La ville de Saint-Etienne

Discussion générale sur l'ASSE

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CeBri
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by CeBri »

John Harvey Marwanny wrote:Bah je tente le truc par curiosité... Tout à l'heure, je dois faire le trajet château de vincennes- Rambuteau, qui en métro+marche me prend 20 minutes. Je vais tenter de le faire en bus, ce qui, d'apres vianavigo devrait m'en prendre 45. Mais je jugerai ainsi du plaisir que le bus procure. :mrgreen:

Petites choses au passage (selon vianavigo):

émission de CO2:
- en métro: 25g
- en bus: 1153g

tarif:
- en métro: Zone 1
- en bus: zone 1-3 (petit détour par je-ne-sais-où puisque vincennes est en zone 2)
J'ai un passe zone 1-2 donc je vais tenter l'infraction

changement:
- en métro: aucun
- 1

Faut quand même être motivé! :mrgreen:
C'est dézonné en période de vacances ;)
Mais oui, je n'ai pas dit que le bus était à chaque fois la bonne solution. Mais sur certains trajets je préfère parfois le bus (exemple : Je travaille à Pasteur. Pour aller vers Hotel de Ville, j'ai des changements de métro etc... alors qu'en bus c'est direct.).

John Harvey Marwanny
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by John Harvey Marwanny »

J'avais bien saisi, je suis de mauvaise foi. ;)
Enfin sauf pour le dézonage que j'avais bien oublié.

___
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by ___ »

GreenVivi wrote:Par contre, ce que je trouve plus jusqu'auboutiste et un peu moins sensé, c'est de vouloir appliquer ce principe à toutes les villes de France d'une taille à peu près équivalente ou supérieure à celle de Sainté. Est-ce que c'est la faute à l'aménagement du territoire, je n'en sais rien (niveau aménagement, pour moi le pire c'est sans doute cette espèce de carrefour pourri vers Châteaucreux, un peu entre la mutuelle Miel et le centre des impôts), mais toujours est-il qu'à Sainté, tu as plus souvent besoin de ta voiture qu'à Paris. Ne serait-ce que pour tous les commerces (et je ne parle pas des grandes surfaces) implantés en périphérie à Saint-Priest, Villars et autres...
L'aménagement du territoire a commencé avec la sédentarisation ; un aménagement qui permettait la vie quotidienne sans autre moyen de transport que... tes pieds. Au XIXè siècle, deux progrès énormes : le chemin de fer, dont on a dépensé des sommes faramineuses pour couvrir quasi tous les villages de France ; le vélo, qui pour un coût ridicule permettait au premier venu de multiplier sa vitesse de déplacement de façon incroyable - ce dernier n'ayant d'ailleurs, comparativement au premier, quasiment aucun coût écologique.

Puis est venue la voiture, le rêve américain, l'esbrouffe, la destruction des tissus d'échanges locaux, l'allongement des distances, le gaspillage pour construire les infrastructures(et je compte même pas ce qu'a pu coûter l'abandon des voies de chemin de fer...), la pollution, les morts et les estropiés suite aux accidents... et la dépendance (la servitude !) à la bagnole.

CeBri
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by CeBri »

John Harvey Marwanny wrote:J'avais bien saisi, je suis de mauvaise foi. ;)
Enfin sauf pour le dézonage que j'avais bien oublié.
:cote:

En tout cas, on a bien pourri ce topic. Merci Siempre Verde. :mrgreen:

CeBri
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by CeBri »

Tania Mouraud et Djamel Tatah, deux modes de relation visuelle à l'Histoire

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Le Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Etienne pratique l'été un exercice particulier : la juxtaposition d'expositions personnelles. Chacune occupe son espace et communique peu avec les autres. Cette façon de procéder permet de présenter des œuvres sans rapport entre elles, au risque de jeter le visiteur dans la plus profonde perplexité.

Ainsi y a-t-il, cette saison, cinq artistes côte à côte : Tania Mouraud, Agathe Pitié, Djamel Tatah, Fabien Verschaere et Wang Luyan. On regarde d' abord avec surprise les étranges dessins surpeuplés d'Agathe Pitié, artiste née en 1986, dont c'est la première exposition dans un musée. On passe vite devant les installations de Wang Luyan, au symbolisme simpliste, et les œuvres de Fabien Verschaere, fastidieux pastiches d'art brut. L'attention se concentre sur Tania Mouraud et Djamel Tatah, l'une née en 1942, l'autre en 1959. La première projette six pièces, chacune composée d'une ou plusieurs vidéos ; le second accroche, dans les trois salles qui lui sont confiées, des peintures très récentes.

LA DESTRUCTION AU CŒUR DES VIDÉOS DE TANIA MOURAUD

Les vidéos de Tania Mouraud sont scandées de mouvements rapides, de plans qui se précipitent les uns sur les autres. Le montage ne cesse d'accélérer le rythme, pratique la syncope et la brisure. Dans Le Verger, des images d'arbres en fleurs sont entrecoupées de scènes d'explosions et de destructions et un son terrible, insupportable, aggrave encore l'opposition entre l'élégiaque et le tragique.

Tout l'article : http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Faiseur de Tresses
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Faiseur de Tresses »

Petite questions pour les stéphanois : vous pourriez m'indiquer un resto sympa et pas trop cher qui serait ouvert dimanche midi ? Merci d'avance. :)

PS : j'ai relu la conversation quelques pages plus haut, mais tous ceux qui ont été cités sont ou en vacances, ou fermés le dimanche...
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Latornade
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Latornade »

Faiseur_de_Tresses wrote:Petite questions pour les stéphanois : vous pourriez m'indiquer un resto sympa et pas trop cher qui serait ouvert dimanche midi ? Merci d'avance. :)


PS : j'ai relu la conversation quelques pages plus haut, mais tous ceux qui ont été cités sont ou en vacances, ou fermés le dimanche...
Bistroquet, avenue de la libération , proche de la place du peuple pour sa viande/frites/salade ou son plat du jour (c'est un bistro hein!!!), normalement ils prennent leurs vacances en septembre.

Beau Seigne !
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Beau Seigne ! »

latornade wrote:
Faiseur_de_Tresses wrote:Petite questions pour les stéphanois : vous pourriez m'indiquer un resto sympa et pas trop cher qui serait ouvert dimanche midi ? Merci d'avance. :)


PS : j'ai relu la conversation quelques pages plus haut, mais tous ceux qui ont été cités sont ou en vacances, ou fermés le dimanche...
Bistroquet, avenue de la libération , proche de la place du peuple pour sa viande/frites/salade ou son plat du jour (c'est un bistro hein!!!), normalement ils prennent leurs vacances en septembre.

Tu as la ville mais aussi la nature à un bon quart d'heure avec un endroit agréable se situant sur les hauteurs sud de Sainté.
Le lieu, le Guizay - commune Planfoy - avec deux restau. : Le Panoramic et le Refuge, possibilité de déjeuner à des prix raisonnables des spécialités locales dans un environnement plaisant avec vue sur la ville et une partie du département.

CeBri
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by CeBri »

http://www.zoomdici.fr/actualite/-Je-me ... 38444.html" onclick="window.open(this.href);return false;

A bientôt 34 ans, Farid Chamekh fait partie des humouristes qui montent. Membre de la troupe du Jamel Comedy club, ce Ligérien sera à l'affiche du célèbre théâtre du Point Virgule jusqu'en décembre.

Nous avons interviewé ce grand fan d'Elie Kakou et de Michel Courtemanche ce mardi 26 août.

Farid, parlez-nous de votre parcours jusqu'à votre arrivée à Paris en 2007 ?
"Je suis issu d'un milieu modeste, mon père était ouvrier dans la métallurgie et ma mère femme de ménage. J'habitais à Villars. Je n'étais pas très bon à l'école, mais j'étais un bon blagueur. Les gens me disaient souvent que je devais pousser la porte d'un théâtre, ce que j'ai fini par faire. J'ai suivi les cours de l'atelier théâtre de la Comédie de Saint-Etienne. J'ai appris au côté de Marc Feuillet et de Sanaka à la MJC de Beaulieu. C'est aussi grâce à tous ces gens que ma passion du théâtre a grandi. Parallèlement, j'ai passé un BEP industrie graphique au lycée Joseph Haubtmann à Saint-Etienne".

Vous êtes monté sur la mythique scène de l'Olympia en juin dernier, au côté de 10 humouristes de la troupe du Point virgule ?
"Je suis un peu étonné de mon évolution. A la base, le théâtre n'était qu'un hobby, puis de fil en aiguille, j'ai été programmé dans des théâtres. Le Petit palais des glaces, le Point Virgule où j'ai joué cet été...6 mois après que je sois arrivé à Paris, je commençais les scènes ouvertes, un an après je jouais mon spectacle. J'ai quitté mon travail au Centre d'impression de la Sorbonne, pour me consacrer à la scène. J'ai retrouvé Sanaka à Paris, qui m'a présenté aux bonnes personnes."

Une partie du sketch qui a été diffusé samedi dernier sur Canal + est consacré à la région stéphanoise. Jamel a apparemment beaucoup aimé le nom du village de Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmite ?
"Oui, ça l'a fait rire. Mais c'est surtout de l'humour quand je dis que je viens de là-bas. Je parle aussi de ma place dans le village de Villars en tant que jeune d'origine maghrébine. Je me sers de la région pour planter le décor de mon sketch, qui raconte mon parcours. Je reviens très souvent à Saint-Etienne, pour voir ma famille et mes amis, au minimum une fois par mois. J'y ais mes petites habitudes, comme le restaurant Nouai Borfa."

Parmi vos ambitions pour le futur, il y a le cinéma ?
"Oui, cela fait partie de mes grandes aspirations pour l'avenir, mais pas à n'importe quel prix. Je ne veux pas m'enfermer dans des rôles de petits voyous. Je veux durer dans ce métier, et cela implique de faire les bons choix. Même du côté de la scène, je ne veux pas d'un humour communautaire, codifié. Je veux toucher tout le monde. Je serai bientôt à l'affiche du Point Virgule, tous les mercredis soirs. Ce théâtre me fait particulièrement rêver, car les plus grands sont passés par là : Elie Kakou, Florence Foresti, Coluche...J'écris aussi et j'ai quelques projets de programmes courts pour la télévision."

http://www.canalplus.fr/c-divertissemen ... layerEmbed" onclick="window.open(this.href);return false;

Yannou
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Yannou »

J'ai pas trouvé notre ami rebeu du 42 vraiment top.

C'est déjà vue , déjà entendu, donc pas très enthousiasmant.
En revanche, cette année, j'en ai vue plein d'autres qui étaient bons !

rayonvert
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by rayonvert »

Fourina wrote:12 000 d'amendes requis contre le Père Riffard
Le Progrès annonce que le Père Riffard vient d'être relaxé. Le président du tribunal estime dans son jugement qu'il est "paradoxal que l'état poursuive aujourd'hui le père Riffard pour avoir fait ce qu'il aurait dû faire lui-même.qu'en d'autres termes, l'état n'est pas recevable à faire condamner quelqu'un qui a mis en œuvre une liberté fondamentale dont il était lui-même débiteur."

Malmont
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Malmont »

rayonvert wrote:
Fourina wrote:12 000 d'amendes requis contre le Père Riffard
Le Progrès annonce que le Père Riffard vient d'être relaxé. Le président du tribunal estime dans son jugement qu'il est "paradoxal que l'état poursuive aujourd'hui le père Riffard pour avoir fait ce qu'il aurait dû faire lui-même.qu'en d'autres termes, l'état n'est pas recevable à faire condamner quelqu'un qui a mis en œuvre une liberté fondamentale dont il était lui-même débiteur."
:super:
Le monde est trop sérieux, les problèmes trop nombreux pour, en plus, rendre le football chiant. Jürgen Klopp

Diablø
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Diablø »

Le parquet fait appel et la préfète est pas contente du tout. Ce dernier point me rend particulièrement heureux.
[i]Rien ne peut nous arrêter, nous les enfants de Sainté ![/i]

Dagostino
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Dagostino »

Faut rebaptiser ce topic en la ville de paris !

Diablø
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Diablø »

Suite au conseil municipal du soir:

Outre plusieurs hausses de tarifs dont celle des résa de Tennis stéphanois déjà horriblement cher, il semblerait que la TVA sur les entrées au stade GG soient répercutées sur le club à hauteur de 12%.
[i]Rien ne peut nous arrêter, nous les enfants de Sainté ![/i]

merlin
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by merlin »

Le Gaumont quitte Sainté.
Le complexe ciné du centre ville serait repris par l'exploitant du camion rouge, qui aurait donc le monopole (hors Méliès) sur Sainté avec 20 salles...
Lu sur le progrès du jour.

Friteuse normale
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Friteuse normale »

merlin wrote:Le Gaumont quitte Sainté.
Le complexe ciné du centre ville serait repris par l'exploitant du camion rouge, qui aurait donc le monopole (hors Méliès) sur Sainté avec 20 salles...
Lu sur le progrès du jour.
C'est vraiment un coup dur, le Gaumont était quand même un cinéma populaire avec pas mal de réductions et surtout du confort. Si c'est repris par le Camion rouge, je doute que ce cinéma soit autant ouvert à tous qu'il ne l'était sous l'enseigne Gaumont.
KirmiziMavi wrote:Nous devrions et ne devrions pas manger cheval. Ceci est très important.

Danish
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Danish »

Bah c'est pas du tout un monopole !
Ex-Gaumont + Camion rouge vs les deux Méliès
Ils ne proposent même pas la même offre cinéma...

Poteau gauche
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Poteau gauche »

Lu dans L'Express :

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Saint-Etienne: Gaël Perdriau, un bulldozer à la mairie

Gaël Perdriau et Roland Goujon, vice-président de Saint-Etienne Métropole chargé des sports, lors de la présentation de la nouvelle pelouse du stade Geoffroy-Guichard, en mai dernier.

Pas de répit pour les accros aux réseaux sociaux! Le samedi 19 juillet, comme chaque jour ou presque, Gaël Perdriau poste un message à destination de ses 4884 "amis" sur Facebook. Le sujet du jour? Une photo, prise avec son téléphone portable, qui révèle trois grandes piles de dossiers dangereusement entassés sur un meuble vert. Avec un message: "Bon... Je commence par lequel? De toutes façons peu importe... Il faudra tous les faire!" L'image fait un tabac: 361 personnes "aiment ça" et 125 laissent un commentaire à l'intention du nouveau maire de Saint-Etienne. "Commencez par le mien lol", écrit Sarah M., tandis que Philippe G. lui conseille de débuter "par le pire". A 16h48, Anne-Marie D., qui connaît visiblement l'élu, propose "d'en rajouter deux autres": le problème du stationnement devant son garage et celui des horodateurs qui ne prennent pas la carte bancaire. Gaël Perdriau réplique deux minutes plus tard. "Tu m'envoies un courrier, que je puisse avoir le plaisir de te répondre :)" Bienvenue dans la politique du XXIe siècle.

Issu de la droite décomplexée de Jean-François Copé, le nouvel édile, 42 ans, incarne une profonde rupture par rapport à ses prédécesseurs, les discrets et consensuels Michel Thiollière (Parti radical, 1994-2008) et Maurice Vincent (PS, 2008-2014). Une excellente campagne de terrain et le rejet massif du gouvernement socialiste ont propulsé le candidat UMP à l'hôtel de ville. Maintenant, l'ancien cadre commercial chez ERDF doit enfiler les habits de maire, améliorer la qualité de vie de ses administrés et assurer le développement économique du bassin stéphanois. Ce passionné de cyclisme sait que la pente sera raide. Les Stéphanois, eux, l'attendent au tournant. "Par sa personnalité, son dynamisme et ses projets, Gaël a fait naître beaucoup d'espoir, résume Georges Ziegler, troisième adjoint (UDI), chargé de l'action sociale. A nous de ne pas décevoir."

Etablir des priorités pour honorer les 200 engagements de campagne

Plus facile à dire qu'à faire. Près de six mois après l'élection, le changement promis peine à se traduire en actes. Ainsi, il aura fallu attendre le 7 juillet pour que la nouvelle équipe vote son premier engagement de campagne: le recrutement de 40 policiers municipaux supplémentaires. Tout un symbole pour Gaël Perdriau, qui fait de la sécurité une "priorité". Le reste du programme sera mis en route d'ici à la fin de l'année, c'est-à-dire lorsque la majorité aura défini le "plan de mandat" de la ville et de l'agglomération. Mais cette feuille de route se révèle plus difficile à élaborer que prévu. Peu avare en promesses avant le scrutin, l'édile doit trouver comment honorer ses 200 engagements de campagne malgré des marges de manoeuvre financières et politiques réduites. Conséquence: les premiers grands projets seront lancés au plus tôt à la toute fin de l'année, voire au début de 2015, alors que l'équipe espérait à l'origine "entrer dans le dur" dès septembre. "On sent une certaine impatience sur le terrain, admet Gilles Artigues, premier adjoint (UDI), qui supervise, notamment, la politique de la ville. Mais il faut du temps pour lancer la machine et établir des priorités avec tous les acteurs du territoire."

Toutefois, dès son arrivée aux commandes, le nouveau maire a voulu faire table rase de l'ère Vincent. Le grand projet urbain aux Ursules? Abandonné, pour "laisser respirer" les commerçants excédés par des années de travaux dans le centre-ville. Le service public funéraire commun à la ville et à l'agglo, que le socialiste était sur le point de réussir? A la trappe. "Nul besoin d'un poste de dépense supplémentaire quand le secteur privé fonctionne très bien", se justifie l'édile. Issu du monde de l'entreprise, Perdriau affiche un état d'esprit de "manager". Il attend un diagnostic, prévu pour la rentrée, sur le fonctionnement des ressources humaines. L'objectif : réduire l'absentéisme et gagner en efficacité. Quitte à prendre des mesures drastiques. A la fin d'avril, sur la foi d'un rapport soulignant un dérapage budgétaire de 1 million d'euros ainsi que des dysfonctionnements techniques et des tensions extrêmes au sein de l'Opéra-théâtre, l'édile réagit au quart de tour : il met à pied cinq membres de la direction, dont le chef d'orchestre Laurent Campellone, pourtant auréolé d'une belle réputation nationale. L'acte scandalise l'opposition de gauche. Les 12 élus PS, PC, PRG, EELV dénoncent une "violence inédite" et boycottent le conseil municipal du 12 mai. "La situation était intolérable, je ne regrette rien", maintient Gaël Perdriau. Derrière le scandale, le message politique est reçu cinq sur cinq. "Ceux qui doutaient de sa capacité de prendre des décisions sauront que sa main ne tremble pas", sourit un proche.

En attendant, Gaël Perdriau profite de cette période de transition pour accroître sa notoriété et imposer son style. Exit les provocs et les postures de la campagne. "Baby Copé", comme le surnomment ses adversaires, présente son profil le plus rassembleur pour entrer dans le "costume" de maire. Son agenda déborde de rencontres avec les milieux économiques -son principal réseau-, mais aussi culturels, éducatifs et sportifs. Ce quadra hyperactif trouve même du temps pour les événements les plus anodins, comme le pique-nique géant du golf ou les 100 ans d'une administrée. L'occasion de "faire des rencontres" et de poster ensuite lui-même une photo sur Facebook. L'opposition s'agace de cette hypercommunication. "C'est bien de communiquer, mais il faut travailler aussi", fustige Olivier Longeon, conseiller municipal EELV. "Perdriau est un petit Sarkozy, il n'a aucune hauteur. Il reste dans un état d'esprit de campagne et privilégie l'agitation au détriment du fond", ajoute Florent Pigeon, le chef de file des élus PS-PC-PRG. Comme à son habitude, l'intéressé se défend par l'attaque. "Contrairement à mes prédécesseurs, je ne cumule pas ma fonction de maire avec un poste de sénateur. Je peux prendre le temps de rencontrer les citoyens et je n'arrêterai pas sous prétexte que la campagne est terminée", assure-t-il. Son habileté sur le terrain impressionne ses amis. "Gaël est partout très apprécié, les gens sentent qu'il est sincère", se réjouit Eric Bargain, conseiller municipal (sans étiquette) délégué au commerce. Les autres élus suivent le mouvement. A chaque visite de terrain, le maire arrive avec plusieurs adjoints concernés par le dossier du jour. Certains s'en tirent mieux que d'autres, à l'image de Gilles Artigues, grand adepte des bains de foule. Moins efficace que le maire sur Facebook et Twitter, le premier adjoint s'est offert en toute discrétion, le 2 juillet dernier, une formation pour améliorer sa communication sur les réseaux sociaux.

"L'important n'est pas de partir vite, mais de tenir la distance"

Habile politicien, l'édile a composé une équipe en ordre de bataille derrière lui. Sa victoire a réglé -du moins pour un temps- les querelles fratricides qui paralysaient la droite stéphanoise depuis une dizaine d'années. En obtenant l'investiture de l'UMP et le ralliement de l'UDI, ce quadra a brisé les rêves de retour de l'ancien maire radical Michel Thiollière, dont les proches, de moins en moins nombreux, pèsent peu à l'UDI. Son autre rival, Gilles Artigues, déjà candidat dissident en 2008, a lui aussi tenté sa chance... avant de rentrer dans le rang. La campagne, euphorisante, a réconcilié pour de bon les centristes et l'UMP. Si bien que les 44 élus de la majorité (sur 59) ne forment qu'un seul grand groupe politique au conseil municipal. "Gaël a réussi à gommer les étiquettes politiques. Des liens très forts se sont tissés pendant la campagne", raconte Samy Kéfi-Jérôme (MoDem), adjoint à l'éducation et à la petite enfance. Dans ce dispositif, les centristes jouent un rôle clef. Avec les élus non inscrits, ils détiennent l'essentiel des délégations importantes, à l'exception de celle de la sécurité et de la tranquillité publique, qui revient à l'UMP Claude Liogier.

En revanche, seuls 5 adjoints sur 22 disposent d'une expérience municipale. D'où l'importance d'un cabinet efficace pour former et piloter les élus. Dirigée par l'influent Pierre Gauttieri, cette équipe de l'ombre trouve tout juste son rythme de croisière. Depuis la rentrée, chaque conseiller suit personnellement les dossiers de quatre élus. Avec l'arrivée, depuis le début de juillet, de Pierre Gey, le nouveau directeur général des services, la majorité se considère enfin complètement opérationnelle. "Un mandat, c'est comme le Tour de France, philosophe Gaël Perdriau dans un sourire. L'important n'est pas de partir vite, mais de tenir la distance." Les Stéphanois ­jugeront en 2020 s'il a eu suffisamment de souffle.

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Latornade
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Latornade »

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hcatteau
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by hcatteau »

2 phrases m'interpellent dans le topo sur votre maire:
"Cadre commercial à ERDF" et ... "issu du monde de l'entreprise"
Sans rancune

ENT 42
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by ENT 42 »

Le carrefour montat fauriat a bien changé .. Seuls les présents savent :frime:

Fourina
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Fourina »

Un habitant "permanent" du quartier m'a dit que des Roms s'y étaient installés... il avait pas l'air très accueillant ce bonhomme

Poteau droit
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by Poteau droit »

Le Club in box se réinvente en deux

Nouveau concept, nouvelle décoration : la discothèque s’est transformée pendant l’été. Désormais ce sera deux établissements en un : un club et un restaurant haut de gamme à ouverture tardif. Un pari qui se veut plutôt audacieux.

Fini le Club in box. Bienvenue au Club et au Nomad. Durant l’été, la discothèque de la rue Jean-Claude Tissot s’est transformée pour élargir son concept. En effet, les deux propriétaires, François Héritier et Grégoire Fressonnet, ont fait le choix de conserver la partie club/ dancing mais surtout de créer un espace de restauration haut de gamme.

« Ce projet est né d’un constat : il n’existait pas dans le centre-ville de restaurant ouvrant jusque tard dans la nuit », résume G. Fressonnet. Deux services sont proposés : l’un à 20 h, le second à 23 h. Jusqu’à 1 h du matin, le restaurant est séparé de la partie Club par des fenêtres et portes vitrées. « Cela permet aux clients un côté un peu plus intimiste pour pouvoir déjeuner tranquillement. »

Pour mettre en place ce nouveau restaurant, baptisé le Nomad, les gérants ont fait appel à Christophe Bastide chef cuisinier qui a officié à Saint-Tropez ou encore à Saint-Barthélemy. L’accent est alors mis sur la cuisine du monde. Chaque semaine, avec son menu du soir, le chef change d’univers en proposant un voyage en Indonésie, en Orient… « Proposer cet espace nous permet d’élargir un peu plus notre clientèle. Côté Club, la moyenne d’âge est d’environ 30 ans. Avec le restaurant nous ciblons davantage les plus de 40 ans. »

Cinq salariés ont été recrutés pour la partie restauration portant à 20 le nombre d’employés total de l’établissement de nuit. Pour créer cet espace de restauration, l’équipe a été contrainte de fermer cinq semaines. Les gérants se veulent en revanche discrets sur le montant de l’investissement que représentent ces aménagements.

François Héritier et Grégoire Fressonnet souhaitent développer encore davantage la notoriété du Club/Nomad en organisant des rendez-vous ponctuels comme des défilés de mode, des soirées humanitaires, mais aussi des concerts d’artistes ou DJ internationaux. Les deux Stéphanois sont également à la tête de trois autres établissements sur l’agglomération de Saint-Etienne.

Marine Graille

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merlin
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Re: La ville de Saint-Etienne

Post by merlin »

Fourina wrote:Un habitant "permanent" du quartier m'a dit que des Roms s'y étaient installés... il avait pas l'air très accueillant ce bonhomme
Si tu as de la place dans ta maison, n'hésites pas , hein ...

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