rems wrote:Parce que Froome n'a pas fait d'hypoglycémie, même légère, faut être un faux-cul comme Holtz pour le dire et parler à la place d'un non-francophone pour avancer un truc pareil. Non, il a juste montré ses limites. Enfin!)
Ce n'est pas Holtz qui a parlé d'hypoglycémie. C'est Froome lui-même qui l'a dit, au micro de Holtz, à sa descente du podium. Et il l'a redit ensuite dans ses interviews pour les journaux paraissant ce matin.
rems wrote:D'après Grappe: Froome a un énorme potentiel aérobie. Il a une marge de watt sur les autres. Il n'a aucune baisse ou hausse de poids sur l'année, ce qui lui permet de bosser l'hiver mieux que les autres (Le Mevel, Pinot, Ten Dam, etc...). Son seul point faible potentiel est la récupération. Ses performance suivent une logique physique et ne sont en rien étonnantes compte tenu de ses capacités.)
N'importe quel champion capable de gagner le Tour a un énorme potentiel aérobie, sinon il ne serait pas là. Pour moi, tous ces arguments-là ne font pas la différence car dans les 10 coureurs capables de gagner le Tour tout le monde s'entraîne dur, tout le monde a des capacités physiques très au-dessus de la moyenne, tout le monde fait attention à son poids de forme, etc. Grappe dit d'ailleurs lui-même que les observations qu'il fait ne prouvent pas l'absence de dopage. On ne peut pas expliquer les 5 mn d'avance de Froome sur le 2ème du classement, ses victoires d'étape écrasantes dans deux contre-la montre et dans deux arrivées en altitude, uniquement parce qu'il s'entraînerait mieux ou maintiendrait mieux son poids. Selon Vayer, l'un des coureurs qui a la VO²Max la plus intéressante est Péraud. Au mieux, il lutte pour être dans les 10 premiers à Paris, mais il est à des années lumières d'un podium ou d'un succès devant les meilleurs en haut du Ventoux.
rems wrote:Problèmes potentiels donc? Coincer dans l'Alpe d'Huez après un CLM difficile, foirer une descente faute de lucidité, mal gérer son alimentation car manque de glycogènes après deux semaines et demi de course.)
Le gars qui "coince" dans l'Alpe d'Huez finit quand même 6ème de l'étape (sachant que les 3 premiers avaient une avance de 8 mn suffisante au pied pour ne pas être rejoints), après avoir attaqué à deux reprises dans la montée, en reprenant du temps à Contador et aux autres leaders du classement général. S'il avait mal géré son alimentation dans une telle étape, il aurait perdu 10 minutes, comme Landis à La Toussuire il y a quelques années. Et le contre-la-montre certes difficile de la veille, il est quand même celui qui l'a trouvé le moins difficile puisqu'il l'a remporté.
rems wrote:Moi, je serais à la Movistar, je l'attaque toute la journée de demain!)
Seul problème : le seul qui est capable d'attaquer après deux semaines et demie de course et à l'allure où ça roule dans l'ultime ascension s'appelle Froome et il n'est pas chez Movistar.
rems wrote:La bicyclette de l'époque de Pantani est trouvable aujourd'hui chez Thollot pour 3500 €, le triple pour celle de Froome... comparer deux époques, c'est ridicule. )
Avec son vieux vélo, Pantani détient ceci dit toujours le record de l'ascension de l'Alpe d'Huez. Il serait envisageable que Quintana ou Rodriguez, purs grimpeurs dont le petit gabarit est taillé pour les cols, approchent les temps de Pantani (lui aussi pur grimpeur).
On sait l'importance que peut avoir un seul kg en plus ou en moins pour monter un col. Quand on sait que Froome, qui fait selon les chiffres qu'on peut trouver sur le net 14 cm et 13 kg de plus que Pantani (16 cm et 15 kg de plus que Rodriguez, 19 cm et 12 kg de plus que Quintana), égale ou bat les temps de l'Italien dans les plus dures ascensions, c'est anormal. D'autant que Froome, contrairement à Pantani, Quintana ou Rodriguez, n'est pas exceptionnel qu'en montagne, il l'est aussi sur tous les autres terrains.
[i]"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"[/i] (Mark Twain).