En fait, on se comprend pas. La question n'est pas de savoir si tu as le droit d'aimer en rire ou pas (heureusement que tu as le droit de rire de ce que tu veux) ; j'émets juste des regrets sur le fait de rire du vide, de l'absence de quoi que ce soit. Certes, tu peux rigoler du "allô, quoi", mais au final, tu ris de quoi ? De l'absence, du vide, mais médiatisé. Au moins, quand tu te fous de la gueule de Bigard, tu te moques d'un gars capable de réaliser des performances devant des milliers de personnes.xavinou wrote:Là encore cela m'apparaît très égocentrique, ce qui ne te fait pas marrer ne doit pas faire rire les autres.Olaf wrote:Oui, tu peux très bien rigoler devant un film de Desplechin ou intellectualiser un sketch de Bigard, c'est un fait. Sauf que Desplechin et Bigard, tu peux ne pas aimer, ils savent quand même faire quelque chose. Quant à Nabilla... ?
C'est vrai (t'as raison JHM) qu'il y a plusieurs degrés et qu'entre Secret Story et la Nouvelle Star, y a un monde. N'empêche que dans les deux cas, tu es face à quelque chose de standardisé et qui se drape dans une apparence fausse de réalité.
La télé-réalité, on sait à quoi elle sert, au fond : préparer le cerveau du téléspectateur à être disponible pour les messages publicitaires qui l'accompagnent. C'est pas de la parano ou du mauvais esprit ; c'est dit tel quel par les boîtes de prod ou les chaînes de télé.
Bref, c'est pas parce que la souris rigole en se mettant le nez dans la tapette que la tapette devient respectable.