas vraiment rassuré.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
les pouvoirs d'une région sont limités.
MLP ne va pas construire des camps, ni exterminer je ne sais quelle population....
stopper ou re-diriger des subventions ne me paraît pas grotesque
Privilégier des entreprises française pour des chantiers ne me paraît pas grotesque
Perso, je travaille dans l'administration et ai vu nos bureaux refaits par des ouvriers polonais...est ce normal ?
Le Camion Rouge à ST Etienne a été construit quasi entièrement par des entreprises étrangères, z'avez vu le résultat
le FN ne dit pas que des conneries loin de là, mais on la compare au pire...
Dans le même ordre d'idée, compare t'on Mélenchon, ou Buffet à Staline, lui aussi bourreau et considéré comme le + grand pérsécuteur de l'histoire ?
MLP ne va pas construire des camps, ni exterminer je ne sais quelle population....
stopper ou re-diriger des subventions ne me paraît pas grotesque
Privilégier des entreprises française pour des chantiers ne me paraît pas grotesque
Perso, je travaille dans l'administration et ai vu nos bureaux refaits par des ouvriers polonais...est ce normal ?
Le Camion Rouge à ST Etienne a été construit quasi entièrement par des entreprises étrangères, z'avez vu le résultat
le FN ne dit pas que des conneries loin de là, mais on la compare au pire...
Dans le même ordre d'idée, compare t'on Mélenchon, ou Buffet à Staline, lui aussi bourreau et considéré comme le + grand pérsécuteur de l'histoire ?
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Tout à fait, mais je trouve que c'est mieux lorsque l'on peut identifier ses contradicteurs... Pour ma part je ne crois pas que les forums et les réseaux sociaux soient un lieu d'information.Platoche wrote:Il y a de tout, faut pas tomber dans l'extrême si il y a d'autres voix/voies à faire entendre, je ne crois pas qu'elles ne puissent pas s'exprimer ici même, au contraire, c'est un lieu de débat, de contradictions, d'information où chacun peut y exprimer une opinion.jobii wrote:Pour étayer mon propos quelques liens, pour ceux qui ignore qui sont les "gentils virus" et leurs méthodes.jobii wrote:Par les "gentils virus" de Etienne Chouard principalement.Platoche wrote:Monopolisé ? par ? (je comprend pas très bien), chacun peut y exprimer ce qu'il ressent non ? Pour l'instant je ne vois pas qui a été censuré...minetvert wrote:Tout à fait d'accord, ce topic est monopolisé , si personne ne s'en rend compte c'est grave...et si on ne peut l'exprimer, ça l'est encore plus.rouge wrote:Je pensai OP un peu excessif désolé mais il avait juste une meilleure vue que la mienne
Je continuerai à lire la partie foot du forum
Au revoir
Heureusement, la partie foot du forum existe
https://blogs.mediapart.fr/edition/les- ... la-societe
http://www.arretsurimages.net/breves/20 ... ks-id18235
http://lahorde.samizdat.net/tag/les-gentils-virus/
http://www.lesinrocks.com/2014/11/23/ac ... -11536153/
Bonne lecture
http://www.youtube.com/watch?v=6OQ36dh9NVk" onclick="window.open(this.href);return false;
-
- Posts: 8407
- Joined: 30 Aug 2005, 00:37
- Location: Un endroit où on entend bien le stade
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Qu'ils ne soient pas assez libéral pour toi, je le comprends tout à fait.Naar wrote:Non.Mick wrote: PS et UMP sont des libéraux
"Quand je rêve que je baise, je me réveille toujours trop tôt! Alors que je me réveille toujours trop tard quand je rêve que je pisse" Le Sneiper
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Ce que je souhaiterais, c'est que tu (toi, et minetvert, rouge, etc) expliques clairement où tu veux en venir. J'ai bien lu les articles que tu as cités, mais je n'arrive pas à voir le rapport avec ce topic. En ce qui concerne le débat actuel sur le FN, je vois des gens de gauche qui pensent que c'est un parti fasciste et dangereux, des gens de gauche (comme Olaf) et de droite qui relativisent ce point de vue et pensent qu'il faut arrêter de le diaboliser autant car ça fait leur jeu (ce qui ne les empêche pas de le critiquer sur le fond), des gens de gauche et de droite (Marat, Platoche) qui critiquent son programme économique, et une petite minorité de droite qui le défend. De manière générale, tous ces gens là font preuve de respect et de courtoisie dans le débat. Je ne vois pas de haine, d'insultes, ou de déferlement pro-FN, très loin de là.jobii wrote:Tout à fait, mais je trouve que c'est mieux lorsque l'on peut identifier ses contradicteurs... Pour ma part je ne crois pas que les forums et les réseaux sociaux soient un lieu d'information.
Et d'un coup, des personnes extérieures au débat arrivent, nous parlent de Chouard, de "gentils virus", de lobby fasciste, ou que sais-je, ce qui serait une raison pour quitter ce topic. De plus, les gens qui interviennent sont tous des membres actifs sur p² depuis un moment, donc l'analogie avec un groupe de propagandistes qui débarquerait de nulle part pour convertir les gens, j'ai du mal à la saisir.
Je n'arrive pas à comprendre, vraiment. Mais je suis prêt à écouter ton développement.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Quand la première proposition pour redresser l'économie est de créer un ministère du redressement productif, une banque publique d'investissement ou de développer les emplois aidés pour les jeunes chômeurs, il est assez curieux, ou malhonnête, de taxer un gouvernement qui agit ainsi de "libéral". De toute manière, ce n'est pas une tradition française que de l'être et les rares qui s'en réclamaient, comme Madelin, n'ont jamais dépassé 5 % d'intentions de vote. Ce qualificatif de libéral ou d'ultra-libéral est employé à tort et à travers en France.Mick wrote:Qu'ils ne soient pas assez libéral pour toi, je le comprends tout à fait.Naar wrote:Non.Mick wrote: PS et UMP sont des libéraux
C'est à peu près aussi absurde que de dire, par exemple : KMP et Nolan Roux sont d'excellents finisseurs.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
jobii , minetvert , rouge (pour ceux que tu cites) sont victimes du syndrome "osvaldopiazzola".martien wrote:Ce que je souhaiterais, c'est que tu (toi, et minetvert, rouge, etc) expliques clairement où tu veux en venir. J'ai bien lu les articles que tu as cités, mais je n'arrive pas à voir le rapport avec ce topic. En ce qui concerne le débat actuel sur le FN, je vois des gens de gauche qui pensent que c'est un parti fasciste et dangereux, des gens de gauche (comme Olaf) et de droite qui relativisent ce point de vue et pensent qu'il faut arrêter de le diaboliser autant car ça fait leur jeu (ce qui ne les empêche pas de le critiquer sur le fond), des gens de gauche et de droite (Marat, Platoche) qui critiquent son programme économique, et une petite minorité de droite qui le défend. De manière générale, tous ces gens là font preuve de respect et de courtoisie dans le débat. Je ne vois pas de haine, d'insultes, ou de déferlement pro-FN, très loin de là.jobii wrote:Tout à fait, mais je trouve que c'est mieux lorsque l'on peut identifier ses contradicteurs... Pour ma part je ne crois pas que les forums et les réseaux sociaux soient un lieu d'information.
Et d'un coup, des personnes extérieures au débat arrivent, nous parlent de Chouard, de "gentils virus", de lobby fasciste, ou que sais-je, ce qui serait une raison pour quitter ce topic. De plus, les gens qui interviennent sont tous des membres actifs sur p² depuis un moment, donc l'analogie avec un groupe de propagandistes qui débarquerait de nulle part pour convertir les gens, j'ai du mal à la saisir.
Je n'arrive pas à comprendre, vraiment. Mais je suis prêt à écouter ton développement.
A partir du moment ou une personne poste un message plus ou moins favorable au FN , ou , à minima , loin des thèses d'extrême gauche qu'ils défendent , ils en déduisent de suite que le forum est devenu un repaire de nazillons ...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
A propos de l'abstention : http://www.historionomie.com/archives/2 ... 36066.html
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
J'ai jamais voté Extrême gauche perso, n'empêche que la complaisance dont certains font preuve vis à vis du FN me fout bien les boules.
Un peu d'histoire sur ce mouvement et les sphères dont il est issu, et dans lesquelles il a toujours gravité.
LES ANNÉES 1970
Le Front national n’est, à l’origine, qu’un cache-sexe pour les nationalistes-révolutionnaires d’Ordre nouveau, qui souhaitent se présenter aux élections législatives de 1973, tout en poursuivant son agitation dans les rues et les universités. Pour cela, ses dirigeants imaginent de créer une structure plus large, avec le courant dit des « nationaux », héritiers du poujadisme et du soutien à l’Algérie française, courant auquel appartient Jean-Marie Le Pen. Ces deux composantes sont rejointes par des nationalistes-européens, des néonazis ou d’anciens collaborateurs. L’orientation du FN est, dès l’origine, nationale-populiste : le FN doit en effet être « le réceptacle de tous les mécontents ». Ordre nouveau retourne à l’activisme avant d’être finalement dissout en juin 1973 : Le Pen profite de cette désorganisation pour renforcer son pouvoir au sein du Front…
LES ANNÉES 1980
Du début des années 1980 au début des années 2000, l’extrême droite française est organisée de façon assez simple. Le Front National (FN), qui regroupe plusieurs familles de la mouvance nationaliste (catholiques, païens, anciens de l’Algérie française, nostalgiques du fascisme et du nazisme, anticommunistes, ultra-libéraux…) occupe la plus grande partie de l’espace politique et public de ce courant de pensée, laissant à sa périphérie divers groupuscules dont la marge de manœuvre est très limitée : l’Œuvre française, le GUD, le Parti Nationaliste Français et Européen (PNFE), Troisième Voie… Si certains finissent par rallier le FN, d’autres choisissent la surenchère idéologique et la violence comme moyen d’expression, voire le terrorisme. La mainmise de Le Pen sur le FN et sa réussite médiatique ne laissent alors que peu de place à une autre personnalité ou mouvement venu le concurrencer, obligeant les autres formations à se soumettre ou à engager une longue traversée du désert.
LES ANNÉES 1990
Le FN connaît ses meilleures années au milieu des années 1990, que ce soit sur le plan électoral ou au niveau de son appareil militant. C’est alors une machine de guerre, avec un service d’ordre composé en grande partie d’anciens professionnels de la sécurité, mais surtout avec de nombreux militants capables de se mobiliser pour n’importe quel événement. Les années 1990 sont également marquées par une recrudescence de la violence d’extrême droite, avec plusieurs morts, tous français d’origine étrangère. La fin des années 1990 marque la fin de l’hégémonie du FN sur l’extrême droite française, avec en 1998 la scission provoquée par Bruno Mégret, numéro deux du FN, qui quitte le parti avec de très nombreux cadres et militants pour créer une nouvelle structure, le MNR. Cette brèche, ouverte dans la suprématie frontiste, permet à certains mouvements nationalistes de récupérer des cadres et militants du parti lepéniste, déçus par les tensions existant entre le FN et le MNR.
LES ANNÉES 2000
Le 11 septembre 2001, le conflit israélo-palestinien et l’émergence de certains communautarismes radicaux bouleversent le champ politique à l’extrême droite, avec d’un côté une extrême droite traditionnelle, restant sur ses bases, et de l’autre des mouvements prêt à passer ponctuellement des alliances inédites : on voit alors des groupes nationalistes s’allier avec militants en perdition venus de la gauche (Dieudonné, Riposte laïque) ou se prétendant venir de la gauche (Alain Soral). Parallèlement, l’émergence de Marine Le Pen à la tête du FN et ses orientations stratégiques ont entraîné un important désintérêt des jeunes d’extrême droite et des militants nationalistes radicaux pour le FN, même si le parti, surtout lors des périodes d’élections, attise toujours les ambitions et les intérêts de nombreux nationalistes. Alors que le parti n’est plus capable de recouvrir les murs des villes de France d’affiches ou de mettre dans la rue des milliers de gens comme par le passé, faute de militants de terrain, le FN enregistre de nombreuses adhésions de sympathisants, qui ne sont cependant pas prêts à se salir les mains.
LES ANNÉES 2010
La nouvelle stratégie du FN version Marine est basée essentiellement sur les médias. Bête médiatique comme son père, elle est présente quotidiennement à la télé ou la radio. Elle réussit à rallier à elle des personnalités médiatiques comme Gilbert Collard, ce que son père n’avait jamais réussi à faire. En interne, elle se débarrasse de tous ceux et celles qui pourraient s’opposer à elle ou dont les positions trop radicales pourraient la gêner dans sa quête de normalisation du FN. La situation actuelle du parti et le positionnement de sa présidente ont recréé un nouvel espace pour les mouvements radicaux, même si certains de ces radicaux rejoignent néanmoins le FN, comme les générations 1990 et 2010 du GUD.
Compléments :
1. Le Front National (FN) est créé le 5 octobre 1972 à l’initiative de l’équipe d’Ordre Nouveau, (ON) qui tente de regrouper toutes les tendances de l’extrême droite française. Ordre Nouveau, le journal Militant, François Brigneau, Alain Robert, Pierre Bousquet, François Duprat, Roland Gaucher, Roger Holeindre rejoignent le mouvement ; Jean-Marie Le Pen, plus jeune député de France, qui avait soutenu la campagne de Tixier-Vignancour, et était alors déconnecté politiquement, est choisi pour présider le mouvement, car les cadres d’ON espère pouvoir le manœuvrer facilement.
2. Suite au meeting du 21 juin 1973 à Paris et aux affrontements avec la Ligue communiste, Ordre nouveau est dissout. Alain Robert et François Brigneau quittent le FN, emmenant avec eux les principaux cadres issus d’Ordre nouveau, du GUD et du Front de la Jeunesse. Le FN se réorganise alors autour de Jean-Marie Le Pen, tandis que François Duprat, homme de l’ombre, prend contact avec les néonazis de la FANE pour faire face au départ d’ON. Les anciens d’ON fondent le Parti des Forces Nouvelles (PFN) et soutiennent en sous main la candidature de Valéry Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974 (ils participent à son service d’ordre). Pierre Sidos de l’Œuvre française et Jean-Gilles Malliarakis, quant à eux, échouent à se présenter aux présidentielles.
3. Le PFN et le FN tentent de participer ensemble aux européennes de 1978, mais le PFN, qui bénéficie des subsides du Movimento Social Italiano (MSI) de Giorgio Almirante et de Fuerza Nueva du franquiste Blas Piñar, écarte son rival et se présente seul aux élections sous le sigle Eurodroite : il obtient 1,3% des voix. Aux élections présidentielles de 1981, le PFN appelle à voter Chirac puis Giscard ; le FN, dont le candidat Jean-Marie Le Pen n’a pu se présenter faute des 500 signatures nécessaires, prône l’abstention. Aux élections législatives suivant l’élection de François Mitterrand, le FN atteint son score le plus bas, avec 0,18% des voix.
4. Le 19 juillet 1981, la tuerie d’Auriol, perpétrée par des militants du SAC contre un des leurs provoque la disparition de la structure, entraînant un départ vers le MIL et le FN.
5. À partir de 1977, les solidaristes, menés par Jean-Pierre Stirbois, intègrent le FN : opposés à l’économie libérale et favorables à l’association capital/travail, ils apportent une certaine rigidité politique, et le développement d’un travail d’implantation dans les communes de gauche. Lors d’élections locales en 1982 et 1983, le FN obtient ainsi ses premiers succès électoraux, à Dreux en particulier, où Jean-Pierre Stirbois, nommé secrétaire général du FN, obtient 16,7% aux municipales, fusionnant au second tour avec la liste de droite.
6. Intervention du président François Mitterand auprès des chaînes de télévision publiques afin que Le Pen soit invité plus souvent.
7. Le FN s’élargit. Bernard Antony, chef de file des catholiques intégristes, quitte le CNI pour le FN. François Brigneau et Jack Marchal quittent le PFN pour revenir au FN. Jean-Marie Le Chevallier quitte l’UDF pour rejoindre le FN.
8. En 1986, Bruno Mégret (RPR) et Jean-Yves Le Gallou, membres du Club de l’Horloge, rejoignent Jean-Marie Le Pen. La même année, le FN et ses listes ouvertes (le Rassemblement national) obtiennent 10%. 35 députés sont élus. Deux ans plus tard, suite à un changement de mode de scrutin, le FN perd tous ses députés.
9. Les provocations de Le Pen sur les chambres à gaz, « point de détail de l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale » (sept. 1987), et le jeu de mots « Durafour crématoire » (sept. 1988), provoquent des troubles au sein du FN, entre ceux qui prônent le rassemblement et les tenants d’une certaine orthodoxie.
10. L’implantation locale du FN s’est renforcée dans l’Est de la France et dans le Sud-Est, ce qui se solde aux municipales de 1995 par la conquête des mairies de Toulon, d’Orange et de Marignane, respectivement par Jean-Marie Le Chevallier, Jacques Bompard et Daniel Simonpiéri, sans compter Jacques Peyrat, ex-FN qui devient maire de Nice sous l’étiquette RPR, sans rien renier idéologiquement.
11. Bruno Gollnisch devient secrétaire général du FN, soutenu par la veille garde du FN qui veut contrer l’influence de Bruno Mégret, délégué général. En décembre 1995, la France connaît un mouvement social de grande envergure : le FN condamne ces grèves. De son côté, Bruno Mégret tente de mettre en place des syndicats FN, à la RATP et dans la police…
12. En 1985, le service d’ordre du FN, le Département Protection et Sécurité (DPS) dirigé par un ex-OAS, le Colonel Janbart, recrute chez les anciens policiers, militaires et mercenaires. Au congrès du FN en 1997, équipé comme des CRS, le DPS charge les contre-manifestants et utilise des fausses cartes de police pour contrôler des gens. À la fin des années 1990, il est l’objet d’une commission d’enquête parlementaire. Sous Marine Le Pen, on continue à voir des figures connues de l’extrême droite radicale (comme Axel Loustau) participer au DPS.
13. Les 29 et 30 mars 1997 se tient à Strasbourg le congrès du FN : Mégret arrive en tête des votes pour l’élection au bureau politique. Le 30 avril, Jean-Marie Le Pen agresse une élue socialiste à Mantes-La-Jolie suite à la présence de militants antifascistes : le 2 avril 1998 , il est déclaré inéligible. Mégret aurait dû se retrouver tête de liste aux européennes, mais Le Pen impose sa femme Jany, novice en politique. Le FN implose, avec d’un côté le FN de Le Pen et de l’autre le FN-MN (futur MNR) de Mégret.
14. Laissant le soin aux partis de droite comme de gauche de relayer son discours sur les questions de sécurité et d’immigration, le FN mène campagne contre l’euro, contre le « fiscalisme », contre les « affaires »… Stratégie payante, Le Pen se retrouvant pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle de 2002.
15. Fabrice Robert et Christian Bouchet sont élus au conseil national du MNR en février. En avril ce dernier est écarté de la direction d’Unité Radicale (UR) par Fabrice Robert et Philippe Vardon. Pour la manifestation du 1er mai, Bruno Gollnisch contact UR ainsi que d’autres groupuscules pour les intégrer au service d’ordre. Le 14 juillet Maxime Brunerie, militant du MNR et d’UR tente de tuer Jacques Chirac. Unité radicale est dissoute, pour réapparaître quelques semaines plus tard comme Bloc Identitaire.
16. 20 septembre 2006 : Jean-Marie Le Pen prononce un discours à Valmy, au ton très républicain et social. Le texte aurait été écrit par Alain Soral qui s’est rapproché du FN. Quelques semaines plus tard, Dieudonné, grâce à quelques anciens du GUD, est invité aux BBR.
17. Juin 2007 : Alain Soral crée Égalité et Réconciliation. Lors de son université d’été les 8 et 9 septembre, on peut croiser des anciens du GUD, Serge Ayoub ou Christian Bouchet.
18. Carl Lang quitte le FN suite à la décision de Marine Le Pen de ne pas le nommer tête de liste pour le Nord Pas-de-Calais. Alain Soral, déçu de ne pas être nommé tête de liste du FN aux élections européennes de 2009 en Ile-de-France quitte le FN et rejoint Dieudonné pour mettre en place la « Liste antisioniste ».
19. Opposée à Bruno Gollnisch, Marine Le Pen devient présidente du parti. Dans les mois qui suivent, elle et son équipe font la chasse aux soutiens de Gollnisch jugés trop radicaux. Alexandre Gabriac, membre de l’Œuvre française, est exclu du FN suite à la parution de photos le montrant effectuant le salut fasciste. En juillet, Yvan Benedetti, chef de Jeune Nation, membre de l’Œuvre française et soutien de Bruno Gollnisch, est exclu à son tour.
20. Le 8 mai est lancé le Rassemblement Bleu Marine (RBM), coalition politique à vocation électorale, à l’initiative du parti Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL) de Paul-Marie Coûteaux, dont le but est de rassembler des militants et sympathisants hors du FN pour les législatives de 2012. Florian Philippot est son porte-parole.
21. Lors de la fête organisée pour les 40 ans du FN, des dirigeants du GUD (relancé deux ans plus tôt par Édouard Klein, fils d’anciens militant d’Ordre Nouveau et du GUD, avec l’aval de Frédéric Châtillon) sont pris en photos avec la direction du FNJ et Marion Maréchal-Le Pen.
22. Lors du défilé du 1er mai 2013, la sécurité du clan Le Pen et de la manifestation est assurée par des JNR de Serge Ayoub, employés par Axel Loustau, ancien dirigeant du GUD et associé de Frédéric Châtillon. Un mois plus tard, Le 5 juin, un militant antifasciste, Clément Méric, est tué par Esteban Morillo, proche d’Ayoub.
23. Aux élections municipales, le FN obtient 1544 postes de conseillers municipaux, et plusieurs mairies : Hénin-Beaumont (Steeve Briois) dès le premier tour, Fréjus (David Rachline), le septième secteur de Marseille (Stéphane Ravier), Beaucaire, Villers-Cotterêts, Hayange, Le Pontet, Le Luc, Cogolin, Mantes-la-Ville. Robert Ménard, soutenu par le FN, est élu à Béziers.
24. Congrès du FN les 29 et 30 novembre à Lyon. Mi-octobre, Julien Rochedy, qui avait nettoyé le FNJ pour le compte de Marine Le Pen, est débarqué de son poste à la surprise générale.
Un peu d'histoire sur ce mouvement et les sphères dont il est issu, et dans lesquelles il a toujours gravité.
LES ANNÉES 1970
Le Front national n’est, à l’origine, qu’un cache-sexe pour les nationalistes-révolutionnaires d’Ordre nouveau, qui souhaitent se présenter aux élections législatives de 1973, tout en poursuivant son agitation dans les rues et les universités. Pour cela, ses dirigeants imaginent de créer une structure plus large, avec le courant dit des « nationaux », héritiers du poujadisme et du soutien à l’Algérie française, courant auquel appartient Jean-Marie Le Pen. Ces deux composantes sont rejointes par des nationalistes-européens, des néonazis ou d’anciens collaborateurs. L’orientation du FN est, dès l’origine, nationale-populiste : le FN doit en effet être « le réceptacle de tous les mécontents ». Ordre nouveau retourne à l’activisme avant d’être finalement dissout en juin 1973 : Le Pen profite de cette désorganisation pour renforcer son pouvoir au sein du Front…
LES ANNÉES 1980
Du début des années 1980 au début des années 2000, l’extrême droite française est organisée de façon assez simple. Le Front National (FN), qui regroupe plusieurs familles de la mouvance nationaliste (catholiques, païens, anciens de l’Algérie française, nostalgiques du fascisme et du nazisme, anticommunistes, ultra-libéraux…) occupe la plus grande partie de l’espace politique et public de ce courant de pensée, laissant à sa périphérie divers groupuscules dont la marge de manœuvre est très limitée : l’Œuvre française, le GUD, le Parti Nationaliste Français et Européen (PNFE), Troisième Voie… Si certains finissent par rallier le FN, d’autres choisissent la surenchère idéologique et la violence comme moyen d’expression, voire le terrorisme. La mainmise de Le Pen sur le FN et sa réussite médiatique ne laissent alors que peu de place à une autre personnalité ou mouvement venu le concurrencer, obligeant les autres formations à se soumettre ou à engager une longue traversée du désert.
LES ANNÉES 1990
Le FN connaît ses meilleures années au milieu des années 1990, que ce soit sur le plan électoral ou au niveau de son appareil militant. C’est alors une machine de guerre, avec un service d’ordre composé en grande partie d’anciens professionnels de la sécurité, mais surtout avec de nombreux militants capables de se mobiliser pour n’importe quel événement. Les années 1990 sont également marquées par une recrudescence de la violence d’extrême droite, avec plusieurs morts, tous français d’origine étrangère. La fin des années 1990 marque la fin de l’hégémonie du FN sur l’extrême droite française, avec en 1998 la scission provoquée par Bruno Mégret, numéro deux du FN, qui quitte le parti avec de très nombreux cadres et militants pour créer une nouvelle structure, le MNR. Cette brèche, ouverte dans la suprématie frontiste, permet à certains mouvements nationalistes de récupérer des cadres et militants du parti lepéniste, déçus par les tensions existant entre le FN et le MNR.
LES ANNÉES 2000
Le 11 septembre 2001, le conflit israélo-palestinien et l’émergence de certains communautarismes radicaux bouleversent le champ politique à l’extrême droite, avec d’un côté une extrême droite traditionnelle, restant sur ses bases, et de l’autre des mouvements prêt à passer ponctuellement des alliances inédites : on voit alors des groupes nationalistes s’allier avec militants en perdition venus de la gauche (Dieudonné, Riposte laïque) ou se prétendant venir de la gauche (Alain Soral). Parallèlement, l’émergence de Marine Le Pen à la tête du FN et ses orientations stratégiques ont entraîné un important désintérêt des jeunes d’extrême droite et des militants nationalistes radicaux pour le FN, même si le parti, surtout lors des périodes d’élections, attise toujours les ambitions et les intérêts de nombreux nationalistes. Alors que le parti n’est plus capable de recouvrir les murs des villes de France d’affiches ou de mettre dans la rue des milliers de gens comme par le passé, faute de militants de terrain, le FN enregistre de nombreuses adhésions de sympathisants, qui ne sont cependant pas prêts à se salir les mains.
LES ANNÉES 2010
La nouvelle stratégie du FN version Marine est basée essentiellement sur les médias. Bête médiatique comme son père, elle est présente quotidiennement à la télé ou la radio. Elle réussit à rallier à elle des personnalités médiatiques comme Gilbert Collard, ce que son père n’avait jamais réussi à faire. En interne, elle se débarrasse de tous ceux et celles qui pourraient s’opposer à elle ou dont les positions trop radicales pourraient la gêner dans sa quête de normalisation du FN. La situation actuelle du parti et le positionnement de sa présidente ont recréé un nouvel espace pour les mouvements radicaux, même si certains de ces radicaux rejoignent néanmoins le FN, comme les générations 1990 et 2010 du GUD.
Compléments :
1. Le Front National (FN) est créé le 5 octobre 1972 à l’initiative de l’équipe d’Ordre Nouveau, (ON) qui tente de regrouper toutes les tendances de l’extrême droite française. Ordre Nouveau, le journal Militant, François Brigneau, Alain Robert, Pierre Bousquet, François Duprat, Roland Gaucher, Roger Holeindre rejoignent le mouvement ; Jean-Marie Le Pen, plus jeune député de France, qui avait soutenu la campagne de Tixier-Vignancour, et était alors déconnecté politiquement, est choisi pour présider le mouvement, car les cadres d’ON espère pouvoir le manœuvrer facilement.
2. Suite au meeting du 21 juin 1973 à Paris et aux affrontements avec la Ligue communiste, Ordre nouveau est dissout. Alain Robert et François Brigneau quittent le FN, emmenant avec eux les principaux cadres issus d’Ordre nouveau, du GUD et du Front de la Jeunesse. Le FN se réorganise alors autour de Jean-Marie Le Pen, tandis que François Duprat, homme de l’ombre, prend contact avec les néonazis de la FANE pour faire face au départ d’ON. Les anciens d’ON fondent le Parti des Forces Nouvelles (PFN) et soutiennent en sous main la candidature de Valéry Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974 (ils participent à son service d’ordre). Pierre Sidos de l’Œuvre française et Jean-Gilles Malliarakis, quant à eux, échouent à se présenter aux présidentielles.
3. Le PFN et le FN tentent de participer ensemble aux européennes de 1978, mais le PFN, qui bénéficie des subsides du Movimento Social Italiano (MSI) de Giorgio Almirante et de Fuerza Nueva du franquiste Blas Piñar, écarte son rival et se présente seul aux élections sous le sigle Eurodroite : il obtient 1,3% des voix. Aux élections présidentielles de 1981, le PFN appelle à voter Chirac puis Giscard ; le FN, dont le candidat Jean-Marie Le Pen n’a pu se présenter faute des 500 signatures nécessaires, prône l’abstention. Aux élections législatives suivant l’élection de François Mitterrand, le FN atteint son score le plus bas, avec 0,18% des voix.
4. Le 19 juillet 1981, la tuerie d’Auriol, perpétrée par des militants du SAC contre un des leurs provoque la disparition de la structure, entraînant un départ vers le MIL et le FN.
5. À partir de 1977, les solidaristes, menés par Jean-Pierre Stirbois, intègrent le FN : opposés à l’économie libérale et favorables à l’association capital/travail, ils apportent une certaine rigidité politique, et le développement d’un travail d’implantation dans les communes de gauche. Lors d’élections locales en 1982 et 1983, le FN obtient ainsi ses premiers succès électoraux, à Dreux en particulier, où Jean-Pierre Stirbois, nommé secrétaire général du FN, obtient 16,7% aux municipales, fusionnant au second tour avec la liste de droite.
6. Intervention du président François Mitterand auprès des chaînes de télévision publiques afin que Le Pen soit invité plus souvent.
7. Le FN s’élargit. Bernard Antony, chef de file des catholiques intégristes, quitte le CNI pour le FN. François Brigneau et Jack Marchal quittent le PFN pour revenir au FN. Jean-Marie Le Chevallier quitte l’UDF pour rejoindre le FN.
8. En 1986, Bruno Mégret (RPR) et Jean-Yves Le Gallou, membres du Club de l’Horloge, rejoignent Jean-Marie Le Pen. La même année, le FN et ses listes ouvertes (le Rassemblement national) obtiennent 10%. 35 députés sont élus. Deux ans plus tard, suite à un changement de mode de scrutin, le FN perd tous ses députés.
9. Les provocations de Le Pen sur les chambres à gaz, « point de détail de l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale » (sept. 1987), et le jeu de mots « Durafour crématoire » (sept. 1988), provoquent des troubles au sein du FN, entre ceux qui prônent le rassemblement et les tenants d’une certaine orthodoxie.
10. L’implantation locale du FN s’est renforcée dans l’Est de la France et dans le Sud-Est, ce qui se solde aux municipales de 1995 par la conquête des mairies de Toulon, d’Orange et de Marignane, respectivement par Jean-Marie Le Chevallier, Jacques Bompard et Daniel Simonpiéri, sans compter Jacques Peyrat, ex-FN qui devient maire de Nice sous l’étiquette RPR, sans rien renier idéologiquement.
11. Bruno Gollnisch devient secrétaire général du FN, soutenu par la veille garde du FN qui veut contrer l’influence de Bruno Mégret, délégué général. En décembre 1995, la France connaît un mouvement social de grande envergure : le FN condamne ces grèves. De son côté, Bruno Mégret tente de mettre en place des syndicats FN, à la RATP et dans la police…
12. En 1985, le service d’ordre du FN, le Département Protection et Sécurité (DPS) dirigé par un ex-OAS, le Colonel Janbart, recrute chez les anciens policiers, militaires et mercenaires. Au congrès du FN en 1997, équipé comme des CRS, le DPS charge les contre-manifestants et utilise des fausses cartes de police pour contrôler des gens. À la fin des années 1990, il est l’objet d’une commission d’enquête parlementaire. Sous Marine Le Pen, on continue à voir des figures connues de l’extrême droite radicale (comme Axel Loustau) participer au DPS.
13. Les 29 et 30 mars 1997 se tient à Strasbourg le congrès du FN : Mégret arrive en tête des votes pour l’élection au bureau politique. Le 30 avril, Jean-Marie Le Pen agresse une élue socialiste à Mantes-La-Jolie suite à la présence de militants antifascistes : le 2 avril 1998 , il est déclaré inéligible. Mégret aurait dû se retrouver tête de liste aux européennes, mais Le Pen impose sa femme Jany, novice en politique. Le FN implose, avec d’un côté le FN de Le Pen et de l’autre le FN-MN (futur MNR) de Mégret.
14. Laissant le soin aux partis de droite comme de gauche de relayer son discours sur les questions de sécurité et d’immigration, le FN mène campagne contre l’euro, contre le « fiscalisme », contre les « affaires »… Stratégie payante, Le Pen se retrouvant pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle de 2002.
15. Fabrice Robert et Christian Bouchet sont élus au conseil national du MNR en février. En avril ce dernier est écarté de la direction d’Unité Radicale (UR) par Fabrice Robert et Philippe Vardon. Pour la manifestation du 1er mai, Bruno Gollnisch contact UR ainsi que d’autres groupuscules pour les intégrer au service d’ordre. Le 14 juillet Maxime Brunerie, militant du MNR et d’UR tente de tuer Jacques Chirac. Unité radicale est dissoute, pour réapparaître quelques semaines plus tard comme Bloc Identitaire.
16. 20 septembre 2006 : Jean-Marie Le Pen prononce un discours à Valmy, au ton très républicain et social. Le texte aurait été écrit par Alain Soral qui s’est rapproché du FN. Quelques semaines plus tard, Dieudonné, grâce à quelques anciens du GUD, est invité aux BBR.
17. Juin 2007 : Alain Soral crée Égalité et Réconciliation. Lors de son université d’été les 8 et 9 septembre, on peut croiser des anciens du GUD, Serge Ayoub ou Christian Bouchet.
18. Carl Lang quitte le FN suite à la décision de Marine Le Pen de ne pas le nommer tête de liste pour le Nord Pas-de-Calais. Alain Soral, déçu de ne pas être nommé tête de liste du FN aux élections européennes de 2009 en Ile-de-France quitte le FN et rejoint Dieudonné pour mettre en place la « Liste antisioniste ».
19. Opposée à Bruno Gollnisch, Marine Le Pen devient présidente du parti. Dans les mois qui suivent, elle et son équipe font la chasse aux soutiens de Gollnisch jugés trop radicaux. Alexandre Gabriac, membre de l’Œuvre française, est exclu du FN suite à la parution de photos le montrant effectuant le salut fasciste. En juillet, Yvan Benedetti, chef de Jeune Nation, membre de l’Œuvre française et soutien de Bruno Gollnisch, est exclu à son tour.
20. Le 8 mai est lancé le Rassemblement Bleu Marine (RBM), coalition politique à vocation électorale, à l’initiative du parti Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL) de Paul-Marie Coûteaux, dont le but est de rassembler des militants et sympathisants hors du FN pour les législatives de 2012. Florian Philippot est son porte-parole.
21. Lors de la fête organisée pour les 40 ans du FN, des dirigeants du GUD (relancé deux ans plus tôt par Édouard Klein, fils d’anciens militant d’Ordre Nouveau et du GUD, avec l’aval de Frédéric Châtillon) sont pris en photos avec la direction du FNJ et Marion Maréchal-Le Pen.
22. Lors du défilé du 1er mai 2013, la sécurité du clan Le Pen et de la manifestation est assurée par des JNR de Serge Ayoub, employés par Axel Loustau, ancien dirigeant du GUD et associé de Frédéric Châtillon. Un mois plus tard, Le 5 juin, un militant antifasciste, Clément Méric, est tué par Esteban Morillo, proche d’Ayoub.
23. Aux élections municipales, le FN obtient 1544 postes de conseillers municipaux, et plusieurs mairies : Hénin-Beaumont (Steeve Briois) dès le premier tour, Fréjus (David Rachline), le septième secteur de Marseille (Stéphane Ravier), Beaucaire, Villers-Cotterêts, Hayange, Le Pontet, Le Luc, Cogolin, Mantes-la-Ville. Robert Ménard, soutenu par le FN, est élu à Béziers.
24. Congrès du FN les 29 et 30 novembre à Lyon. Mi-octobre, Julien Rochedy, qui avait nettoyé le FNJ pour le compte de Marine Le Pen, est débarqué de son poste à la surprise générale.
I'm waiting for my club...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
je ne suis pro personne et perso je n'irais pas voté tellement tout ce petit monde politque me degoute, par contre ce genre d'exposer tu pourrais lefaire sur le PS ou l'UMP ? mettant en exergue toutes les magouilles auquel ils aurait trempés ? Combien de page de forum faudrait il ? 100-150 point ? au lieu de 24.Parasar wrote:J'ai jamais voté Extrême gauche perso, n'empêche que la complaisance dont certains font preuve vis à vis du FN me fout bien les boules.
Un peu d'histoire sur ce mouvement et les sphères dont il est issu, et dans lesquelles il a toujours gravité.
LES ANNÉES 1970
Le Front national n’est, à l’origine, qu’un cache-sexe pour les nationalistes-révolutionnaires d’Ordre nouveau, qui souhaitent se présenter aux élections législatives de 1973, tout en poursuivant son agitation dans les rues et les universités. Pour cela, ses dirigeants imaginent de créer une structure plus large, avec le courant dit des « nationaux », héritiers du poujadisme et du soutien à l’Algérie française, courant auquel appartient Jean-Marie Le Pen. Ces deux composantes sont rejointes par des nationalistes-européens, des néonazis ou d’anciens collaborateurs. L’orientation du FN est, dès l’origine, nationale-populiste : le FN doit en effet être « le réceptacle de tous les mécontents ». Ordre nouveau retourne à l’activisme avant d’être finalement dissout en juin 1973 : Le Pen profite de cette désorganisation pour renforcer son pouvoir au sein du Front…
LES ANNÉES 1980
Du début des années 1980 au début des années 2000, l’extrême droite française est organisée de façon assez simple. Le Front National (FN), qui regroupe plusieurs familles de la mouvance nationaliste (catholiques, païens, anciens de l’Algérie française, nostalgiques du fascisme et du nazisme, anticommunistes, ultra-libéraux…) occupe la plus grande partie de l’espace politique et public de ce courant de pensée, laissant à sa périphérie divers groupuscules dont la marge de manœuvre est très limitée : l’Œuvre française, le GUD, le Parti Nationaliste Français et Européen (PNFE), Troisième Voie… Si certains finissent par rallier le FN, d’autres choisissent la surenchère idéologique et la violence comme moyen d’expression, voire le terrorisme. La mainmise de Le Pen sur le FN et sa réussite médiatique ne laissent alors que peu de place à une autre personnalité ou mouvement venu le concurrencer, obligeant les autres formations à se soumettre ou à engager une longue traversée du désert.
LES ANNÉES 1990
Le FN connaît ses meilleures années au milieu des années 1990, que ce soit sur le plan électoral ou au niveau de son appareil militant. C’est alors une machine de guerre, avec un service d’ordre composé en grande partie d’anciens professionnels de la sécurité, mais surtout avec de nombreux militants capables de se mobiliser pour n’importe quel événement. Les années 1990 sont également marquées par une recrudescence de la violence d’extrême droite, avec plusieurs morts, tous français d’origine étrangère. La fin des années 1990 marque la fin de l’hégémonie du FN sur l’extrême droite française, avec en 1998 la scission provoquée par Bruno Mégret, numéro deux du FN, qui quitte le parti avec de très nombreux cadres et militants pour créer une nouvelle structure, le MNR. Cette brèche, ouverte dans la suprématie frontiste, permet à certains mouvements nationalistes de récupérer des cadres et militants du parti lepéniste, déçus par les tensions existant entre le FN et le MNR.
LES ANNÉES 2000
Le 11 septembre 2001, le conflit israélo-palestinien et l’émergence de certains communautarismes radicaux bouleversent le champ politique à l’extrême droite, avec d’un côté une extrême droite traditionnelle, restant sur ses bases, et de l’autre des mouvements prêt à passer ponctuellement des alliances inédites : on voit alors des groupes nationalistes s’allier avec militants en perdition venus de la gauche (Dieudonné, Riposte laïque) ou se prétendant venir de la gauche (Alain Soral). Parallèlement, l’émergence de Marine Le Pen à la tête du FN et ses orientations stratégiques ont entraîné un important désintérêt des jeunes d’extrême droite et des militants nationalistes radicaux pour le FN, même si le parti, surtout lors des périodes d’élections, attise toujours les ambitions et les intérêts de nombreux nationalistes. Alors que le parti n’est plus capable de recouvrir les murs des villes de France d’affiches ou de mettre dans la rue des milliers de gens comme par le passé, faute de militants de terrain, le FN enregistre de nombreuses adhésions de sympathisants, qui ne sont cependant pas prêts à se salir les mains.
LES ANNÉES 2010
La nouvelle stratégie du FN version Marine est basée essentiellement sur les médias. Bête médiatique comme son père, elle est présente quotidiennement à la télé ou la radio. Elle réussit à rallier à elle des personnalités médiatiques comme Gilbert Collard, ce que son père n’avait jamais réussi à faire. En interne, elle se débarrasse de tous ceux et celles qui pourraient s’opposer à elle ou dont les positions trop radicales pourraient la gêner dans sa quête de normalisation du FN. La situation actuelle du parti et le positionnement de sa présidente ont recréé un nouvel espace pour les mouvements radicaux, même si certains de ces radicaux rejoignent néanmoins le FN, comme les générations 1990 et 2010 du GUD.
Compléments :
1. Le Front National (FN) est créé le 5 octobre 1972 à l’initiative de l’équipe d’Ordre Nouveau, (ON) qui tente de regrouper toutes les tendances de l’extrême droite française. Ordre Nouveau, le journal Militant, François Brigneau, Alain Robert, Pierre Bousquet, François Duprat, Roland Gaucher, Roger Holeindre rejoignent le mouvement ; Jean-Marie Le Pen, plus jeune député de France, qui avait soutenu la campagne de Tixier-Vignancour, et était alors déconnecté politiquement, est choisi pour présider le mouvement, car les cadres d’ON espère pouvoir le manœuvrer facilement.
2. Suite au meeting du 21 juin 1973 à Paris et aux affrontements avec la Ligue communiste, Ordre nouveau est dissout. Alain Robert et François Brigneau quittent le FN, emmenant avec eux les principaux cadres issus d’Ordre nouveau, du GUD et du Front de la Jeunesse. Le FN se réorganise alors autour de Jean-Marie Le Pen, tandis que François Duprat, homme de l’ombre, prend contact avec les néonazis de la FANE pour faire face au départ d’ON. Les anciens d’ON fondent le Parti des Forces Nouvelles (PFN) et soutiennent en sous main la candidature de Valéry Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974 (ils participent à son service d’ordre). Pierre Sidos de l’Œuvre française et Jean-Gilles Malliarakis, quant à eux, échouent à se présenter aux présidentielles.
3. Le PFN et le FN tentent de participer ensemble aux européennes de 1978, mais le PFN, qui bénéficie des subsides du Movimento Social Italiano (MSI) de Giorgio Almirante et de Fuerza Nueva du franquiste Blas Piñar, écarte son rival et se présente seul aux élections sous le sigle Eurodroite : il obtient 1,3% des voix. Aux élections présidentielles de 1981, le PFN appelle à voter Chirac puis Giscard ; le FN, dont le candidat Jean-Marie Le Pen n’a pu se présenter faute des 500 signatures nécessaires, prône l’abstention. Aux élections législatives suivant l’élection de François Mitterrand, le FN atteint son score le plus bas, avec 0,18% des voix.
4. Le 19 juillet 1981, la tuerie d’Auriol, perpétrée par des militants du SAC contre un des leurs provoque la disparition de la structure, entraînant un départ vers le MIL et le FN.
5. À partir de 1977, les solidaristes, menés par Jean-Pierre Stirbois, intègrent le FN : opposés à l’économie libérale et favorables à l’association capital/travail, ils apportent une certaine rigidité politique, et le développement d’un travail d’implantation dans les communes de gauche. Lors d’élections locales en 1982 et 1983, le FN obtient ainsi ses premiers succès électoraux, à Dreux en particulier, où Jean-Pierre Stirbois, nommé secrétaire général du FN, obtient 16,7% aux municipales, fusionnant au second tour avec la liste de droite.
6. Intervention du président François Mitterand auprès des chaînes de télévision publiques afin que Le Pen soit invité plus souvent.
7. Le FN s’élargit. Bernard Antony, chef de file des catholiques intégristes, quitte le CNI pour le FN. François Brigneau et Jack Marchal quittent le PFN pour revenir au FN. Jean-Marie Le Chevallier quitte l’UDF pour rejoindre le FN.
8. En 1986, Bruno Mégret (RPR) et Jean-Yves Le Gallou, membres du Club de l’Horloge, rejoignent Jean-Marie Le Pen. La même année, le FN et ses listes ouvertes (le Rassemblement national) obtiennent 10%. 35 députés sont élus. Deux ans plus tard, suite à un changement de mode de scrutin, le FN perd tous ses députés.
9. Les provocations de Le Pen sur les chambres à gaz, « point de détail de l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale » (sept. 1987), et le jeu de mots « Durafour crématoire » (sept. 1988), provoquent des troubles au sein du FN, entre ceux qui prônent le rassemblement et les tenants d’une certaine orthodoxie.
10. L’implantation locale du FN s’est renforcée dans l’Est de la France et dans le Sud-Est, ce qui se solde aux municipales de 1995 par la conquête des mairies de Toulon, d’Orange et de Marignane, respectivement par Jean-Marie Le Chevallier, Jacques Bompard et Daniel Simonpiéri, sans compter Jacques Peyrat, ex-FN qui devient maire de Nice sous l’étiquette RPR, sans rien renier idéologiquement.
11. Bruno Gollnisch devient secrétaire général du FN, soutenu par la veille garde du FN qui veut contrer l’influence de Bruno Mégret, délégué général. En décembre 1995, la France connaît un mouvement social de grande envergure : le FN condamne ces grèves. De son côté, Bruno Mégret tente de mettre en place des syndicats FN, à la RATP et dans la police…
12. En 1985, le service d’ordre du FN, le Département Protection et Sécurité (DPS) dirigé par un ex-OAS, le Colonel Janbart, recrute chez les anciens policiers, militaires et mercenaires. Au congrès du FN en 1997, équipé comme des CRS, le DPS charge les contre-manifestants et utilise des fausses cartes de police pour contrôler des gens. À la fin des années 1990, il est l’objet d’une commission d’enquête parlementaire. Sous Marine Le Pen, on continue à voir des figures connues de l’extrême droite radicale (comme Axel Loustau) participer au DPS.
13. Les 29 et 30 mars 1997 se tient à Strasbourg le congrès du FN : Mégret arrive en tête des votes pour l’élection au bureau politique. Le 30 avril, Jean-Marie Le Pen agresse une élue socialiste à Mantes-La-Jolie suite à la présence de militants antifascistes : le 2 avril 1998 , il est déclaré inéligible. Mégret aurait dû se retrouver tête de liste aux européennes, mais Le Pen impose sa femme Jany, novice en politique. Le FN implose, avec d’un côté le FN de Le Pen et de l’autre le FN-MN (futur MNR) de Mégret.
14. Laissant le soin aux partis de droite comme de gauche de relayer son discours sur les questions de sécurité et d’immigration, le FN mène campagne contre l’euro, contre le « fiscalisme », contre les « affaires »… Stratégie payante, Le Pen se retrouvant pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle de 2002.
15. Fabrice Robert et Christian Bouchet sont élus au conseil national du MNR en février. En avril ce dernier est écarté de la direction d’Unité Radicale (UR) par Fabrice Robert et Philippe Vardon. Pour la manifestation du 1er mai, Bruno Gollnisch contact UR ainsi que d’autres groupuscules pour les intégrer au service d’ordre. Le 14 juillet Maxime Brunerie, militant du MNR et d’UR tente de tuer Jacques Chirac. Unité radicale est dissoute, pour réapparaître quelques semaines plus tard comme Bloc Identitaire.
16. 20 septembre 2006 : Jean-Marie Le Pen prononce un discours à Valmy, au ton très républicain et social. Le texte aurait été écrit par Alain Soral qui s’est rapproché du FN. Quelques semaines plus tard, Dieudonné, grâce à quelques anciens du GUD, est invité aux BBR.
17. Juin 2007 : Alain Soral crée Égalité et Réconciliation. Lors de son université d’été les 8 et 9 septembre, on peut croiser des anciens du GUD, Serge Ayoub ou Christian Bouchet.
18. Carl Lang quitte le FN suite à la décision de Marine Le Pen de ne pas le nommer tête de liste pour le Nord Pas-de-Calais. Alain Soral, déçu de ne pas être nommé tête de liste du FN aux élections européennes de 2009 en Ile-de-France quitte le FN et rejoint Dieudonné pour mettre en place la « Liste antisioniste ».
19. Opposée à Bruno Gollnisch, Marine Le Pen devient présidente du parti. Dans les mois qui suivent, elle et son équipe font la chasse aux soutiens de Gollnisch jugés trop radicaux. Alexandre Gabriac, membre de l’Œuvre française, est exclu du FN suite à la parution de photos le montrant effectuant le salut fasciste. En juillet, Yvan Benedetti, chef de Jeune Nation, membre de l’Œuvre française et soutien de Bruno Gollnisch, est exclu à son tour.
20. Le 8 mai est lancé le Rassemblement Bleu Marine (RBM), coalition politique à vocation électorale, à l’initiative du parti Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL) de Paul-Marie Coûteaux, dont le but est de rassembler des militants et sympathisants hors du FN pour les législatives de 2012. Florian Philippot est son porte-parole.
21. Lors de la fête organisée pour les 40 ans du FN, des dirigeants du GUD (relancé deux ans plus tôt par Édouard Klein, fils d’anciens militant d’Ordre Nouveau et du GUD, avec l’aval de Frédéric Châtillon) sont pris en photos avec la direction du FNJ et Marion Maréchal-Le Pen.
22. Lors du défilé du 1er mai 2013, la sécurité du clan Le Pen et de la manifestation est assurée par des JNR de Serge Ayoub, employés par Axel Loustau, ancien dirigeant du GUD et associé de Frédéric Châtillon. Un mois plus tard, Le 5 juin, un militant antifasciste, Clément Méric, est tué par Esteban Morillo, proche d’Ayoub.
23. Aux élections municipales, le FN obtient 1544 postes de conseillers municipaux, et plusieurs mairies : Hénin-Beaumont (Steeve Briois) dès le premier tour, Fréjus (David Rachline), le septième secteur de Marseille (Stéphane Ravier), Beaucaire, Villers-Cotterêts, Hayange, Le Pontet, Le Luc, Cogolin, Mantes-la-Ville. Robert Ménard, soutenu par le FN, est élu à Béziers.
24. Congrès du FN les 29 et 30 novembre à Lyon. Mi-octobre, Julien Rochedy, qui avait nettoyé le FNJ pour le compte de Marine Le Pen, est débarqué de son poste à la surprise générale.
ensuite pour le point 22 que j'ai mis en gras, quel raccourcis ! c'est meme honteux, tant tout a prouvé que c'est bien les gentils "antifa" qui ont agressés les mechant "nazie", Esteban Morillo c'est defendu, n'as pas roué de coup Meric, il lui as mis un coup qui l'a fait mal chuté. Mais bon si je te comprend bien il aurait mieux value que l'autre meurs, du coup peut etre que l'on en aurait pas entendu parlé....
Enfin un dernier point sur les MERDIAS qui aujourd'hui ont montrés au grand jour leurs vrai visage, nous somme revenus a la propagande sovietique.
"si vous voulez un costard comme le mien, faut travailler !" Macron au travailleur..."les Francais doivent travailler plus pour Gagner moins" Francois Fillon.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Perso j'ai du mal à comprendre qu'on puisse mettre sur un même plan les fa et les anti-fa. Concernant l'afaire Merci, Les faits selon le jdd (article de juin dernier) :
Des versions qui s'opposent
Concernant l’affrontement, chacun des groupes accuse l’autre d’avoir donné le premier coup. Une caméra de surveillance a bien enregistré la scène, mais elle ne montre que les pieds des protagonistes. Impossible de voir qui fait quoi. Selon la chambre de l’instruction, les militants d’Action antifasciste auraient "ostensiblement" attendu l’autre groupe et appelé, eux aussi, "du renfort". Ce qu'ils démentent. Ils affirment en effet avoir attendu Clément Méric pour faire des courses.
Une question demeure également sur la présence de poings américains. Un des antifascistes affirme que l’un des skinheads, Samuel Dufour, en portait un. Le concerné assure n'avoir porté que des bagues de combat. Les rapports des experts n’évoquent qu’une probable "utilisation d’objets métalliques".
Des décisions politiques rapides
L'altercation mortelle entraine une vague d’indignation et de manifestations dans tout le pays. François Hollande "condamne avec la plus grande fermeté l’agression". Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre de l'époque, promet de "tailler en pièces" les groupuscules d’extrême droite. En juillet, deux principaux groupes sont dissous. Tout d’abord, Troisième voie avec son service d’ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Les militants impliqués dans la rixe en sont proches. Quelques jours plus tard, L’Oeuvre française, l’un des plus vieux partis d’extrême droite, connaît le même sort. Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, les accuse de propager "une idéologie xénophobe et antisémite, des thèses racistes et négationnistes".
Une procédure judiciaire toujours en cours
Après le drame, quatre skinheads sont mis en examen. Deux d’entre eux, Samuel Dufour et d’Estéban Morillo, sont placés en détention provisoire. Eux sont mis en examen pour "violences volontaires en réunion et avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner". Mais Samuel Dufour nie avoir porté des coups à Clément Méric, tandis qu'Estéban Morillo dément avoir utilisé un poing américain. En juin 2014, Samuel Dufour est remis en liberté. Deux mois et demi plus tard, c’est au tour d’Estéban Morillo. Il est toutefois soumis à un contrôle judiciaire strict et ne peut quitter son département de résidence.
Aujourd’hui, l’affaire est toujours en cours d’instruction. Le 26 mai dernier, tous les protagonistes de la rixe étaient convoqués pour une reconstitution sur les lieux du drame. Les juges d’instruction ont ordonné la reconstitution, en présence d’enquêteurs de la Brigade criminelle, afin de tenter de comprendre le déroulement de la bagarre. Une reconstitution qui "ne changera pas la donne dans ce dossier" selon l’avocat d’Esteban Morillo, car son client "n’avait pas l’intention de donner la mort. C’est une rixe qui a mal tournée."
Des versions qui s'opposent
Concernant l’affrontement, chacun des groupes accuse l’autre d’avoir donné le premier coup. Une caméra de surveillance a bien enregistré la scène, mais elle ne montre que les pieds des protagonistes. Impossible de voir qui fait quoi. Selon la chambre de l’instruction, les militants d’Action antifasciste auraient "ostensiblement" attendu l’autre groupe et appelé, eux aussi, "du renfort". Ce qu'ils démentent. Ils affirment en effet avoir attendu Clément Méric pour faire des courses.
Une question demeure également sur la présence de poings américains. Un des antifascistes affirme que l’un des skinheads, Samuel Dufour, en portait un. Le concerné assure n'avoir porté que des bagues de combat. Les rapports des experts n’évoquent qu’une probable "utilisation d’objets métalliques".
Des décisions politiques rapides
L'altercation mortelle entraine une vague d’indignation et de manifestations dans tout le pays. François Hollande "condamne avec la plus grande fermeté l’agression". Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre de l'époque, promet de "tailler en pièces" les groupuscules d’extrême droite. En juillet, deux principaux groupes sont dissous. Tout d’abord, Troisième voie avec son service d’ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Les militants impliqués dans la rixe en sont proches. Quelques jours plus tard, L’Oeuvre française, l’un des plus vieux partis d’extrême droite, connaît le même sort. Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, les accuse de propager "une idéologie xénophobe et antisémite, des thèses racistes et négationnistes".
Une procédure judiciaire toujours en cours
Après le drame, quatre skinheads sont mis en examen. Deux d’entre eux, Samuel Dufour et d’Estéban Morillo, sont placés en détention provisoire. Eux sont mis en examen pour "violences volontaires en réunion et avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner". Mais Samuel Dufour nie avoir porté des coups à Clément Méric, tandis qu'Estéban Morillo dément avoir utilisé un poing américain. En juin 2014, Samuel Dufour est remis en liberté. Deux mois et demi plus tard, c’est au tour d’Estéban Morillo. Il est toutefois soumis à un contrôle judiciaire strict et ne peut quitter son département de résidence.
Aujourd’hui, l’affaire est toujours en cours d’instruction. Le 26 mai dernier, tous les protagonistes de la rixe étaient convoqués pour une reconstitution sur les lieux du drame. Les juges d’instruction ont ordonné la reconstitution, en présence d’enquêteurs de la Brigade criminelle, afin de tenter de comprendre le déroulement de la bagarre. Une reconstitution qui "ne changera pas la donne dans ce dossier" selon l’avocat d’Esteban Morillo, car son client "n’avait pas l’intention de donner la mort. C’est une rixe qui a mal tournée."
I'm waiting for my club...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Pour moi ces bandes qui s'affrontent comme des animaux sont a mettre sur le meme plan, d'autant plus qu'ils sont (les antifas) instrumentalisés par les partis politiques (par exemple pour tabasser des gens qui vont posés des affiches si tu vois ce que je veux dire)..Parasar wrote:Perso j'ai du mal à comprendre qu'on puisse mettre sur un même plan les fa et les anti-fa. Concernant l'afaire Merci, Les faits selon le jdd (article de juin dernier) :
Des versions qui s'opposent
Concernant l’affrontement, chacun des groupes accuse l’autre d’avoir donné le premier coup. Une caméra de surveillance a bien enregistré la scène, mais elle ne montre que les pieds des protagonistes. Impossible de voir qui fait quoi. Selon la chambre de l’instruction, les militants d’Action antifasciste auraient "ostensiblement" attendu l’autre groupe et appelé, eux aussi, "du renfort". Ce qu'ils démentent. Ils affirment en effet avoir attendu Clément Méric pour faire des courses.
Une question demeure également sur la présence de poings américains. Un des antifascistes affirme que l’un des skinheads, Samuel Dufour, en portait un. Le concerné assure n'avoir porté que des bagues de combat. Les rapports des experts n’évoquent qu’une probable "utilisation d’objets métalliques".
Des décisions politiques rapides
L'altercation mortelle entraine une vague d’indignation et de manifestations dans tout le pays. François Hollande "condamne avec la plus grande fermeté l’agression". Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre de l'époque, promet de "tailler en pièces" les groupuscules d’extrême droite. En juillet, deux principaux groupes sont dissous. Tout d’abord, Troisième voie avec son service d’ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Les militants impliqués dans la rixe en sont proches. Quelques jours plus tard, L’Oeuvre française, l’un des plus vieux partis d’extrême droite, connaît le même sort. Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, les accuse de propager "une idéologie xénophobe et antisémite, des thèses racistes et négationnistes".
Une procédure judiciaire toujours en cours
Après le drame, quatre skinheads sont mis en examen. Deux d’entre eux, Samuel Dufour et d’Estéban Morillo, sont placés en détention provisoire. Eux sont mis en examen pour "violences volontaires en réunion et avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner". Mais Samuel Dufour nie avoir porté des coups à Clément Méric, tandis qu'Estéban Morillo dément avoir utilisé un poing américain. En juin 2014, Samuel Dufour est remis en liberté. Deux mois et demi plus tard, c’est au tour d’Estéban Morillo. Il est toutefois soumis à un contrôle judiciaire strict et ne peut quitter son département de résidence.
Aujourd’hui, l’affaire est toujours en cours d’instruction. Le 26 mai dernier, tous les protagonistes de la rixe étaient convoqués pour une reconstitution sur les lieux du drame. Les juges d’instruction ont ordonné la reconstitution, en présence d’enquêteurs de la Brigade criminelle, afin de tenter de comprendre le déroulement de la bagarre. Une reconstitution qui "ne changera pas la donne dans ce dossier" selon l’avocat d’Esteban Morillo, car son client "n’avait pas l’intention de donner la mort. C’est une rixe qui a mal tournée."
Ensuite ton point 22 qui eteait une vrai accusations de Morillo devient deja plus incertaine, ce que je sais c'est que Morillo traité comme un"asassin" et sous liberteés conditionels, ca prouve que djea les accusations portés sur lui sont loin d'etre evidente et que ca ressemble plus a de la legitime defense, enfin wait en see.
"si vous voulez un costard comme le mien, faut travailler !" Macron au travailleur..."les Francais doivent travailler plus pour Gagner moins" Francois Fillon.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
tiens juste comme ca sams chercher bien loin voila deja queques petites boules puantes sur le PS.
http://revolte.exprimetoi.com/t745-list ... socialiste
http://pierre.parrillo.over-blog.fr/art ... 70356.html
http://lagauchelaplusbetedumonde.hautet ... 19280.html
Voila nos "ripoublicain"
http://revolte.exprimetoi.com/t745-list ... socialiste
http://pierre.parrillo.over-blog.fr/art ... 70356.html
http://lagauchelaplusbetedumonde.hautet ... 19280.html
Voila nos "ripoublicain"
"si vous voulez un costard comme le mien, faut travailler !" Macron au travailleur..."les Francais doivent travailler plus pour Gagner moins" Francois Fillon.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Mais Parasar, je comprends tout à fait que tu aies toutes les raisons du monde de détester le FN, et que tu les exprimes. C'est complètement ton droit et tout en ton honneur.
Ce que je comprends moins, c'est ce dégoût de la confrontation et de la diversité des idées chez certains. A ce que je sache, on n'est pas sur un forum politisé, ce qui nous unit c'est la passion des verts. S'il y a des défenseurs du FN ici, et bien qu'ils expriment leurs idées et qu'on en débatte, point.
Ca ne veut pas dire qu'il faut accepter le racisme, ou ce genre de choses. Mais tous les défenseurs du FN, nationalistes, ou conservateurs ne sont pas des odieux racistes de bas étage qui veulent exterminer les étrangers. Je pense qu'il y a des gens intelligents, cultivés et avec de bonnes idées dans tous les bords. Sinon, ce serait comme de dire que les communistes sont forcément des staliniens haineux et des pauvres frustrés qui veulent tuer tous ceux qui gagnent correctement leur vie.
On peut détester le nationalisme, le conservatisme, le patriotisme, mais je ne vois aucune raison d'interdire ces idées sur ce forum là par principe. Tu n'es pas d'accord avec moi ?
J'ai quand même du mal avec un certain sectarisme, qu'on trouve parfois chez les "antifas" et assimilés. L'exemple de Chouard par jobii est très bon, d'ailleurs. C'est un mec de gauche, très à gauche même, dont la seule faute est d'avoir déclaré quelque chose comme "je suis prêt à parler avec tout le monde, même les soraliens et les royalistes, et je pense que les vrais fascistes sont avant tout les banques, le pouvoir capitaliste, etc". Depuis, ce mec (dont on peut très bien critiquer les idées par ailleurs) subit un acharnement complet de la part d'une partie de l'extrême-gauche sectaire.
Il faut arrêter avec ça. Peace and love, hein. C'est bien d'avoir des idées différentes, d'en débattre, de les confronter, même si ça heurte parfois nos sensibilités...
Ce que je comprends moins, c'est ce dégoût de la confrontation et de la diversité des idées chez certains. A ce que je sache, on n'est pas sur un forum politisé, ce qui nous unit c'est la passion des verts. S'il y a des défenseurs du FN ici, et bien qu'ils expriment leurs idées et qu'on en débatte, point.
Ca ne veut pas dire qu'il faut accepter le racisme, ou ce genre de choses. Mais tous les défenseurs du FN, nationalistes, ou conservateurs ne sont pas des odieux racistes de bas étage qui veulent exterminer les étrangers. Je pense qu'il y a des gens intelligents, cultivés et avec de bonnes idées dans tous les bords. Sinon, ce serait comme de dire que les communistes sont forcément des staliniens haineux et des pauvres frustrés qui veulent tuer tous ceux qui gagnent correctement leur vie.
On peut détester le nationalisme, le conservatisme, le patriotisme, mais je ne vois aucune raison d'interdire ces idées sur ce forum là par principe. Tu n'es pas d'accord avec moi ?
J'ai quand même du mal avec un certain sectarisme, qu'on trouve parfois chez les "antifas" et assimilés. L'exemple de Chouard par jobii est très bon, d'ailleurs. C'est un mec de gauche, très à gauche même, dont la seule faute est d'avoir déclaré quelque chose comme "je suis prêt à parler avec tout le monde, même les soraliens et les royalistes, et je pense que les vrais fascistes sont avant tout les banques, le pouvoir capitaliste, etc". Depuis, ce mec (dont on peut très bien critiquer les idées par ailleurs) subit un acharnement complet de la part d'une partie de l'extrême-gauche sectaire.
Il faut arrêter avec ça. Peace and love, hein. C'est bien d'avoir des idées différentes, d'en débattre, de les confronter, même si ça heurte parfois nos sensibilités...
Last edited by martien on 10 Dec 2015, 16:13, edited 1 time in total.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
"si vous voulez un costard comme le mien, faut travailler !" Macron au travailleur..."les Francais doivent travailler plus pour Gagner moins" Francois Fillon.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Ok pour débattre de tout, même si je ne suis pas dac pour dire que par principe toutes les idées se valent.martien wrote:Mais Parasar, je comprends tout à fait que tu aies toutes les raisons du monde de détester le FN, et que tu les exprimes. C'est complètement ton droit et tout en ton honneur.
Ce que je comprends moins, c'est ce dégoût de la confrontation et de la diversité des idées chez certains. A ce que je sache, on n'est pas sur un forum politisé, ce qui nous unit c'est la passion des verts. S'il y a des défenseurs du FN ici, et bien qu'ils expriment leurs idées et qu'on en débatte, point.
Ca ne veut pas dire qu'il faut accepter le racisme, ou ce genre de choses. Mais tous les défenseurs du FN, nationalistes, ou conservateurs ne sont pas des odieux racistes de bas étage qui veulent exterminer les étrangers. Je pense qu'il y a des gens intelligents, cultivés et avec de bonnes idées dans tous les bords. Sinon, ce serait comme de dire que les communistes sont forcément des staliniens haineux et des pauvres frustrés qui veulent tuer tous ceux qui gagnent correctement leur vie.
On peut détester le nationalisme, le conservatisme, le patriotisme, mais je ne vois aucune raison d'interdire ces idées sur ce forum là par principe. Tu n'es pas d'accord avec moi ?
J'ai quand même du mal avec un certain sectarisme, qu'on trouve parfois chez les "antifas" et assimilés. L'exemple de Chouard par jobii est très bon, d'ailleurs. C'est un mec de gauche, très à gauche même, dont la seule faute est d'avoir déclaré quelque chose comme "je suis prêt à parler avec tout le monde, même les soraliens et les royalistes, et je pense que les vrais fascistes sont avant tout les banques, le pouvoir capitaliste, etc". Depuis, ce mec (dont on peut très bien critiquer les idées par ailleurs) subit un acharnement complet de la part d'une partie de l'extrême-gauche sectaire.
Il faut arrêter avec ça. Peace and love, hein. C'est bien d'avoir des idées différentes, d'en débattre, de les confronter, même si ça heurte parfois nos sensibilités...
Je reste Delermien, et je vous copie/colle le texte de sa chanson
"Tout est pareil,
Tout est égal"
C'était son discours au réveil
En général
J'ai mis du temps
Et avant-hier
J'ai trouvé l'argument
Qui l'a calmée, sévère
Un tacle de Patrick Vieira
N'est pas une truite en chocolat
Une tente Quechua sur le canal
Un quatre étoiles
Un dirigeant d' la LCR
N'est pas un mono d' sports d'hiver
Cette photo de toi à Berlin
Bah! C'est pas rien
"À gauche, à droite
C'est blanc bonnet"
C'était son discours ligne quatre
Après Châtelet
J'ai mis du temps
Et à Denfert
J'ai trouvé l'argument
Qui fait pleurer sa mère
Un bras d'honneur de Wayne Rooney
N'est pas une peluche de Mickey
Happy mondays au Bataclan
Un thé dansant
Un témoignage de l'abbé Pierre
N'est pas une soirée infirmière
Cette photo de toi à Berlin
Bah! C'est pas rien
I'm waiting for my club...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...