vermeer wrote:C'était un choix qui s'était posé il y a 10 ans. Les débats parlementaires m'avaient intéressé à l'époque.
Et ça n'était pas un système qui concernait la musique par ci, la vidéo par là, mais plus "global" justement il concernait le téléchargement dans son ensemble, donc rajoute les epub pour les livres et BD, les pdf, etc les partitions de musique et j'en passe.
Il consistait à répondre à ton FAI lors de ton inscription sur tes intentions de téléchargement , et si oui celui-ci reversait l'intégralité de cette taxe aux ayants droits (on parlait de 4 euros/mois à l'époque pour l'ensemble de tes downloads à l'exception des logiciels, et 5€ pour les gros volumes). Si tu répondais non mais que tu téléchargeais on retombait sur un système d'amende. Non, pas d'"Oeil de Sauron" du gouvernement plus qu'aujourd'hui.
Mais ça n'était pas la panacée non plus, pour différentes raisons, et comme pour beaucoup de lois, un effet de sérendipité législative qui mettait tout l'édifice en danger. Ça n'était pour moi que la solution la moins pire.
Contre -sens mon cher Vermeer sur Serendipity ; je sais qu 'Alain Peyrefitte l a employé ds le sens que tu l emploies dans le" Mal Français" cest à dire avoir l effet inverse de ce qu on a recherché
C est un mot quasi intraduisible ( d ailleurs ds les gros Harrap 's bilingues , il n y figure pas ) . IL veut plutôt dire tout ce qu il t arrive de bénéfique pour toi alors que tu ne t y attendais pas , que rien ne le laissait entrevoir. QQue chose comme ca
Je ne suis pas anglophone, mais la traduction française ne serait-elle pas tout simplement "sérendipité" - qui a bien cette acception-là, d'ailleurs ? C'est un terme souvent employé dans les revues scientifiques, en tous cas.
J'ai trouvé cela :
1754 (but rare before 20c.), coined by Horace Walpole (1717-92) in a letter to Horace Mann (dated Jan. 28); he said he formed it from the Persian fairy tale "The Three Princes of Serendip," whose heroes "were always making discoveries, by accidents and sagacity, of things they were not in quest of." The name is from Serendip, an old name for Ceylon (modern Sri Lanka), from Arabic Sarandib, from Sanskrit Simhaladvipa "Dwelling-Place-of-Lions Island."
Je l'avais croisé la première fois concernant certaines avancées scientifiques ayant profité de ce phénomène effectivement, et donc dans un sens optimiste, mais c'est en fréquentant des avocats ces dernières années, malheureusement par obligation, dont un spécialisé sur les droits d'auteur, que j'ai eu droit à une explication sur le pack "sérendipité législative", qui semblait une expression du jargon de ce milieu professionnel, et plutôt dans un sens pessimiste, comme je l'avais employé donc, par effet mimétique, et sans recherche étymologique.
Le sculpteur Arman sur sa tombe au Père Lachaise : Enfin seul!
vermeer wrote:Je l'avais croisé la première fois concernant certaines avancées scientifiques ayant profité de ce phénomène effectivement, et donc dans un sens optimiste, mais c'est en fréquentant des avocats ces dernières années, malheureusement par obligation, dont un spécialisé sur les droits d'auteur, que j'ai eu droit à une explication sur le pack "sérendipité législative", qui semblait une expression du jargon de ce milieu professionnel, et plutôt dans un sens pessimiste, comme je l'avais employé donc, par effet mimétique, et sans recherche étymologique.
Mon Dieu, il y a même des colloques consacrés à cette notion. Je ne connaissais pas du tout la "sérendipité législative", merci pour la découverte.
Ces deux approches se complètent et se rejoignent autour de la notion de sérendipité législative, c’est-à-dire de l’aptitude qui consiste, pour tout acteur plongé dans la complexité des normes, à tirer profit de l’interprétation qui lui sera la plus favorable.
En bon français, selon cette définition, pourrait-on plutôt évoquer l'opportunisme législatif ? La malignité juridique ? L'habileté légaliste ?
Je me souviens qu'on l'avait étudié rapidement en analyse de politiques publiques, ce concept. Mais il a disparu dans le gouffre de ma mémoire... Sans doute n'y ai-je pas vu (à tort ?) suffisamment de distinction avec le concept d'externalité.
Olaf wrote:Je me souviens qu'on l'avait étudié rapidement en analyse de politiques publiques, ce concept. Mais il a disparu dans le gouffre de ma mémoire... Sans doute n'y ai-je pas vu (à tort ?) suffisamment de distinction avec le concept d'externalité.
Olaf wrote:Je me souviens qu'on l'avait étudié rapidement en analyse de politiques publiques, ce concept. Mais il a disparu dans le gouffre de ma mémoire... Sans doute n'y ai-je pas vu (à tort ?) suffisamment de distinction avec le concept d'externalité.
Olaf wrote:Je me souviens qu'on l'avait étudié rapidement en analyse de politiques publiques, ce concept. Mais il a disparu dans le gouffre de ma mémoire... Sans doute n'y ai-je pas vu (à tort ?) suffisamment de distinction avec le concept d'externalité.
Tu as suivi des cours de science politique ?
Oh oui. Et pas qu'un peu.
Mon pauvre (moi aussi, 5 années de suite, mais j'en séchais la grande majorité). IEP ? Fac ?
Olaf wrote:Je me souviens qu'on l'avait étudié rapidement en analyse de politiques publiques, ce concept. Mais il a disparu dans le gouffre de ma mémoire... Sans doute n'y ai-je pas vu (à tort ?) suffisamment de distinction avec le concept d'externalité.
Tu as suivi des cours de science politique ?
Oh oui. Et pas qu'un peu.
Mon pauvre (moi aussi, 5 années de suite, mais j'en séchais la grande majorité). IEP ? Fac ?
IEP, Grenoble 3 ans - pause au Québec - retour IEP, Toulouse, en master spécialisé analyse des politiques publiques. Moralité : ne me plains pas, je l'ai cherché
Olaf wrote:Je me souviens qu'on l'avait étudié rapidement en analyse de politiques publiques, ce concept. Mais il a disparu dans le gouffre de ma mémoire... Sans doute n'y ai-je pas vu (à tort ?) suffisamment de distinction avec le concept d'externalité.
Tu as suivi des cours de science politique ?
Oh oui. Et pas qu'un peu.
Mon pauvre (moi aussi, 5 années de suite, mais j'en séchais la grande majorité). IEP ? Fac ?
IEP, Grenoble 3 ans - pause au Québec - retour IEP, Toulouse, en master spécialisé analyse des politiques publiques. Moralité : ne me plains pas, je l'ai cherché
Merci pour la précision, je comprends mieux ta réaction sur SciencePo Paris sur un autre fil.
vermeer wrote:Je l'avais croisé la première fois concernant certaines avancées scientifiques ayant profité de ce phénomène effectivement, et donc dans un sens optimiste, mais c'est en fréquentant des avocats ces dernières années, malheureusement par obligation, dont un spécialisé sur les droits d'auteur, que j'ai eu droit à une explication sur le pack "sérendipité législative", qui semblait une expression du jargon de ce milieu professionnel, et plutôt dans un sens pessimiste, comme je l'avais employé donc, par effet mimétique, et sans recherche étymologique.
Mon Dieu, il y a même des colloques consacrés à cette notion. Je ne connaissais pas du tout la "sérendipité législative", merci pour la découverte.
Ces deux approches se complètent et se rejoignent autour de la notion de sérendipité législative, c’est-à-dire de l’aptitude qui consiste, pour tout acteur plongé dans la complexité des normes, à tirer profit de l’interprétation qui lui sera la plus favorable.
En bon français, selon cette définition, pourrait-on plutôt évoquer l'opportunisme législatif ? La malignité juridique ? L'habileté légaliste ?
*
oui , dans le cas que tu décris il y a des mots français comme tu les cites : malignité , opportunisme habilité qui cernent mieux le sens en question ... Mais on veut faire ""savant"" ou "" tendance socialo sociologique " et on galvaude tout ...
Je manque de temps mais m expliquerais plus tad sur le sens anglo"saxon de sérendipité
C'est vrai, c'est ridicule. C'est l'héritage de la prétention à la scientificité des sciences humaines à la fin du XIXème Siècle : "La première règle est de considérer les faits sociaux comme des choses". Ils pensaient qu'en se dotant de méthodes scientifiques, le sociologue ou l'historien pourraient étudier une classe sociale ou un évènement comme un biologiste le fait avec des molécules. On peut les excuser : ils défendaient leur gagne-pain en voulant légitimer leur champ d'études et c'était alors une époque propice à la béatitude scientifique.
vermeer wrote:Je l'avais croisé la première fois concernant certaines avancées scientifiques ayant profité de ce phénomène effectivement, et donc dans un sens optimiste, mais c'est en fréquentant des avocats ces dernières années, malheureusement par obligation, dont un spécialisé sur les droits d'auteur, que j'ai eu droit à une explication sur le pack "sérendipité législative", qui semblait une expression du jargon de ce milieu professionnel, et plutôt dans un sens pessimiste, comme je l'avais employé donc, par effet mimétique, et sans recherche étymologique.
Mon Dieu, il y a même des colloques consacrés à cette notion. Je ne connaissais pas du tout la "sérendipité législative", merci pour la découverte.
Ces deux approches se complètent et se rejoignent autour de la notion de sérendipité législative, c’est-à-dire de l’aptitude qui consiste, pour tout acteur plongé dans la complexité des normes, à tirer profit de l’interprétation qui lui sera la plus favorable.
En bon français, selon cette définition, pourrait-on plutôt évoquer l'opportunisme législatif ? La malignité juridique ? L'habileté légaliste ?
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oui , dans le cas que tu décris il y a des mots français comme tu les cites : malignité , opportunisme habilité qui cernent mieux le sens en question ... Mais on veut faire ""savant"" ou "" tendance socialo sociologique " et on galvaude tout ...
Je manque de temps mais m expliquerais plus tad sur le sens anglo"saxon de sérendipité
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire, mais j'aime bien L'opportunisme législatif, ni trop neutre (habileté légaliste) ni trop vénéneux (malignité juridique). Le plus proche serait peut-être l'opportunisme légaliste, dans le degré de sape des fondations de l'édifice de cette "licence globale".
C'est vrai, c'est ridicule. C'est l'héritage de la prétention à la scientificité des sciences humaines à la fin du XIXème Siècle : "La première règle est de considérer les faits sociaux comme des choses". Ils pensaient qu'en se dotant de méthodes scientifiques, le sociologue ou l'historien pourraient étudier une classe sociale ou un évènement comme un biologiste le fait avec des molécules. On peut les excuser : ils défendaient leur gagne-pain en voulant légitimer leur champ d'études et c'était alors une époque propice à la béatitude scientifique.
Pas tant dans le contenu que dans l'effort. Quoique.....aussi.
Le sculpteur Arman sur sa tombe au Père Lachaise : Enfin seul!
vermeer wrote:
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire,
tu fais du trafic d’œuvres d'art ?
"Il faut regarder le Ciel mais la réponse se trouve à Terre" Moi
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
vermeer wrote:
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire,
vermeer wrote:
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire,
tu fais du trafic d’œuvres d'art ?
Vermeer, où étais-tu la nuit du 18 mars 1990 ?
Vous savez que vous êtes lus par plein de monde?
Le sculpteur Arman sur sa tombe au Père Lachaise : Enfin seul!
vermeer wrote:
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire,
tu fais du trafic d’œuvres d'art ?
Vermeer, où étais-tu la nuit du 18 mars 1990 ?
Vous savez que vous êtes lus par plein de monde?
pas tant que cela en fait...il y a beaucoup de comptes multiples
"Il faut regarder le Ciel mais la réponse se trouve à Terre" Moi
"Le politique c'est pour les pantins" E-Corp CEO - Mr Robot (S2)
vermeer wrote:
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire,
tu fais du trafic d’œuvres d'art ?
Vermeer, où étais-tu la nuit du 18 mars 1990 ?
Vous savez que vous êtes lus par plein de monde?
pas tant que cela en fait...il y a beaucoup de comptes multiples
En fait vous êtes 5
En tout cas avec tout ceux qui demande la vidéo, faites gaffe quand même.
Un peu de discrétion quoi.
Le sculpteur Arman sur sa tombe au Père Lachaise : Enfin seul!
La récompense fixée par le musée de Boston pour Le Concert n'est que de 5 millions de dollars (alors que l'œuvre doit en valoir 80 à 100, au bas mot). Même pas le prix d'un Beric. Rassures-toi, cher Vermeer, je ne passerai pas de coup de fil à ce cher Richard.
Sinon, nous ne sommes pas 5 mais 7. Moi-même, je fais un éventail de personnages assez large, de Fech à Hervez en passant par Olaf (c'est assez divertissant de passer de l'un à l'autre).
vermeer wrote:
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire,
tu fais du trafic d’œuvres d'art ?
Vermeer, où étais-tu la nuit du 18 mars 1990 ?
Eh bien Moi , j étais à Wissembourg : c est une petite bourgade à la frontière allemande : voudrais tu que je raconte ce qui m est arrivé ??
C' était la 1 ere fois que je couchais à Wissembourg , un soir d hiver...........................
vermeer wrote:
Je pense avoir payé suffisamment cher pour avoir le droit de leur piquer leur formule (aux avocats) quant celle-ci colle avec ce que je voulais dire,
tu fais du trafic d’œuvres d'art ?
Vermeer, où étais-tu la nuit du 18 mars 1990 ?
Eh bien Moi , j étais à Wissembourg : c est une petite bourgade à la frontière allemande : voudrais tu que je raconte ce qui m est arrivé ??
C' était la 1 ere fois que je couchais à Wissembourg , un soir d hiver...........................
Marat Izmailov wrote:La récompense fixée par le musée de Boston pour Le Concert n'est que de 5 millions de dollars (alors que l'œuvre doit en valoir 80 à 100, au bas mot). Même pas le prix d'un Beric. Rassures-toi, cher Vermeer, je ne passerai pas de coup de fil à ce cher Richard.
Sinon, nous ne sommes pas 5 mais 7. Moi-même, je fais un éventail de personnages assez large, de Fech à Hervez en passant par Olaf (c'est assez divertissant de passer de l'un à l'autre).
Même si ce concert aurait largement couvert mes frais d'av......(ouch).
Autant Fech et Hervez............mais Olaf ça me semble impossible.
julian48 wrote:
Eh bien Moi , j étais à Wissembourg : c est une petite bourgade à la frontière allemande : voudrais tu que je raconte ce qui m est arrivé ??
C' était la 1 ere fois que je couchais à Wissembourg , un soir d hiver...........................
j'ai déjà entendu cette histoire abracadabrante. Ou était-ce un film? Italo Calvino?
Le sculpteur Arman sur sa tombe au Père Lachaise : Enfin seul!